Hystérie du régime de Poutine, confronté à ses mensonges et à ses échecs 

Russian President and presidential candidate Vladimir Putin addresses the crowd during a rally and a concert celebrating the 10th anniversary of Russia’s annexation of Crimea at Red Square in Moscow on March 18, 2024. (Photo by NATALIA KOLESNIKOVA / AFP)

Poutine s’est fait réélire, dans une compétition contre lui-même, dans une élection présidentielle que même « l’empereur » Bokassa n’aurait pas osé : le maître du Kremlin avait annoncé sa performance avant même le scrutin, il est donc « élu » avec plus de 87% des voix puisqu’il avait fixé son score à plus de 80%… 

Lire aussi : Poutine et la fabrique d’une victoire, 7 points sur la présidentielle en Russie (par Anna Colin Lebedev dans Grand Continent)

Après ce plébiscite organisé par lui-même, Vladimir Poutine veut montrer que son pouvoir et la peur qu’il inspire ne souffrent aucune opposition. Il s’en prend violemment à la France qui a osé fédérer et mobiliser l’Europe pour stopper ses desseins impériaux. Et son entourage s’y applique avec zèle tandis qu’en France, le Rassemblement national essaye de se faire plus discret sur sa proximité avec le Kremlin, après la prestation de son député Thierry Mariani dans le premier débat sur les élections européennes, un proche de Poutine…


Concert d’aboiements des bulldogs du Kremlin

Le cercle rapproché de Poutine vient aboyer avec zèle et force agressivité. Après les menaces d’attaques nucléaires, voilà maintenant Piotr Tolstoï, le vice-président de la Douma, qui déclare sur un ton glacial que les soldats français « seront renvoyés à Orly dans des cercueils ». Il s’en prend directement au président Macron, sans oublier de dénoncer l’homosexualité de son premier ministre, Gabriel Attal, qu’il assimile à de la perversité… Les khmers rouges n’auraient pas fait pire.

Interview de Piotr Tolstoï sur BFM TV le 18 mars 2024

Il faut rappeler pour commencer que ce sinistre Piotr Tolstoï n’hésite pas à envoyer des centaines de milliers de jeunes russes se faire massacrer sur le front, tandis que lui ne fera jamais la guerre : je lui ai posé la question sur BFM TV et sa réaction était aussi gênée que colérique. Ces dirigeants envoient les autres mourir, mais ils ne risquent pas d’aller sur le front, pas plus que leurs enfants.

Dmitri Peskov, le porte-parole du Kremlin, prend la suite dans ce ballet de vociférations pour annoncer, qu’à cause de cette implication des Occidentaux, « l’opération militaire spéciale » menée par la Russie de Poutine pour « libérer l’Ukraine » devenait une guerre, une guerre que les troupes russes tenteraient maintenant d’éteindre….

Les attaques contre l’Ukraine redoublent de violence, avec en particulier des vagues massives de missiles et de drones tirés exclusivement contre des cibles civiles : ces opérations sont censées démontrer la supériorité de l’attaquant russe et l’inutilité de lui résister. Les défenses sol-air ukrainiennes sont saturées d’autant qu’elles manquent de munitions et notamment de missiles d’interception. 

Un Vladimir Poutine plus fragile qu’il n’y paraît 

Ces actions très virulentes et menaçantes sont évidemment coordonnées par le Kremlin pour montrer d’abord la détermination de leur maître à conduire sa guerre de soumission de l’Ukraine, puis de tous ceux qui oseront s’opposer à sa volonté. 

Cependant, la réalité est un peu plus complexe, car la situation actuelle de l’armée de Poutine ne lui permet pas d’envahir l’Ukraine « en l’état ». Les offensives russes obligent les Ukrainiens à reculer… de quelques kilomètres. Mais la stratégie défensive de ces derniers est plutôt efficace, tandis que la raspoutitsa – le phénomène de dégel qui rend les sols marécageux pendant plusieurs semaines – n’est pas à l’avantage des tentatives d’avancées russes qui se paient déjà au prix de pertes astronomiques. 

