Israël contre le Hamas : reprise de la guerre… et après ?

This picture taken from southern Israel near the border with the Gaza Strip shows smoke rising from buildings after being hit by Israeli strikes in the battles between Israel and Hamas militants, on December 1, 2023. A temporary truce between Israel and Hamas expired on December 1, with the Israeli army saying combat operations had resumed, accusing Hamas of violating the operational pause. (Photo by John MACDOUGALL / AFP)

Après sept jours de trêve, qui auront permis notamment la libération d’une centaine d’otages, la guerre que mène Israël contre le Hamas dans la bande de Gaza reprend, pour une neuvième semaine qui ne risque pas d’être la dernière.

Une semaine de trêve, soulagement temporaire dans un carnage assumé

Cette semaine de trêve négociée entre le gouvernement israélien et le Hamas, par l’intermédiaire en particulier du Qatar et de l’Égypte, aura permis d’abord de soulager un peu une population palestinienne particulièrement éprouvée par huit semaines de combat intensif mené contre le Hamas par le gouvernement Nétanyahou, et qui s’est traduit dans les faits par un bombardement généralisé de la bande de Gaza.

Il est fort probable qu’à ce stade, cette guerre entre Israël et le Hamas a déjà coûté la vie à plus de 1 500 Israéliens et entre 20 et 30 000 Palestiniens, auxquels il faut rajouter trois à quatre fois plus de blessés. Au total, ce conflit a déjà dépassé les 100 000 victimes, morts et blessés.

En effet, les bombardements israéliens, si peu ciblés et proportionnés, ont causé des destructions massives qui font essentiellement des victimes civiles : l’utilisation généralisée de bombardements aériens et de tirs d’artillerie ne permet pas de traiter un objectif ciblé mais « explose » tout ce qui se trouve avec. Une bombe de 250 kg ou un tir de 6 obus de 155 mm est destiné à détruire une « cible militaire dure », comme un regroupement de forces ou une position retranchée, mais surtout pas à éliminer deux miliciens présumés du Hamas au milieu d’une foule de réfugiés. Cela se traduit par un ratio de l’ordre d’1 milicien du Hamas éliminé pour 10 Palestiniens tués.

Les bombardements israéliens ont éliminé 2 à 3 000 miliciens du Hamas pour 20 à 30 000 Palestiniens tués, cela s’appelle un carnage

Les « dommages collatéraux » sont devenus principaux depuis le début sans que cela pose la moindre question au gouvernement Nétanyahou. Le Hamas décompte 15 000 morts palestiniens sur la bande de Gaza, mais ces chiffres sont invérifiables et par nature peu fiables. Par contre, les données des ONG et l’importance des bombardements et des destructions de bâtiments permettent de faire une estimation qui réintègre en particulier les nombreuses victimes restées sous les décombres et qui ne seront dégagées qu’après la guerre.  Avec un tiers de la bande de Gaza bombardée et les destructions massives dans toute la partie nord, le chiffre de 20 000 morts est largement dépassé.

Lire aussi Michel Goya : combien de morts – 2 ?

Cette trêve de sept jours a donc d’abord permis d’épargner plusieurs milliers de vies palestiniennes. Mais l’objet principal de ce cessez-le-feu provisoire était bien sûr de libérer quelques-uns des otages faits par le Hamas lors de leur attaque bestiale contre Israël, le 7 octobre dernier. Environ 110 otages ont été libérés sur un total de 240, tel que calculé par le gouvernement israélien.

Mais l’ensemble des disparus ne constituent pas autant d’otages…

Ce chiffre de 240 correspond en réalité à un nombre de « disparus » et les otages en vie sont malheureusement nettement moins nombreux. Après les 110 libérations, le chiffre théorique serait de 130 restants auquel il faut retrancher les otages qui sont morts en arrivant à Gaza des suites de leurs blessures, et les dizaines otages qui sont décédés dans les bombardements de Tsahal. Pour de multiples raisons, le gouvernement israélien essaie de repousser le sujet, mais il ne reste probablement aujourd’hui qu’entre 60 et 80 otages en vie sur ces 130 « disparus ».

