À ce stade, nous ignorons plus que nous ne connaissons de cette épidémie. Ce n’est pourtant ni la première, ni la dernière fois que nous sommes confrontés à ce type de problème.
Nous sommes moins affectés en réalité par la question de santé que par la peur qui se répand à la vitesse des médias « d’information continue » : le monde s’est arrêté, seul le pape n’a pas encore réagi, mais Donald Trump nous a déjà nourris de ces réactions outrancières. Fermeture des frontières, chute des marchés, chute de tout, repli sur soi, peur des autres, peur de manquer, peur de se croiser, peur d’être contaminé…
La peur nous envahit, elle semble nous emmener vers la fin. Mais la fin de quoi ?
Le jour continue à se lever, la bourse remontera, les entreprises retrouveront des couleurs, et nous regarderons avec mépris les stocks de pâtes et de masques qui traduisent plus la peur que nous ressentons qu’une protection à laquelle nous croyons.
Et les médias trouveront alors un autre sujet de menace, et des personnes bien intentionnées continueront à instrumentaliser nos peurs, pour nous faire accepter ce que nous ne voulons pas : subir.
Alors je n’ai pas l’intention d’être phagocyté par un coronavirus, je préfère partager mon goût pour la vie avec toutes ses difficultés et mon envie de continuer à réfléchir librement.
La crainte alimente nos peurs, l’espérance nourrit nos cœurs.
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