Le front en Ukraine ressemble à une immense digue menée progressivement au bord de l’implosion 

Des soldats ukrainiens dans la région de Donetsk, le 28 juin 2023. GENYA SAVILOV / AFP

Loin d’être figé, comme une observation trop rapide pourrait le laisser penser, le front en Ukraine est au contraire soumis à une extrême tension, mais la situation est difficile à suivre. Ce front ressemble à une immense digue, de plus de 1,000 km de longueur sur environ 30 km de large, que les assauts répétés des Ukrainiens mènent progressivement au bord de l’implosion. 

Notre impatience face à une offensive qui prend des semaines

Dans le contexte actuel, les informations pertinentes sur la réalité de l’offensive ukrainienne sont très difficiles à obtenir. Des bribes de réalité sont dispersées par les réseaux sociaux, mais il s’agit le plus souvent d’informations parcellaires, un peu comme ces drones qui produisent beaucoup d’images, mais avec un champ trop réduit pour comprendre ce qui se passe dans l’ensemble…

Au même titre qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, l’image d’un char Leopard 2 déchenillé par une mine ou d’un canon d’artillerie russe volatilisé par une attaque ukrainienne ne donnent aucune « estimation de la situation ». 

Les informations diffusées régulièrement par la vice-ministre de la défense ukrainienne relèvent plus de la volonté d’occuper le terrain médiatique que de brosser le bilan réel des engagements. Quant aux différents porte-paroles russes, ils ont l’avantage de décrire systématiquement des contre-vérités permettant de savoir, a minima, ce qui n’est pas vrai. 

Lire les creux et les silences

D’après mes informations et ce que les sources précédentes me permettent d’écarter, l’offensive ukrainienne se déroule avec une intensité qui est à l’opposé du ralentissement que certains décrivent, y compris du côté ukrainien. La réalité sur le terrain opérationnel est que les forces ukrainiennes entament « méthodiquement » les lignes russes et se trouvent actuellement, sur plusieurs axes différents, au niveau de la deuxième ligne de défense obligeant les armées russes à engager leurs réserves (troisième et dernière ligne). 

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Les armées russes ont même essayé cette semaine de lancer des contre-offensives dans l’Est, destinées non pas à reprendre l’initiative des opérations, mais à perturber le rythme des attaques ukrainiennes qu’elles subissent quotidiennement sur le front. 

Un dispositif de défense entamé à chaque attaque

A chaque attaque ukrainienne, les troupes de Poutine sont obligées d’engager le combat et de dévoiler leurs positions exactes, encaissant des pertes importantes alors que les Ukrainiens les harcèlent avec des engagements limités dans le temps, empêchant l’artillerie russe de les bombarder avec efficacité. 

De même, l’appui aérien, avions et hélicoptères d’attaque russes, a beaucoup de difficultés à opérer utilement du fait de la densité des missiles anti-aériens portables sur ce terrain et de la faible confiance des pilotes russes dans leur propre artillerie sol-air. 

En fait, chaque jour de combat entame un peu plus ces lignes russes qui sont très difficiles à reconstituer. Il faut imaginer cette « digue » soumise à l’assaut répété des flots et qui se dégrade inexorablement.

La question est maintenant de savoir à quel moment ce dispositif russe et ses réserves seront suffisamment ébranlées pour être percées. C’est une question de semaines ou peut-être de mois tandis que les Ukrainiens ne disposent de réserves pour attaquer seulement jusqu’en septembre prochain. Lorsque cette digue cédera, le front sera submergé, mais cédera-t-elle à temps ? 

C’est toute la question que les Ukrainiens s’efforcent de résoudre dans ce temps limité par leurs propres forces…

Extension du front et épuisement logistique 

Comme indiqué précédemment, la tactique d’inondation de la vallée du Dniepr par l’explosion du barrage de Kakhovka s’avère un échec dans la durée pour les Russes, car le franchissement du Dniepr est désormais plus facile, notamment dans la partie amont du barrage qui était auparavant un vaste réservoir d’eau. 

Ces 200 à 300 km supplémentaires obligent les armées russes à rallonger leur digue en ramenant des unités qui avaient été mobilisées pour défendre le centre du front : les combats qui se déroulaient jusqu’ici sur à peu près la moitié du front (environ 600 sur les 1,100 km en Ukraine même) peuvent désormais s’étendre sur l’ensemble, étirant d’autant cette digue pourtant déjà très éprouvée. 

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Cet affaiblissement est considérable du côté russe parce qu’il se combine avec les effets des frappes ukrainiennes dans la profondeur, qui asphyxient leur logistique. Cette dernière peine à réapprovisionner les stocks de munitions et de carburant indispensables à leur artillerie et à leurs blindés, de l’ordre de 100,000 tonnes par jour en engagement intensif, ce qui représente des milliers de rotations de camions. 

