Trump est-il complètement barjot ou simplement un peu facho ?

Alors que Donald Trump va rentrer officiellement en fonction ce 20 janvier 2025, le futur président américain multiplie les déclarations hallucinantes sur le canal de Panama, le Canada ou le Groenland, et maintenant sur les incendies qui dévastent une partie de Los Angeles, reprochant même l’homosexualité de la cheffe des pompiers…

Est-ce sa santé mentale qui déraille ou les signes manifestes d’une réflexion qui part dans tous les sens, mais qui n’a pas forcément de sens ?

Le canal de Panama appartient désormais au Panama

Concernant le canal de Panama, Donald Trump, sans soute sensibilisé à la question des droits de ce passage qui permet de relier océans pacifique et atlantique, a évoqué une solution aussi originale qu’illégale afin de limiter la charge financière pour le trafic (maritime) américain : s’emparer du canal de Panama.


Sujet historique qui ne devrait plus être une question d’actualité dans notre société où le droit est censé primer : le canal de Panama a certes été une propriété des Etats-Unis de son ouverture en 1914 jusqu’à sa rétrocession à l’Etat de Panama en 1999, mais la souveraineté de ce gigantesque ouvrage a bien été reconnue depuis un quart de siècle à l’Etat que ce canal traverse, le Panama.

Trump est-il inspiré par le comportement de Poutine ?

Trump est-il influencé par le comportement de son homologue russe Vladimir Poutine qui impose par la force (et par la guerre) ce qu’il veut contrôler ou soumettre ? L’idée même de basculer dans une société où le droit s’effacerait devant la volonté des plus puissants est très inquiétante, et cela ressemble étrangement à la tentative de coup d’Etat de 2021 quand Trump avait essayé de rester au pouvoir malgré le résultat des élections présidentielles américaines.

L’affaire du Canada est des plus étranges, car il n’y a pas de précédent ou de conflit de territorialité entre les Etats-Unis et son voisin du Nord, aussi étendu en surface mais huit fois moins peuplé. Trump affirme maintenant que le Canada aurait avantage à devenir le 51° État des Etats-Unis, sauf que personne au Canada ne l’a demandé… Quelle mouche (ou maringouin) a donc piqué Trump pour soulever une telle question ? Là aussi, la réponse se trouve probablement dans son entourage, et cela en dit long sur les sujets qui le préoccupent.



Pour Trump, le Canada et le Groenland sont « américains »

La question du Groenland, « la terre verte » qui bénéficie d’une relative autonomie au sein du royaume du Danemark, est tout aussi inquiétante. Avec le réchauffement climatique, l’exploitation des ressources (minières et hydrocarbures) attise les convoitises, alors que le Danemark et la communauté groenlandaise essaient de la gérer avec raison et surtout en considérant les conséquences environnementales sur la plus grande île du monde recouverte par d’immenses glaciers.

Les moins de 60,000 habitants du Groenland accueillent déjà une installation militaire américaine très importante, la base de Thulé (officiellement appelée Pituffik depuis 2023) qui accueille principalement des systèmes de surveillance et de détection spatiale. Le Groenland avait fait l’objet de propositions d’achat des États-Unis, la première par le président Truman en 1946 pour des raisons stratégiques. Elles avaient été très mal reçues, même si le Danemark a laissé toute facilité aux Etats-Unis pour installer des bases militaires et survoler sans restriction son territoire.

Ce qui est plus inquiétant dans la situation actuelle est l’affirmation par Donald Trump qu’il ne renoncerait pas à la force pour aboutir dans ses projets. La « force » n’étant pas dans son esprit forcément une intervention militaire (il est par nature très opposé à la guerre qu’il assimile à un « bad business ») mais pouvant recourir à d’autres leviers, des mesures de rétorsion économiques ou financières telles que le pays concerné finirait par céder.

Trump veut imposer toutes ses solutions ? Par tous les moyens ?

Ces exemples, qui peuvent sembler assez délirants dans notre société actuelle, ne doivent pas nous faire sous-estimer la dangerosité de Donald Trump et de son cercle – Elon Musk en premier lieu – qui n’ont aucun respect pour le droit dès lors qu’il dessert leurs affaires, que ces dernières soient professionnelles ou privées. Pas plus qu’ils n’auront de scrupules à avancer ainsi, comme souvent les personnes qui parlent à longueur de temps de valeurs et de grandeur pour justifier le pire en la matière.