De plus, contrairement à l’image qui en est souvent faite par le gouvernement Nétanyahou, le Hamas n’est pas une organisation très structurée et organisée, mais bien au contraire un chaos de factions rivales ou autonomes, quand elles ne sont pas carrément mafieuses. Sur les otages vivants, arriver à savoir où ils sont et qui les détient réellement reste une gageure. Cela explique en partie le fait que le Hamas n’ait pas proposé le 1° décembre une liste d’otages supplémentaires à libérer au gouvernement d’Israël pour prolonger la trêve d’un huitième jour, faute d’information fiable sur le sujet.

Néanmoins, concernant les otages, plusieurs dizaines peuvent être encore épargnés, à condition de trouver un accord qui soit respecté par les deux parties. Car durant les sept jours de la trêve, celles-ci ont parfaitement accepté toutes les entorses et les accrochages qui ont eu lieu, alors que cette guerre ne s’est jamais réellement arrêtée. Elle était simplement passée à un niveau de bruit plus faible avec des opérations sous la table… et sous terre.

Une reprise des opérations militaires d’Israël dans une stratégie radicale

Dans un premier temps, la reprise de l’offensive terrestre israélienne peut être interprétée comme une volonté d’obliger le Hamas à revenir à la table de négociation pour les quelques jours de trêve qui permettraient de finir de libérer les otages en vie, avec toute l’incertitude qui restera autour du nombre réel de ceux-ci.

Mais l’opération militaire israélienne montre désormais des objectifs qui n’étaient pas clairement affichés jusqu’ici : la partie nord de Gaza, qui a été encerclée par Tsahal, est désormais contrôlée pour un peu moins de la moitié par cette dernière. La reprise de l’offensive militaire consistera dans cette partie, qui représente à peu près un tiers de la bande de Gaza, à finir de contrôler cette zone dans laquelle l’armée israélienne a trouvé bien peu d’objectifs militaires tangibles jusqu’ici. Mais il ne ferait pas sens pour celle-ci d’avoir ainsi investi cette zone si c’était pour l’abandonner après l’avoir explorée seulement à moitié.

La partie contrôlée par l’armée israélienne est indiquée en bleu

L’avenir de cette partie nord de la bande de Gaza, qui a été ravagée par les bombardements israéliens, serait dans l’esprit du gouvernement Nétanyahou de constituer ensuite une zone tampon, un « glacis » dans le langage des militaires, où le retour des Palestiniens serait interdit. C’est un peu ce que vient d’annoncer le gouvernement israélien à plusieurs pays arabes et bien sûr aux États-Unis, en expliquant sa volonté de créer des buffer zones dans la bande de Gaza.

« Le gouvernement israélien aurait informé les États arabes qu’il voulait établir une zone tampon dans une bande de Gaza d’après-guerre. Des sources égyptiennes et régionales ont déclaré à Reuters qu’Israël avait relayé ses plans à l’Égypte, à la Jordanie, aux Émirats arabes unis, à la Turquie et à l’Arabie saoudite. L’une des sources a déclaré qu’Israël voulait empêcher toute future attaque d’infiltration par le Hamas ou toute autre attaque d’infiltration de la milice. Un conseiller en politique étrangère israélien a déclaré que le plan de zone tampon faisait partie d’un « processus à trois niveaux » qui comprend la destruction du Hamas, la démilitarisation de Gaza et la déradicalisation de l’enclave. » (source ISW 1° dec 2023)


Une offensive israélienne qui vise aussi le sud de la bande de Gaza

Alors qu’une très large partie des 2,5 millions de Palestiniens qui vivent sur la bande de Gaza sont désormais massés sur les deux tiers sud de cette étroite bande de terrain (40 km de long sur moins de 10 de large), l’armée israélienne n’a pas renoncé à mener des raids dans cette partie pour aller y chercher des miliciens du Hamas, quitte à provoquer de nouveaux carnages dans la population civile. 