Les stocks prépositionnés derrière les lignes de défense russes arrivent déjà à court, tandis que ceux qui sont disposés à moins de 150 km du front sont désormais attaqués par des bombes guidées JDAM et probablement par des missiles GLSDB tirés par des lanceurs HIMARS des Ukrainiens. Désolé pour cette bataille de sigles, ils sont expliqués dans cet article :

Lire pour comprendre en quelques mots les armements utilisés dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine, y compris sur les armes à sous-munitions

En conséquence, le dispositif de défense russe est mis en grande tension par chacune de ces attaques, répétées à un rythme soutenu (10 à 20 par jour/nuit), comme autant de vagues venant ébranler l’une après l’autre cette digue qui ne peut pas reculer. Ce dispositif russe est donc intensément « tiraillé », aussi bien dans sa longueur que dans sa largeur. Il subit des coups répétés alors que sa capacité de ravitaillement se réduit. Il sera bientôt dans un état critique, fragilisant alors l’ensemble du dispositif russe, car lorsque cette digue cédera, plus rien ne pourra arrêter les flots. 

L’intensité des engagements actuels, même si nous ne voyons pas la ligne de front se déplacer pour autant, consomme la résistance des deux parties, mais la question de la rupture est inversée : les Ukrainiens arriveront en limite de capacité en septembre et n’ont aucun intérêt à faiblir d’ici là. Les armées russes ont pour seule perspective de limiter leurs pertes dans cette période, pertes territoriales en premier lieu et dommages opérationnels (combattants et équipements) qu’elles ne savent pas compenser à court terme. 

Les officiers expérimentés, comme le chef d’état-major ukrainien ou son homologue américain, n’ont de cesse de le répéter, à défaut d’être entendus : l’offensive se poursuit et ses résultats ne se mesurent pas en avancées spectaculaires, mais sur une échelle de temps qui se compte en semaines, voire en mois. Les résultats de cette offensive, dans cette phase, ne se mesurent pas à la progression du front, mais bien à l’état de ce dernier, car cette digue ne peut pas se déplacer, seulement être entamée et finalement céder. 

Autrement dit, nous sommes myopes parce que nous ne savons pas voir l’intensité des combats quand le tracé de la ligne de front n’est pas l’enjeu actuel, mais bien l’affaiblissement général du dispositif russe et en particulier sa logistique et ses réserves. Et cela, nous ne savons pas vraiment le regarder…

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Zaporijia, une menace plus médiatique que nucléaire 

La centrale de Zaporijia – de l’avis des spécialistes de l’industrie nucléaire – ne présente qu’une dangerosité limitée, sans commune mesure avec la catastrophe de Tchernobyl qui nous avait rempli d’effroi en 1986, avec à l’époque une communication inversée : il ne fallait surtout pas s’y intéresser, alors que l’événement était majeur et proche d’une catastrophe plus grave encore, notamment par son caractère irréversible. 

De fait, les réacteurs de la centrale de Zaporijia ont été mis en sommeil depuis plusieurs mois et ne présentent aucun danger de « réaction nucléaire », même en cas de destruction de cette infrastructure. Alors pourquoi les Russes et les Ukrainiens en font-ils, réciproquement, une telle affaire ?

Du côté ukrainien, l’expérience du barrage de Kakhovka a laissé des traces et ils ne veulent surtout plus se retrouver dans la situation où ils seraient suspectés d’avoir saboté une infrastructure majeure (Zaporijia est la plus grande centrale d’Europe) quand bien même sa destruction ne pourrait être le fait que de ses occupants, les armées russes. 

De plus, les Ukrainiens ne veulent donner dans cette période aucune information qui pourrait indiquer aux Russes les réels efforts de leur offensive, mais sans pour autant abandonner le terrain médiatique qu’ils ont remarquablement occupé depuis le début de cette guerre qui dure depuis maintenant 500 jours. 

Alors Zaporijia est d’abord une bataille médiatique, que les Ukrainiens essaient de retourner contre les Russes, ces derniers l’occupant depuis leur opération d’invasion lancée le 24 février 2022.

La centrale de Zaporijia est un objet de chantage face à l’offensive ukrainienne 

Du côté russe, la centrale de Zaporijia constitue en effet un objet de chantage. Au même titre que les armées russes avaient menacé de faire exploser le barrage de Kakhovka lors de la bataille de Kherson (que les Ukrainiens avaient remportée le 11 novembre dernier), les troupes de Poutine essaient de dissuader les Ukrainiens de pousser plus loin leur offensive dans la région de Zaporijia. 

Principaux axes d’attaque ukrainiens (flèches en bleu) et centrale nucléaire de Zaporijia

En plaçant des explosifs dans la centrale, comme ils l’avaient fait pour le barrage de Kakhovka, les Russes envoient un message simple : si vous avancez, nous la faisons exploser et nous vous accuserons même de l’avoir fait. 