L’objectif stratégique de Poutine est en réalité d’obtenir un cessez-le-feu, c’est cela qu’il a tenté d’imposer aux Européens et auquel s’est opposé – non sans un certain courage politique – le président Macron en allumant un contre-feu autour de la nécessité d’envisager une implication militaire directe en Ukraine pour protéger l’avenir de l’Europe. 

Lire aussi : Menace nucléaire de Poutine et engagement dans la guerre en Ukraine, à quelles peurs sommes-nous confrontés ?

Le pouvoir de Poutine repose sur la peur qu’il inspire, mais la réalité de sa situation révèle une fragilité chronique : la violence qu’il fait régner le menace plus que jamais. 

« Qui vit par l’épée périra par l’épée »

L’attentat du Crocus City Hall, ce 22 mars, dans une salle de spectacle de Moscou en est la parfaite illustration. Avec plus de 130 morts et donc au moins deux fois plus de blessés, victimes d’un groupe terroriste se revendiquant de l’Etat islamique, cet attentat décrédibilise le pouvoir totalitaire revendiqué par Poutine. Les forces de sécurité, qui sont pourtant omniprésentes dans la société russe – qui plus est à Moscou – et alors que Poutine veut se montrer en tsar à qui personne ne peut résister, peinent à simplement éteindre l’incendie et fouiller enfin les décombres pour faire un bilan exact de cet attentat. 

Cet attentat a été revendiqué par l’Etat islamique et correspond bien à leur manière de faire – un mode opératoire assez similaire à l’attentat du bataclan –, avec un petit groupe de tueurs bien armés qui massacrent des civils rassemblés pour un moment festif (un concert) et par nature inoffensifs. Un massacre de sang-froid pour choquer la société et s’en faire un ennemi mortel, sans rapport avec les attaques ukrainiennes sur le territoire russe qui ne recherchent jamais ce genre de résultat dont le premier effet serait de remettre en cause le soutien des 50 pays qui les aident à se défendre. 

La Russie de Poutine avait d’ailleurs été informée du risque d’un tel attentat par… les Etats-Unis. Ceux-ci avaient intercepté assez d’informations pour affirmer début mars qu’une telle attaque terroriste était en préparation, « visant potentiellement de grands rassemblements, y compris des concerts » à Moscou, et qu’il fallait que les autorités russes s’en prémunissent. Convaincu de sa toute-puissance, Poutine a pourtant commis l’erreur grossière de dénoncer publiquement cette alerte, comme un « chantage » et une « volonté de déstabiliser et effrayer notre société », dans son esprit définitivement paranoïaque…


Un attentat de l’Etat islamique au cœur de Moscou ébranle l’autorité de Poutine

Poutine essaye désormais d’orienter la responsabilité de cette action terroriste vers l’Ukraine, ce qui n’a proprement aucun sens, et il ment une fois encore en affirmant que des auteurs auraient été arrêtés alors qu’ils se rendaient vers l’Ukraine. Comment ces derniers auraient pu traverser une frontière en guerre et hautement surveillée par la Russie ? Ils se dirigeaient plus probablement vers la Biélorussie, s’il est seulement établi qu’il s’agissait effectivement des auteurs de cet attentat. 

Dans ce contexte hystérique, il faut noter la réaction démesurée de l’ancien président Dmitri Medvedev accablant immédiatement l’Ukraine dans son obsession de soutenir cette guerre qui n’a aucun sens. Si son incapacité à maîtriser ses propos n’étonne plus personne, ce proche de Poutine montre combien il est lui-même déstabilisé par cet affront au pouvoir du maître qu’il vénère. 