Pour l’Ukraine, une solution au forceps…

Les discussions de l’équipe de Trump avec le cercle de Poutine concernant la guerre en Ukraine (et avec Benyamin Netanyahou pour sa dévastation de Gaza) sont déjà bien engagées. Ces équipes vont mettre en scène leurs conclusions qu’elles présenteront comme un grand pas pour la paix (des affaires) et elles les imposeront sans se soucier des attentes des Ukrainiens pour leur avenir, ni des Européens pour leur sécurité.


Les Ukrainiens, après trois années d’une guerre sanglante, sont de plus en plus convaincus qu’il leur faudra accepter (avaler ?) des concessions territoriales pour obtenir un simple cessez-le-feu de Poutine.

Dans ce contexte, nous devons nous montrer plus vigilants et réfléchis que jamais face aux manœuvres délétères de Donald Trump et de son équipe dont les Européens sont la dernière des préoccupations… Tout va maintenant s’accélérer, l’agenda de Trump s’est déjà imposé, il est temps de le comprendre et de l’expliquer.


Lire aussi : 5 questions sur les guerres en 2025





Pour approfondir,


Sondage en Ukraine décembre 2024


Au Danemark, stupeur après les déclarations de Donald Trump sur le Groenland, par Anne-Françoise Hivert (Le Monde)


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31 commentaires sur “Trump est-il complètement barjot ou simplement un peu facho ?

  1. Si Trump se comporte avec le Panama, Groenland ou Canada comme il l’a fait avec la Corée du Nord, doit-on s’affoler ?
    Ainsi, Trump et Musk (qui est la marionnette de qui ?), grands Goliaths médiatiques risquent d’accoucher d’une souris – sauf sur le plan économique où ils sont rois, donc bien dangereux tout de même.
    Mais comment réagiront les vrais dictateurs, Poutine et son maître chinois, dans leur impérialisme fou, le « légitime espace vital » cher au néo libéralisme, face à ces incontrôlables et dangereux guignols … ?
    « Chahuter » le Groenland, n’est-ce pas ouvrir la porte à l’annexion définitive de l’Ukraine par Poutine,
    L’annexion de Taïwan par la Chine et certainement plus …
    le plus grand danger n’est-il pas là ?

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  2. Il semble que la Russie ne soit pas vraiment intéressée par un contrôle américain du Groenland et du Canada. 
    Jadis elle se laissa piquer les îles Aléoutiennes à l’ouest de l’Alaska : ses poissons, ses terres sans arbres, ses volcans… Les marchands russes n’étaient plus intéressés : les espèces animales trop pourchassées (loutres) disparaissaient. Résultat : les yankees traitèrent les natifs Aléoutes, précédemment bien exploités et maltraités par les marchands russes, puis sauvés, réhabilités et christianisés par les missionnaires orthodoxes, comme ils avaient traité les tribus indiennes. 
    Serons-nous des Aléoutes ?
    Il faut que l’Europe de l’Ouest s’entende avec la Russie pour que le Groenland reste européen et le Canada canadien ! 
    En changeant les dirigeants de notre belle Europe en danger de génocide.
    Le Danemark (qui cède à la force otanienne) n’a qu’à bien se tenir ! C’est le clergé danois dévoué, lettré, loin de chez lui dans les glaces, qui a permis que les dialectes groenlandais (esquimaux) continuent d’exister. C’est le Danemark qui a découvert et construit les infrastructures sur cette terre alors hostile, qui reste bourrée de ressources à développer. 
    Les Américains, toujours là pour rafler.

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  3. Bonsoir Monsieur Ancel,

    Vous écrivez ceci :

    « L’affaire du Canada est des plus étranges, car il n’y a pas de précédent ou de conflit de territorialité entre les Etats-Unis et son voisin du Nord, aussi étendu en surface mais huit fois moins peuplé. […] »

    Or, bien qui’il n’y ait pas eu de très graves conflits de territorialité depuis la création même du Canada, en 1867, cela ne signifie pas que tout a toujours été beau dans le meilleur des mondes entre les Américains et les Canadiens.

    Voyez plutôt :

    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2131677/frontieres-etats-unis-canada-trump

    Et il ne faut oublier le litige concernant la frontière de l’Alaska, qui s’est d’ailleurs enflammé lors de la ruée vers l’or du Klondike :

    https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/dispute-des-frontieres-de-lalaska

    Continuez votre excellent travail.