Notons au passage que des bonnes âmes en France s’étaient empressées de défendre les thèses russes pourtant dénuées de tout fondement, comme le général Gomart, ancien patron du renseignement militaire, qui a sans doute fait trop de coups tordus dans sa carrière pour raisonner logiquement. 

Un risque qui semble plus menaçant aujourd’hui est celui de l’emploi de gaz chimique par une armée russe qui est coutumière du fait, notamment en Syrie. Les Ukrainiens l’ont même dénoncé début juillet dans la région de Bakhmut, mais sans apporter de preuve à ce stade. L’escalade de la guerre par les Russes a plus de chance de passer par le chimique que par le nucléaire, qui finirait immédiatement la guerre par la destruction de l’armée d’invasion de Poutine. 


Les fantômes de Wagner

Comme cela était prévisible, les activités du groupe Wagner sont pliées les unes après les autres par Poutine lui-même. Mais la manière de procéder est effarante : tout en déclarant que les activités de Prigojine ont été financées par l’État russe, Poutine les réattribue une à une… à ses proches plutôt qu’à l’État. Le maître du Kremlin démontre, une fois encore, la nature réelle de son régime : une société mafieuse qui se répartit les biens de la Russie. 

Une conséquence tout à fait étonnante de la tentative d’insurrection de Prigogine est d’avoir montré aussi l’incapacité des forces de sécurité – comme le FSB ex KGB et les différentes polices – de pouvoir s’opposer à une attaque militaire en règle, avec des équipements blindés même légers. 

Si ces « forces de sécurité » ont réussi à briser la tentative d’insurrection de Prigojine en menaçant individuellement les personnages clefs qui auraient pu se rallier à ce dernier (le plus souvent en prenant en otages leurs familles), elles n’auraient pas été capables de s’opposer à une force militaire utilisant du blindage et des armes lourdes dont elles-mêmes n’ont jamais été dotées : les forces de sécurité russes n’auraient pas pu constituer de digue face à une invasion militaire…

Ces forces de sécurité détestent les forces militaires, – et c’est réciproque –, notamment pour leur différence de nature et de moyens d’action. Face à une colonne  « armée », les forces de police n’auraient pu que se replier : les colonnes qui convergeaient vers Moscou le 24 juin dernier étaient probablement moins le fait des derniers mercenaires de Wagner que du ralliement hétéroclite de militaires avec leur matériel, comme ces missiles anti-aériens qui ont abattu plusieurs hélicoptères pendant leur « folle équipée ». 

Mais Prigojine devient maintenant un fantôme : on se demande où il est, et plus encore combien de temps il pourra exister, alors qu’il animait le paysage médiatique russe et international jusqu’à sa tentative d’insurrection contre le Kremlin. Ses lieutenants, peu nombreux au demeurant, s’évaporent ou vont réapparaître auprès d’autres « proches » de Poutine. 

Et « ses » miliciens dont il faisait tant de cas (tout en les envoyant se faire massacrer à Bakhmut) sont abandonnés au même sort après leur opération manquée contre Moscou : ils n’ont plus le choix que d’intégrer le ministère de la défense ou de quitter les lieux, ce qui revient dans tous les cas à disparaître… A l’image de Prigojine, qui devient ainsi un fantôme du régime mafieux que Poutine a instauré en Russie.

PS : le vrai-faux débat des armes à sous-munitions

Les armes à sous-munitions ne sont pas des surarmes qui vont renverser le cours de la guerre. Les Russes en utilisent d’ailleurs régulièrement et les Ukrainiens occasionnellement (héritage des stocks soviétiques). 

Ces armes, qui dispersent des bombes plus petites, sont destructrices face à des troupes « à découvert » (sans protection). Elles sont peu efficaces dès lors que les unités visées sont protégées, dans des tranchées ou des bunkers. 

Relire : pour comprendre en quelques mots les armements utilisés dans la guerre de Poutine contre l’Ukraine, y compris sur les armes à sous-munitions

Le débat autour de la fourniture d’armes à sous-munitions par les Etats-Unis relève plus d’une approche juridique : l’accord d’Oslo de 2008 les proscrit mais les EU, pas plus que la Russie ou l’Ukraine n’y ont souscrit. La plupart des autres pays de l’OTAN ont abandonné leur emploi, notamment la France et la Grande-Bretagne, et ces derniers ne peuvent pas exprimer autre chose que leur réticence pour rester cohérents. 

Ces armes à sous-munitions sont et seront encore utilisées dans la guerre en Ukraine, et elles ne changeront pas le cours des choses si ce n’est de polluer un peu plus de vastes zones déjà largement minées par les troupes de Poutine. 