Notons aussi l’incapacité des forces de sécurité russes à réagir rapidement alors que cet attentat a été commis à quelques minutes d’une importante base de la garde fédérale russe, en charge notamment de la sécurité de Moscou…

La soumission de l’Ukraine est devenue l’obsession du régime de Poutine 

Poutine cherchera bien sûr à effacer cet affront ou à l’utiliser comme une confirmation de la nécessité de sa guerre de soumission contre l’Ukraine et de sa politique de terreur contre tous ceux qui osent lui résister. Il sera intéressant de l’entendre dénoncer cette « opération terroriste » alors qu’il pratique ainsi depuis plus de deux années contre l’Ukraine. 

La semaine dernière, la Russie a mené entre autres une frappe particulièrement vicieuse contre Odessa avec un premier missile visant une cible civile, suivi 15 minutes plus tard d’un deuxième missile destiné à tuer le plus grand nombre de secouristes. Cela s’appelle un attentat terroriste. Souhaitons que Poutine, ce dirigeant qui règne par la terreur, périsse à son tour par la terreur. 




Pour approfondir,

Insultes, provocations militaires et cyberattaques : l’agressivité de Moscou envers Paris redouble de vigueur (Le Monde)


Les manipulations historiques dans la Russie de V. Poutine, un sujet géopolitique (par Galia Ackerman et Laurent Chamontin dans Diploweb)


Opération bouclier du Dniepr (par Michel Goya dans La voie de l’épée)

18 commentaires sur “Hystérie du régime de Poutine, confronté à ses mensonges et à ses échecs 

  1. Des infos contradictoires circulent sur la capacité de l’armée russe à reprendre l’offensive et à ‘écraser’ l’ukraine (J. Pellistrandi), alors que les russes ne font que rafistoler leurs matériels. Où se trouve la réalité ? Merci d’éclairer nos lanternes !

    J’aime

      1. Bonsoir, êtes-vous toujours aussi sûr quant à la ‘fatigue’ de l’armée russe ? J’ai vraiment la trouille pour l’Ukraine ! Quand est-ce que l’Europe reprend vraiment le flambeau ? Par avance merci !

        Aimé par 1 personne

  2. Les médailles et la distinction.

    Enfant, une grande image de Nadia Comăneci trônait devant moi au-dessus de mon bureau. Elle effectuait un saut écart en plein vol, revêtue d’un justaucorps bleu ou vert foncé, sa frange et sa queue de cheval lévitaient. Son regard semblait percer l’horizon, son bonheur communicatif était à lui seul au-delà de la perfection, ce 10/10 qu’elle avait obtenu à seulement 14 ans, sur tous les agrès était à l’époque du jamais vu! Cette image m’a motivée, et elle m’a appris que ce n’était pas tant la note académique qui comptait, mais cette classe innée, et la générosité de partager en un simple mouvement.

     Ce moment où elle a levé les bras, la médaille au cou, dans son ensemble blanc à rayures sur le côté en a fait une femme de légende. Elle est toujours aussi radieuse et sympathique. Une figure mythique. Une Française d’origine hongroise m’avait transmis cette image captivante qui me subjuguait.

    Je connaissais moi-même le prix de cet aspect académique à force d’entraînements pour ce sport qui s’est modernisé à pas de géant, permettant des figures de plus en plus incroyables. Quand nous avions des compétitions, si ce n’était pas dans notre ville, nous devions arriver en avance. Peu importait la région, la ville, l’équipe ou le gymnaste, nous nous saluions toujours, même lorsque nous devenions des adversaires. Parfois, il y avait des gymnastes russes. Je ne me souviens d’aucun d’entre eux nous ayant salués. -je ne dis pas que c’était une habitude. Non pas par manque de respect, mais parce que leurs entraîneurs ne leur laissaient jamais le moindre répit pour interrompre leurs enchaînements de figures. Qu’ils aient des ampoules béantes  aux mains ils poursuivaient avec les maniques, des larmes, des foulures, malgré la faim ou des regrets de ne pas avoir eu l’occasion de faire connaissance, seule la performance et la prestation dans leur domaine importaient. Rien ne pouvait, ne devait les distraire de cet objectif.