    Christian Laroche

    (fier Canadien qui ne souhaite pas devenir Américain, ni ne le craint 🤪)

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    1. Avant même la constitution du Canada, j’ai souvenir de la Guerre de 1812 déclenchée par les Etats-Unis, avec des combats sur le territoire canadien. D’après les historiens d’aujourd’hui, l’invasion du Canada par les Etats-Unis était plus un moyen qu’un objectif. Mais il y eut bien invasion, et une partie des américains était bien motivée par une conquête.

      Fabrice

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  4. Oui, c’est inquiétant que les chefs des principales puissances reprennent les méthodes de l’époque coloniale ou de l’entre-deux guerres : ceci est à moi puisque j’ai la force de le prendre. Mais il faudrait un peu nuancer. Tant de choses ont changé depuis cette époque. D’abord il y a les résaux de com qui font que chaque déclaration provocante est répétée en boucle ad noséam et qu’on fini par prendre pour un fait ou une intention ce qui n’est qu’une provoc. Et les provocateurs eux-mêmes s’en droguent ! Tous les média à leurs pieds, à leur écoute !

    Avant de partir à l’assaut de l’Europe, Hitler a commencé par mettre au pas et en uniforme toute sa population. Poutine se garde bien de le faire. Au contraire il s’acharne à la fois à écraser le moindre soupçon de dissidence (preuve que celle-ci existe et l’inquiète) et pour expliquer qu’il s’occupe de tout, que tout va bien et qu’il ne faut pas s’inquiéter. Trump peut-il mettre sa population au pas, au delà de sa claque habituelle bruyante des meetings . Evidemment non.

    A-t-il le pouvoir de lancer l’armée US à l’attaque de ses voisins, d’un simple décret ? j’en doute.

    Y a-t-il aux US des pouvoirs et des décideurs qui ne sont pas prêts à avaler un accord léonien avec Poutine ? Pour moi, c’est évident.

    Sur le dossier ukrainien, on oublie un peu vite le troisième larron : Zélensky (et son équipe). Il suffit de revisionner son parcours depuis sa première visite, jeune débutant assis timidement sur l’angle du fauteuil à la Maison Blanche avec le chef de guerre d’aujourd’hui. Il a beaucoup appris. Vous avez dû remarquer l’évolution de son vocabulaire , adapté à Trump mais sans rien abandonner. Et Trump, par ses foucades, ses coups de gueules et ses exagérations est aussi abusable que manipulable

    Si la guerre dure encore aujourd’hui, ce n’est la décision ni de Poutine, ni celle de Biden, encore moins celle de l’Europe mais d’abord la décision de résister de la population ukrainienne dans sa grande majorité associé à la détermination et au sens de l’organisation de son président. Il n’y a pas que Poutine qui affirmait que l’affaire serait pliée en trois semaines. On comprends très bien la haine des poutinophiles contre Pantalonkaki qui a fait dérailler leur machine.

    N’effacez pas si vite Zélensky. Une partie d’échecs ne se joue pas seulement avec la Dame et les deux Tours

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  5. Trump agite les eaux boueuses pour essayer de trouver de l’or. Ses tamis sont les réseaux sociaux. C’est (aussi) un homme de télévision. Il utilise les méthodes journalistiques provocatrices pour tenter d’avoir des réponses. On peut éventuellement penser que ses surenchères territoriales lui serviront de monnaie d’échange avec celles de Poutine. C’est un manipulateur. Mais il oublie qu’un président doit avant tout apaiser le monde. Il ne cherche pas la paix, mais la pacification par l’imposition de son autorité… bien entamée par ses pitreries et autres outrances. Mais il représente bien l’héritage criminel d’une part non négligeable de ceux qui ont construit l’Amérique en fuyant l’Europe où ils auraient été poursuivis pour leurs crimes. Le lobby sur les armes en est aussi le reflet.