Ce débat n’a que peu d’intérêt sur l’aspect militaire, il questionne la « légalité » de la guerre et il masque aussi notre frustration de ne pouvoir suivre la question centrale de cette phase des opérations, comment se passe l’offensive ukrainienne ?

21 commentaires sur “Le front en Ukraine ressemble à une immense digue menée progressivement au bord de l’implosion 

  1. « La réalité sur le terrain opérationnel est que les forces ukrainiennes entament « méthodiquement » les lignes russes et se trouvent actuellement, sur plusieurs axes différents, au niveau de la deuxième ligne de défense obligeant les armées russes à engager leurs réserves (troisième et dernière ligne) ». Selon d’autres observateurs (souvent pro-russes mais pas que) les combats n’auraient toujours pas réussi à entamer la première ligne de défense. Qui croire? D’autant que vous n’êtes pas précis sur vos sources.

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    1. @Albab Galby, bonjour.

      « Les résultats de cette offensive, dans cette phase, ne se mesurent pas à la progression du front, mais bien à l’état de ce dernier, car cette digue ne peut pas se déplacer, seulement être entamée et finalement céder… Autrement dit, nous sommes myopes parce que nous ne savons pas voir l’intensité des combats quand le tracé de la ligne de front n’est pas l’enjeu actuel, mais bien l’affaiblissement général du dispositif russe et en particulier sa logistique et ses réserves. Et cela, nous ne savons pas vraiment le regarder… »

      Je vous communique une page de renseignement en source ouverte (OSINT) , où l’auteur ne fait aucune pub et essaie de rester neutre dans ses observations:

      Les évolutions tangibles y sont observables à trente jours d’intervalle. Il faut avoir un peu de temps pour comparer des états des lieus décalés.

      Sur ce site de Guillaume Ancel, l’analyse met en avant la recherche de coupures logistiques pour bloquer les ravitaillements par l’arrière plus tard. Les coups de marteau dans plusieurs vitres, sur des centaines de kilomètres additionnés, montrent toujours une vitre globale… qui se fêle avec les semaines d’assauts. L’auteur a abordé la métaphore dans un article récent.

      Je propose de ne croire personne dans le brouillard de guerre et la com qui fait mal la pluie ou le beau temps (volontairement).

      J’ai retenu quand même sur YouTube que les Sud de Bakhmout et d’Orikhiv montrent des percées de 1eres lignes évidentes. A vous de voir…

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      1. Les métaphores de la digue et de la vitre sont très parlantes, et posent bien la question: la digue cédera-t-elle à temps? Mais un aspect qui ne semble pas pris en compte par Guillaume Ancel est le risque d’épuisement des moyens humains, conséquence de la tactique du « moustique » très coûteuse en hommes, risque souligné par d’autres observateurs.
        Quant à l’entame de la « première ligne » au Sud de Bakhmout et d’Orikhiv, je n’ai pas vu de confirmation ces derniers jours, alors que la vidéo date du 4 juillet?
        Merci en tout cas de vos précisions.

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  2. C’est déjà repartagé :-). MERCI pour tes analyses et pour le suivi de ce conflit qui intéresse de moins en moins les média « traditionnels ». Au plaisir de te revoir. EricP

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  3. J’adore vote clin d’œil avisé à un expert de l’anticipation. Certaines analyses sur L’Ukraine, depuis janvier 2022 jusqu’à aujourd’hui, méritent leur pesant de cacahuètes dans les médias. De grands experts avaient raison de dire que le Kremlin n’envahirait pas, malgré les mobilisations. La preuve: l’invasion est ratée, donc il ne fallait pas envahir, donc le renseignement avait tout bon :s \o/

    Quand les russes parlent de frappes extérieures sur un barrage par l’Ukraine, malgré des images évidentes d’explosions massives par l’intérieur du site, le doute suggéré n’est pas remis en cause par les faits. Le retrait de zone par des effectifs russes sur place, juste avant, non plus. Pas facile de deviner le T+1 quand le T-1 est un détail insignifiant, une donnée sans valeur.

    Merci pour votre mise à jour qui nous éclaire. Ça nous facilitera le sketch hypothétique de la roulette russe à la centrale de Zaporija. Après le bombardement d’un petit théâtre à Marioupol, après les séparations de familles, après l’explosion du barrage et l’indifférence au sauvetage de civils en aval, après les coups de masse et charniers, ça rajoute juste une ligne à la com de guerre. Perso, je ne suis pas surpris que la défense ukrainienne aborde la centrale avec un verre d’eau à moitié vide. Est-ce qu’ils en rajoutent, depuis quelques semaines ?

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  4. Enfin une vision plus optimiste ! Je préfère vous croire …. vous …. plutôt que ceux qui annoncent prématurément un échec de cette contre-offensive

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