    Puis, il y avait les filles de la GRS, un spectacle époustouflant de souplesse, de jonglerie et de grâce. Le ruban, le ballon,  les massues, la corde, le cerceau… elles étaient magnifiques. On peut d’ailleurs faire les deux disciplines, mais en gymnastique, le seul instrument c’est le corps, pas d’accessoires. Le seul vecteur de réussite, c’est soi-même et le rapport à l’agrès.

    J’ai arrêté ce sport et en ai pratiqué d’autres, qui m’ont plu aussi, mais jamais autant. Et j’ai découvert Khorkina : une torpille en guise de corps, des figures insensées, une amplitude pas loin de l’espace, des réceptions impeccables, une élégance aux barres inégalée malgré sa grande taille. Des trajectoires pourtant diamétralement opposées. On la voit récompensée par VP, le judoka, qui lui, a appris toutes les ruses des animaux sur le tatami et les applique volontiers à la guerre. Une similitude avec Kabaeva m’est alors apparue évidente. Incroyablement souple, mélange de jovialité et de malice, sourire panoramique « irradiant », regard de biche, mais qui fût disqualifiée pour dopage après nombre de médailles olympiques et ses titres de quintuple championne d’Europe.

    Tranquille en Suisse pendant longtemps, elle a pu réaliser son rêve de fonder une famille, pourtant son visage semble aujourd’hui marqué par l’aigreur. « Les médias russes sont devenus une arme de guerre aussi importante qu’une kalachnikov », dit-elle, à la tête du plus important groupe de médias du Kremlin. Elle aurait une  vie « de rêve »?

    J’écoute Tolstoï, qui semble vivre dans une réalité parallèle, n’hésite pas à nous  plomber avec ses envies de guerre, et sa non considération de la paix ; dont l’ancêtre doit se retourner dans sa tombe (en parlant de « cercueils »…). Cet homme qui n’a ni le calibre ni l’envergure de tout Russe, dont la distinction m’échappe, qui en rajoute probablement avec son gilet pare-balles collection VP Printemps-Été 2024, révélant ainsi  l’évidente marche de l’histoire qu’il a visiblement loupée plus que les signes extérieurs de richesse qu’il veut bien nous afficher. Que nous annonce-t-il avec son mot de la fin ? « Et on va tuer tout le monde, vous inquiétez pas… »

    Rustre-Frustre-Compétition+vodka et autres substances=mot compte triple : frustration!

    Mélange improbable de guerre rythmique et de tactiques sportives rodées, les ballons deviennent des bombes, la frontière ukrainienne se transforme en ruban qui se meut, arrivé tel un cyclone, il tourbillonne et on ne voit guère son épicentre, mais le bâton arrivera bien jusqu’à Kiev comme selon les plans du régime de VP, les grenades à main seraient les massues. La revanche contre l’Espagne, où Kabaeva a été disqualifiée, semble être la suite logique après le meurtre du pilote russe « déserteur ».

    On y est: il ne manque plus que le cerceau autour de l’Europe -sous des arguments tous plus bidons les uns que les autres- avec de quoi s’interroger sur ce qu’aurait fait Kasparov, en parlant d’échecs,(le mot doit être insoutenable à VP pour s’être occupé de son cas aussi vite) devant un tel jeu qui est sans limites et sans autre règle  que de tricher puisqu’il manque l’essentiel dans la réalité  de VP, ainsi que dans son entourage : de l’ esprit, qui semble définitivement perdu.

    J’aime

  3. Bonjour Monsieur Ancel,

    La question principale demeure : alors que les politiques et les experts, réels et prétendus, se disputent quant à savoir si l’Europe (et le reste de l’Occident?) doit envoyer des troupes sur le terrain, pourquoi ne pas commencer par entrer en économie de guerre et fournir à l’Ukraine, sans plus tergiverser, tout le matériel dont elle a besoin, notamment les munitions pour la défense sol-air?