    Musk est un ingénieur génial, un manager évident tant que son pouvoir n’est pas contesté et qu’il tient le pouvoir par sa fortune accumulée,. Mais c’est un politique imbécile qui fut formaté par l’apartheid sud-africain. Il croit pouvoir avoir une solution à tout. En réalité on voit sur nos écrans un gamin qui s’excite et fait des cabrioles autour de « l’homme fort » des États-Unis. Il croit que le monde est une entreprise comme une autre. On a du mal à faire le lien entre l’ingénieur manager et le pitre politique au-delà de ses intérêts économiques. On a tort de lui accorder autant d’importance politique. Il devrait s’appliquer la réponse qu’il a faite à Trudeau au lendemain de sa démission quand il a contesté que le Canada puisse devenir le cinquante et une n-ième état des USA. « Ma belle tu n’es plus le gouverneur du Canada« . Musk n’est pas non plus le gouverneur des USA. « Ma belle » fut d’ailleurs l’une des expressions de Poutine adressées à Zelensky. Ces homophobes expriment de façon sous-jacente qu’ils auraient des visées homosexuelles larvées sur leurs voisins.

    Poutine est un névrosé qui vit dans son ressassement soviétique, abuse de son pouvoir sur tous les autres névrosés de l’époque soviétique, dont le principal symbole est pour moi l’arrière petit fils de Tolstoï, un mélange d’oligarque, de rémanences Tsaristes et de logique soviétique de Shadok. Poutine me fait penser à ces congolais de la SAPE (Société des ambianceurs et des personnes élégantes) qui n’ont pas un rond, aucune éducation, mais s’habillent comme des cadres supérieurs extravagants avec des chaussures de clown et dont on se demande où ils trouvent l’argent pour s’habiller ainsi. Avec son PIB russe équivalent à celui d’un état européen moyen, il prétend être l’égal des USA, alors que son projet d’envahissement de l’Ukraine a été mis en échec par un peuple dirigé par un « comédien ». Il subit le revers de l’auto-intoxication des propagandes soviétiques qui avaient masqué que la force de l’Union soviétique reposait en grande partie sur les Ukrainiens. Apparemment, si on en juge par le résultat de sa guerre, l’Ukraine représentait 48 % de la force de l’URSS. Ceci explique cela. La Russie sans l’Ukraine c’est un pays décapité ! mais c’est trop tard.

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    1. Attention : Trump n’utilise pas des méthodes journalistiques. Il utilise des méthodes de divertissement. La différence est majeure. Qui, quoi, où, quand, comment, avec sources vérifiées. Il n’utilise que le bruit.

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      1. Je suis souvent choqué par certains interview « journalistiques » qui utilisent des exagérations, des opinions controversées, du harcèlement, etc. pour faire parler l’interviewé. De ma lucarne ce n’est pas très différent.

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      1. Je n’ai pas de réponse précise. Dans mes apprentissages sur la conquête de l’Amérique par les Européens, j’ai retenu que parmi les colons, il y avait des criminels qui fuyaient l’Europe pour se mettre à l’abri. Parmi ces colons, il y avait aussi des aventuriers, des gens qui espéraient une vie meilleure, des idéalistes, des missionnaires, etc.

        Je pense que ces criminels ont fortement participé à la culture violente qui règne aux USA, ne serait-ce que la « trace » du lobby des armes, ou du suprémacisme blanc, etc.

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  6. Avant tout, mes meilleurs voeux à tous en espérant que 2025 nous apporte un peu de paix. Mais quand deux voyous, un stalinien pur jus qui se fout de tout et de tout le monde, et un nazi qui s’ignore (ou presque) vont décider du sort d’un pays sans même le consulter (cela ne vous rappelle-t-il pas quelque chose ? Les Sudètes en 1938, par exemple) on court tout dtoit à la catastrophe car il ne peut y en avoir qu’un seul. Et, comme toujours, les Européens regardent passer les mouettes. On s’indigne, on pousse des cris d’orfraies… et alors ? Vous croyez que ces deux salopards, ces deux chefs de gang nous écoutent ? Bien sûr que non. Quand comprendrons-nous que baisser la culotte à chaque fois qu’un de ces deux salauds l’ouvre ne fera jamais avancer les choses ? On ne discute pas avec des brouettes, on les pousse hors de notre chemin, et il est grand temps d’y penser sérieusement si l’Union Européenne veut continuer à vivre. Réveillons-nous, mes amis, car nous sommes les prochains sur la liste de ces deux tarés. Quant à trump, ce n’est pas lui qui m’inquiéte, ce sont surtout tous ceux qui travaillent dans son ombre, car, eux, sont intelligents pour notre malheur.

    A part, ça bon courage à tous !

