Telle est la question que devraient se poser tous les étudiants en siences-Po, les journalistes, les cadres des armées, ainsi que beaucoup d´hommes (et de femmes) politiques.
En terminant cette trilogie, remarquablement introduite par Stéphane Audoin-Rouzeau, G.Ancel nous invite à parcourir les sentiers des conflits nationaux aux implications internationales. Mais gare à celui qui n´est pas équipé au sens propre du mot, et surtout à ceux qui se font des illusions.
Les bons samaritains sont aussi rares au Cambodge qu’en ex-Yougoslavie !
Par contre les pilleurs et les violents y abondent…
Pour ce troisième volume d´Ancel, le lecteur devra s’habituer très vite aux changements climatiques, certes, mais surtout psychologiques, car les êtres humains y abondent et le lecteur va cotoyer du meilleur au pire au gré des pneux des Toyotas, des rotors du Mil8/Mil 26, en passant par les Pataugas.
Pour ma part connaissant un peu mes classiques, G.Ancel nous propulse dans l´univers balzacien de la Comédie humaine avec la sévérité d´un Alfred de Vigny dans « Grandeur et servitude militaire ».
Ancel ne fut qu´un capitaine, disent ses détracteurs, mais tous les lecteurs le reconnaîtront comme un grand capitaine.
Le 16.mai 2021
Patrick André Bourassin, professeur d’histoire, spécialiste en histoire militaire.
Je suis en plein dans « Rwanda : la fin du silence ». De loin le livre le plus intéressant sur se qu’il s’est passé au Rwanda que j’ai eu la chance de lire.
En tous cas, une fois ma lecture finie, je t’enverrai un mail pour les besoins de mon article si cela ne te dérange pas.
En attendant l’arrivée du dernier Ancel dans ma bibliothèque !
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