    J’aime

  4. Que les auteurs de l’attentat se soient enfuis vers l’Ouest en direction de la Biélorussie est le plus rationnel de leur part. C’était la façon la plus rapide d’atteindre une frontière pour sortir de la Russie.

    Que les forces russes se soient arrangées pour les obliger à changer de direction vers l’Ukraine et les prendre ainsi n’est pas surprenant dans le narratif qu’il voulaient pouvoir justifier.

    Mais ce qui me frappe le plus c’est que ce genre de terroristes islamistes tuent jusqu’à leur mort. Ils ne cherchent pas à sauver leur peau. De plus dans leurs premières déclarations ils disent avoir agi pour toucher l’équivalent de 5000 €… ce n’est pas un profil de terroristes islamiques.

    Si l’on ajoute à cela un certain nombre de questions bizarres sur l’intervention très tardive des forces de l’ordre, sur le fait que les gens étaient livrés à eux-mêmes et que le périmètre n’a pas été bouclé, on peut se dire à tout le moins qu’on a laissé faire ces « terroristes ».

    S’ouvre ainsi le registre de la fiction, où l’on pourrait même se demander si les vrais terroristes n’ont pas été interceptés avant de commettre l’attentat prévu par l’Etat Islamique, et que cet attentat aurait été commis ensuite par d’autres selon des directives précises, à l’insu de l’Etat islamique qui a donc exprimé sa revendication. Un détournement d’attentat terroriste en quelque sorte pour tromper, dans ce brouillard, le peuple russe d’une part et les Occidentaux d’autre part, toutes les hypothèses étant à peu près justifiables.

    J’aime

  5. Poutine veut obtenir un cessez-le feu à ses conditions sur la base de frontières résultant de l’amputation de l’Ukraine. La communauté internationale et l’ONU seraient appelés à entériner un statu quo, reconnaissant par là non seulement la légitimité de l’agression perpétrée contre un Etat souverain mais en même temps la victoire militaire et politique de l’agresseur. Ainsi Poutine marquerait-il un point politique et lui serait-il accordé un répit pour remettre au pas ceux qui en Russie s’opposent à son régime et pour préparer de nouvelles agressions contre d’autres Etats.

    Aimé par 1 personne

  6. Les services secrets russes (FSB, « ancien » KGB) sont trop occupés avec l’empoisonnement des opposants et avec la traque des nombreux gens très dangereux qui déposent des fleurs sur la tombe de Navalny, n’ont plus le temps pour s’occuper des terroristes islamiques. La sécurité du régime mafieux est beaucoup plus importante que celle de la population.

    Aimé par 1 personne

  7. Bonjour Guillaume,

    Je feria juste trois remarques entre nous :

    • Les Etats-Unis et l’Europe ont des dirigeants dont le problème n’est pas d’être homosexuel mais de ne pas connaître l’histoire russe et d’avoir été bien légers sur des questions comme l’arrivée de l’OTAN en Ukraine.
    • Les Russes se sont auto-intoxiqués depuis deux ans et une part non négligeable de la population doit croire que l’Occident en veut à mort à la Russie ce qui n’est pas tout à fait faux. Les deux systèmes sont incompatibles.

    • Beaucoup souhaiteraient du côté occidental la disparition de Poutine mais, là aussi regardons l’histoire russe. La révolution qui commence en 1905, après un début positif, a rapidement déraillé avec le coup de force de 1917 (*). Nous pourrions avoir pire que Poutine avec à la clé une déstructuration complète de l’état russe assis sur son stock monstrueux d’armes atomiques !

      A bientôt, amicalement,

      Philippe

      (*) comme ne France en 1793 sous la pression des ultras avec à la clé 25 ans de guerres atroces avec tout l’Europe jusqu’en 1815.

    J’aime

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.