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  7. Les USA, au faîte de leur puissance lors des guerres du golf ou d’Afghanistan ont traqué les terroristes, et au besoin les ont inventés. Un terroriste, dès qu’on l’a désigné, on se doit de l’éliminer.

    A l’époque, j’avais été frappé de voir comment Poutine a embrayé sur cette dialectique prometteuse, pour justifier ses propres exactions. Les USA, phare du monde, ont fait un bon boulot de désinhibition.

    Et vite créé d’autres émules.

    Aujourd’hui il semble bien que Poutine, maitre du temps long, renvoie l’ascenseur et inspire Trump.

    Où vont ils s’arrêter à force de se faire la courte échelle ?

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    1. « Un terroriste, dès qu’on l’a désigné, on se doit de l’éliminer. » Vous oubliez le complément de la phrase : celui qu’on a éliminé ne peut être qu’un terroriste

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  8. Merci beaucoup pour cet article… ce que je vois surtout c’est que ces propos de TRUMP, de prédation sur des territoires extérieurs aux USA confortent totalement les prédations prévues et en cours : de la Russie sur l’UKRAINE, de la CHINE sur TAIWAN… C’est totalement aberrant…

    Donc c’est la loi de la jungle, un point c’est tout !

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  9. oui, c’est un fou et les acolytes de son cercle également. Ils ne sont animés que par l’appât du gain et leurs intérêts personnels. (Elon Musk se garde bien de déclarations insultants vis-à-vis de personnalités chinoises, car il ne voudrait pas risquer la nationalisation de ses immenses usines en Chine) Semblables à ceux des années 30 qui ont essayés de mettre l’Europe a leur profits personnels. Car malheureusement il y a des gens ensorcelés par des discours démagogues encore aujourd’hui. Pourtant, le passé nous a fait voir les conséquences de cela.

    c’est pourquoi les voix du bon sens doivent être plus fortes pour que tout le monde les entend

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  10. Pour répondre à la question du titre, Trump est gâteux ET complètement facho. C’est une sale petite brute comme nos jeunes enfants doivent supporter dans les cours de récréation, un «bully » comme disent les Américains. Exactement comme Poutine. Il y en a juste un qui est moins gâteux et plus malin que l’autre.
    Et nous allons juste assister impuissants et bêtes à la bagarre de ces deux crapules.
    Pauvre Europe !

    PS. Merci pour cet article forgé au coin du bon sens.

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    1. Vous avez raison car un « ou » peut ne pas être exclusif. Combien de temps le sera-t-il est la seule question car je doute tout de même que tous les représentants et sénateurs approuvent toutes ses velléités ou y consacrent des fonds sans lesquelles elles resteront vaines.

      Nous ne sommes pas mieux inspirés en Europe et même dans l’hexagone (vues nos incuries envers nos DOM/TOM), incapables de nous mettre d’accord même à l’égard de nos adversaires ou concurrents.

      Pour restreindre notre périmètre, nous comportons nous mieux envers nos partenaires quand toute occasion est bonne pour nous montrer accueillants sans retour et au contraire en essuyant les camouflets les uns après les autres ?

      Nous organisons notre impuissance par de grandes déclarations sans actes ou au contraire par des actes irréfléchis comme de tenter d’expulser des indésirables.

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  11. Hier, Jean Chrétien, ancien Premier ministre du Canada, a publié, à l’occasion de son 91e anniversaire, une lettre adressée à Donald Trump.

    https://www.lapresse.ca/dialogue/opinions/2025-01-11/lettre-de-jean-chretien/trump-a-unifie-les-canadiens-plus-que-jamais.php

    Dans cette lettre, il ne parle ni du « milliardaire » ni du « président élu », mais tout simplement de « Donald Trump » et de « Trump ». Et il remet les pendules à l’heure.

    Il expose les faits, sans crainte de représailles. Il a raison. Trump a commencé par évoquer l’imposition de tarifs douaniers de 25 % sur toutes les exportations en provenance du Canada et du Mexique, pour résoudre la crise des migrants et des opioïdes infestant son pays.

    Trudeau est allé le rencontrer à Mar-a-Lago et a abordé plusieurs sujets. Il est revenu tout fier. La rencontre a été positive, disait-il. Mais a-t-il indiqué à Trump que la protection des frontières, quant à ce qui entre aux États-Unis, relève des États-Unis? Le Canada protège ses frontières contre ce qui entre au Canada (les armes illégales, par exemple), pas ce qui en sort. Depuis cette rencontre « positive », Trump et Musk manquent de plus en plus de respect envers Trudeau et notre pays.