Certes, sous la pression de leurs alliés américains, les Israéliens ont diffusé un plan des différents quartiers de la bande de Gaza pour pouvoir indiquer aux Palestiniens quelles seraient les zones à éviter en fonction des frappes programmées… Mais les Palestiniens sont dans un tel état de dénuement, alors qu’un tiers des immeubles et des infrastructures ont été détruits, qu’il est peu probable qu’ils soient même capables de suivre les instructions de l’armée israélienne. Une armée qui, de toute façon, bombarde dans tous les secteurs… Cette mesure relève plus d’une volonté d’affichage que d’une réalité dans la préservation des civils palestiniens.

Bande de Gaza (source ISW)


L’objectif de détruire militairement le Hamas est plus que jamais inatteignable

L’objectif initial affiché par le gouvernement Nétanyahou de détruire militairement le Hamas s’éloigne à chaque jour de combat, alors que ce dernier se montre plus insaisissable que jamais et toujours capable de provoquer Israël : avec des attentats, notamment en Cisjordanie, mais aussi avec des tirs de roquettes contre le territoire d’Israël. De fait, l’armée israélienne trouve très peu de réelles « infrastructures militaires du Hamas » et peine à distinguer ces miliciens de la population civile.

Avec une brutalité assumée, Tsahal détruit systématiquement l’environnement de tout ce qu’elle vise. Ce ne sont pas des miliciens du Hamas en tant que tels qui sont visés, mais leur maison et tout ce qui les entoure. Cette violence dans les bombardements et la non-discrimination des civils sont le fait d’une stratégie militaire décidée par le gouvernement Nétanyahou, et qui n’a que faire de la population palestinienne, bien au contraire. Car dans l’esprit de beaucoup, les Palestiniens sont complices du Hamas et n’ont pas à être épargnés.

Dans les jours qui viennent, il est probable que l’armée israélienne lance d’ailleurs des raids sur la partie sud de la bande de Gaza – en commettant des dégâts considérables – aussi bien pour obliger à court terme le Hamas à négocier la suite des otages que pour montrer à l’ensemble des Palestiniens qu’aucune issue n’est possible tant que celui-ci existera. La bande de Gaza serait alors divisée en plusieurs secteurs dont l’armée israélienne contrôlerait intégralement le Nord ainsi que les limites et les passages vers chacun d’entre eux.

Mais, dans les faits, avec cette politique israélienne d’une extrême violence, le Hamas n’a jamais connu une telle importance. Même s’il est vraisemblable qu’une large partie des Palestiniens détestent cette stratégie d’ultra provocation du Hamas qui est une impasse, l’installation d’un état de guerre permanent contre Israël – comme l’avait revendiqué le Hamas – est devenue une réalité avec l’aide du gouvernement Nétanyahou.

lire aussi : une guerre de colère, sans règles ni résultats


Poursuite des combats et des négociations 

Dans les semaines qui viennent, deux mouvements contradictoires vont donc coexister, voire s’affronter : d’une part, le gouvernement Nethanyaou va poursuivre sa stratégie militaire « d’éradication » du Hamas, à travers une large destruction de la bande de Gaza. D’autre part, le gouvernement israélien, sous la pression de sa propre société et de son allié américain, essaiera aussi d’obtenir de nouvelles trêves, sans doute assez courtes, pour récupérer encore quelques dizaines d’otages…

Néanmoins, l’autonomie opérationnelle du gouvernement Netanyahou reste limitée à quelques semaines. En effet, la mobilisation générale nécessaire pour conduire une telle guerre est beaucoup trop lourde à supporter pour la société israélienne dans la durée. Par ailleurs, le risque d’escalade du conflit – notamment de l’entrée en guerre du Hezbollah à la frontière du Liban conjuguée à l’embrasement de la Cisjordanie – ne permet pas à Israël de conduire indéfiniment cette guerre. 