    Face à la soumission du Canada, Trump est passé à autre chose : les États-Unis « subventionnent » le Canada à hauteur de 200 milliards par an. Il veut parler de la « balance commerciale », qui n’a rien d’une subvention et qui est en fait de l’ordre de 100 milliards. Il y aurait une façon très simple de résoudre ce problème : cesser de lui vendre notre énergie, dont il a besoin. Mais pouvons-nous le faire?

    Trump sait-il que nos économies sont tellement intégrées qu’une pièce de voiture peut traverser jusqu’à neuf fois les frontières entre nos trois pays? Quelles seront alors les conséquences des tarifs douaniers imposés sur l’aluminium sur le prix de vente final d’une voiture?

    Il faut arrêter de donner de l’importance aux propos loufoques d’un personnage narcissique à outrance. Plus on en parle, plus il délire.

    Quant à la relation Trump-Musk, combien de temps peut-elle durer? Musk fraie avec l’homme le plus puissant de la planète et Trump, avec l’homme le plus riche du monde. Il y a fierté mutuelle, mais la lune de miel re risque-elle pas de prendre fin lorsque le plus puissant prendra ombrage de la place de plus en plus importante que prend le plus riche, mégalomane à ses heures, dans les affaires mondiales?

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  12. Les Américains ont visiblement élu en Trump un nouvel Hitler, jumeau de Poutine. Avec leur frère Xi Jinping, ils mettent l’avenir du monde en grand danger. La bêtise, le mensonge, et l’ego sont leurs seuls ressorts. Et leurs cousins islamistes rêvent de prendre part au concert lugubre qu’ils nous préparent.

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  13. Trump n’est certainement pas le seul dirigeant mondial complètement  » barjo ». Ne les comptons pas sur nos doigts car nos 2 mains et autres n’y suffiraient pas.

    Ce qui est inquiétant, pour l’Europe et le reste du monde, c’est l’équipe qu’il forme autour de lui pour diriger les USA et à son image bien évidemment.

    Son affidé Elon Musk est un « influenceur « dangereux mais en règle sur son passeport donc inexpulsable et il en jouit.

    Attendons le 21 janvier prochain pour en connaître la suite.

    S Cazeneuve

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  14. Il est barjot! Il s’exprime à la manière d’un pochard qui aurait passé sa journée au bistrot et qui sous l’emprise des eaux fortes se met à refaire le monde en étant persuadé d’être le seul à pouvoir le faire! Je trouve que la démocratie a pris un sacré coup dans l’aile aux Etats Unis sans parler de chez nous en France et aussi dans d’autres pays d’Europe et bien sûr en Israël! Tous ces pouvoirs laissés à des individualités me fait peur.

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    1. Le désir fou de Croissance sur une planète aussi petite que la nôtre, où tout a déjà été distribué, conduit à l’hystérie.
      Qui, elle, dans une logique ultra concurrentielle, amène au pouvoirs des « guerriers », des barjots, qui ne supportent plus l’opposition, le compromis, le vivre ensemble et finalement la démocratie.
      Le fou sur son trône désignera au « bon peuple » un ennemi extérieur (ou intérieur, cela c’est déjà vu …) et la grande saignée recommencera ! danger !

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  15. Pas de nouvelles infos dans cet article, mais ça fait du bien de lire quelqu’un qui s’interroge dans les mêmes termes que soi.

    Si le monde devait survivre, l’histoire retiendrait peut-être que le 21 ème aura été celui de la fin de la démocratie.

    Nous aurons bientôt d’autres problèmes (approvisionnement, survie dans un monde dont les ressources vitales sont détruites…)

    Courage.

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  16. Voyons voyons…. que nous dit Cassandre ? Trump veut l’integralite du continent nord americain, par la force s’il le faut. Poutine veut l’integralite du continent europeen (le vieux reve de staline) par la guerre surement.Les deux monstres signent un pacte de non agression (un coco et un nazi, ca rappelle quelque chose….). Chacun dans son pre carre. Une armee europeenne inexistante (nous sommes une societe de bisounours et de oui mais). Je renvoie aux previsions du Club de Rome de 1982. Belle fiction, non ? Un scenario digne des meilleurs films catastrophe…

    allez, bon vent a tous

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