Enfin, l’opinion publique américaine se divise de plus en plus sur ce sujet, alors que les élections présidentielles se profilent pour début 2024. Or, Israël ne dispose d’aucun stock de munitions pour continuer ces bombardements, elle dépend intégralement de l’approvisionnement par les Etats-Unis.

À quel moment Israël sortira enfin de cette guerre déclenchée par le Hamas ?

Les deux acteurs principaux de ce conflit sont habités par une radicalité assez symétrique.

Le Hamas n’existe autant que grâce à ce conflit qu’il a provoqué et qu’il entretient consciencieusement, en radicalisant la société israélienne comme la société palestinienne.

Mais son « meilleur ennemi » est sans doute le gouvernement Nethanyaou qui s’enferme dans une logique de guerre et de destruction dont le Hamas est le principal bénéficiaire.

À quel moment l’allié américain et les pays arabes les plus importants pour cette zone du conflit, notamment l’Égypte et l’Arabie Saoudite, écarteront ces deux protagonistes au profit d’acteurs capables de dessiner un autre avenir au peuple palestinien que de préparer une prochaine guerre contre Israël ?

Residents of the Qatari-funded Hamad Town residential complex in Khan Yunis in the southern Gaza Strip, are seen as they flee their homes after an Israeli strike, on December 2, 2023. A temporary truce between Israel and Hamas expired on December 1, with the Israeli army saying combat operations had resumed, accusing Hamas of violating the operational pause. (Photo by MAHMUD HAMS / AFP)



Pour approfondir

Israël-Hamas, la fuite en avant dans la guerre de Benyamin Nétanyahou (Samuel Forey pour Le Monde)

16 commentaires sur “Israël contre le Hamas : reprise de la guerre… et après ?

  1. « L’objectif de détruire militairement le Hamas est plus que jamais inatteignable » d’après vous et je partage. Quel est donc l’objectif non avoué alors ? L’extension territoriale en se réappropriant Gaza sur le long terme, en rendant cette région non habitable ? , déconstruite et en négociant avec les parrains régionaux ? En parallèle de plus en plus de nouvelles implantations en Cisjordanie ? De nouvelles constructions à Jérusalem occupée ? Probablement. Ceci serait conforme avec le projet d’un plus « grand Israël  » version messianique et avec un gouvenement le plus à droite depuis toujours.
    Lorsque l’on constate l’option militaire imposée par Israël depuis le début, on ne peut plus parler de  » guerre au Hamas  » mais  » guerre aux palestiniens » dans leur ensemble : le nombre de victimes le prouve, les destructions des infra civiles ( école, hôpitaux, universités, centres administratifs, micro-état, infra hygiénique, eau , routes, électricité etc….).
    Enfin un point qui parait important, peu d’images des combats et des combattants du hamas ne signifient pas que la guerre de l’image est gagnée par Israël. Bien au contraire, les images sur les chaînes satellites du moyen Orient sont ravageurs pour la suite : pour les gouvernements en compromission vs leur population pro palestinien ; pour la cause Palestinienne vs ceux qui veulent l’oublier au nom du bien être pour tous par le  » business » et son ruissellement dans les sociétés civiles.
    Enfin, il ne faut surtout pas se méprendre , ce conflit actuel s’inscrit dans le temps long et là, pas sûr que Israël n’en ressorte grandie ou plus en sécurité. Il est possible que l’on revive la période 70 chaotique si des efforts ne sont pas faits pour la population palestinienne à travers une solution durable et viable ; une nouvelle génération mondiale se préoccupe de cette cause, notamment dans les pays du Nord mais pas que. En cela , le hamas a marqué des points.
    Cordialement

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  2. j’ai écouté attentivement votre analyse du statu quo ainsi que votre participation chez Rissouli, et vu que je suis de nationalité marocaine et j’habit au Maroc et que je garde les yeux ouverts sur ce qui est relayé aux médias mainstream de l’occident notamment en France, j’ai pu dégager plusieurs positions qui sont tout à fait divergentes :
    1– Les Médias mainstream qui prolifère la propagande sioniste et qui aborde en effet le conflit israélo-palestinien avec beaucoup d’alignement à la thèse sioniste, ceci est révélé par le jargon employer ( Hamas organisation terroriste, les otages israéliens et les prisonniers palestiniens, etc. ) et les invitées pro-israélien voir ceux qui ont une postions neutre du conflit, ce qui me laisse perplexe et très prudent par rapport au narratif occidental.

    2 – les états arabes, dans la majorité en faillites, signataire du « Deal d’Abraham » ou non, ont des postures relativement semblables et pas du tout classiques, le soutien inconditionnel des Palestiniens et désormais du passé et mettent dans le même sac et israélien et palestinien. Cette position crée une divergence entre peuples et autorités des pays arabes, voir une forte pression exercée sur les leaders des pays qui ont normaliser leurs relations avec Israël, le Maroc en particulier concerné par cette pression, le pays où, des le 7 octobre, les marées de manifestant sont toujours dans la rue en scandant des chants de sympathie avec la résistance palestinienne et pour une suspension immédiate des relations avec l’État hébreu, surtout celle qui concerne la coopération militaire et de renseignement. Contrairement à la société émiratie que je qualifie « d’hors sol », les autres pays – hors golf en particulier – sont en bouillante colère.

    3 – Les religieux orthodoxes musulmans et juifs : dans cette catégorie, l’un veut exclure l’autre pour des raisons purement eschatologiques, les musulmans ont depuis toujours l’idée de la fin de l’état juif et que cet état ne transcendera pas les 80 années d’existence… idem pour les juives avec l’histoire de la terre promise et le messie qui retournera là-bas… Bref, les adeptes de ces deux religions sont très nombreux, voire même le gouvernement en exercice en Israël incarne cette pensé messianique et à mon avis, ceux genre de décideur d’extrême droite resteront à la tête de l’État d’Israël sous une autre couleur politique.

    4 – Les bisounours gauchistes : Cette catégorie croit encore dans la solution des deux états, et que la paix règnera un jour entre israélien et palestinien, ce type feutré ignore ou fait semblent ignorer que les frontières palestiniennes sont grignotées par l’État d’Israël, notamment en Cisjordanie ou la construction des colonies et continuelle jusqu’aujourd’hui, sont parler de l’autorité palestinienne qui ne représente que Mahmoud Abbas dons le jeu et devenue très grand de lui. À un moment donné, je pense, le gauchisme est un « cache sexe » du sionisme !

    À mon avis, ce conflit est arrivé à sa fin dans les prochaines années ( d’ici ~2028 ), le point du non-retour a été amorcé et il faut rendre justice aux martyres palestiniens et aux refuges issus de la Nakba I dispatchés dans le monde entier, et qui ont le droit d’y retourner. L’occident de son côté a affiché un manque historique d’audace dans le traitement de ce dossier, une trahison inhérente et un soutien aveugle à l’agresseur tout ont mettent en péril le reste de sa crédibilité. Je dis ça par ce que nous dans le monde arabe nous nous attendons RIEN des Rois et présidents non souverains sur toutes les échelles, infra ou supra nationales, voir leur détraction à la cause palestinienne et dorénavant solennelle ( normalisation ). Je pose la question suivante pour ceux qui continue de qualifier Hamas de « terroriste » et Israël d’état « démocratique » : Que pensez-vous du bilan mortifère de la pseudo démocratie israélienne de 20 à 30 000 morts palestiniens contre 1 200 Israéliens tués par Hamas ? croyez-vous toujours au gouvernement israélien qui a perdu par ailleurs la guerre d’image et informationnel – au moins dans le monde arabo-musulman, voir dans le sud global – qui stipule que ».

    Le Hamas aurait drogué des otages pour qu’ils semblent « heureux » à leur libération » selon la Figaro ?
    Le dernier drame inhumain du 07-12 et de prendre en otages des refuges innocents dans une école de l’UNRWA, parmi eux des journalistes, sous prétexte de terrorisme et affiliation à Hamas. une atrocité lamentable 😦

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  3. Netanyahou et les extrémistes Juifs sont en train de plonger Israël dans un puits sans fond ! Dans le monde arabe, les sentiments antisionistes sont en train d’atteindre des sommets. Déjà 3 millions d’Iraniens ont postulé pour aller combattre dans la bande de Gaza. Les rebelles Houthis se sont « emparés » d’un cargo – avec l’aide d’un hélicoptère russe MI17 -Ces mêmes rebelles envoient des salves de missiles contre l’Etat d’Israël. Cette région est au bord d’un embrasement généralisé et Netanyahou feint de ne pas le voir !
    Pire, l’armée israélienne, ne permet pas aux convois humanitaires de pénétrer dans la bande de Gaza. Cela s’appelle une politique d’éradication des civils palestiniens, que rien ne peut justifier. Enfin on sait aussi que l’Iran fait une marche forcée pour se doter de la bombe A. Quand elle l’aura – dans peu de temps – qu’est ce qu’elle compte en faire ?

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      1. Selon l’OMS il faudrait 2.000 camions. La population de Gaza dans le besoin est de 2, 4 MILLION de personne. Israël a laissé passé 200 camions. Une goutte d’eau !

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  4. Bonjour
    Merci pour cet article et pour vos prises de position notamment hier sur C le soir.
    Je ne sais pas si cela met du baume au coeur des gazaouis de se voir légitimement défendus mais au moins cela remonte mon moral …idem d’ailleurs pour des personnalités juives qui prennent des positions fondées sur l’humanisme …merci à Rony Braumann entre autres
    A propos de l’épisode de l’hôpital à Gaza,j’ai entendu récemment que’ Israël (Tsahal)avait déjà menti dans certains conflits…comme beaucoup d’armées j’imagine.
    Pouvez vous me confirmer cette accusation ?
    Parfois dans les discussions de salon il faut avoir des arguments factuels…
    Merci

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  5. Bonjour Guillaume Ancel,
    Je crains qu’il ne soit illusoire qu’Israël accepte un arbitrage international remettant en cause sa souveraineté. Que pensez-vous de la « porte de sortie » suggérée par Michael Harari interviewé par Samuel Forey pour le Monde ?
    Vous savez combien j’apprécie vos articles, suivis depuis de longs mois et vous en remercie vivement.
    Anne-Marie

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      1. Bonjour, voici la référence demandée, vous la donnez en fin d’article « Pour approfondir »:
        Samuel Forey, corr. à Jérusalem, lemonde.fr du 2/12, 17h37.
        L’interview de Michael Hariri se trouve au dernier § de la page et en haut de la page 4.
        Comme vous voyez, je vous lis jusqu’au bout, y compris les références !
        Amicalement,
        Anne-Marie

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  6. Bonjour, je suis abonné à votre blog depuis plusieurs semaines (ce qui veut dire que j’apprécie votre analyse et votre description, assez analytique, des faits de guerre), Merci !
    J’aurai apprécié une, votre, description de l’état actuel de la situation en Ukraine…
    Très cordialement,
    Pierre PERAN

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  7. Le monde assiste, sans réagir, à la disparition de la Palestine et de ses habitants. Les résolutions de l’ONU restent sans effets. Nétanyahou restera l’homme qui a rendu sa grandeur à Israël à travers un massacre sans nom. La Cisjordanie sera vidée de ses habitants historiques sous peu. Le plateau du Golan sera propriété d’Israël.

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