Gaza, le bilan « difficile mais essentiel » d’un carnage

L’opération israélienne lancée par le Premier ministre d’extrême-droite, Benyamin Netanyahou, en riposte à une attaque terroriste du Hamas le 7 octobre 2023 (1,400 morts et disparus/otages) n’est pas encore terminée, cependant il est « difficile mais essentiel » d’en dresser un premier bilan.

En 9 mois ½ d’une offensive militaire contre la bande de Gaza d’une rare ampleur compte tenu de la faible dimension du territoire concerné (365 km2), le bilan humain est dramatique. A ce stade, les estimations varient entre 80 et 180 mille morts, auxquels il faut rajouter un coefficient de 3,5 fois plus de blessés. La population de la bande de Gaza était estimée au début de cette guerre à un peu moins de 2,4 millions d’habitants.


Hypothèse basse : 80,000 morts et 15% de la population gazaouie blessée ou tuée

80,000 morts et 280,000 blessés, soit 360,000 victimes de cette guerre (15% de la population) est l’hypothèse basse que j’avance, sur la base d’une estimation des dommages directs des bombardements (bomb damage assessment).

Tsahal, l’armée israélienne, a conduit en moyenne 300 bombardements par jour jusqu’à début juin puis elle aurait diminué son rythme de moitié ce dernier mois, faute de cibles… Avec un trend de 9,000 bombardements par mois (artillerie, missiles et bombes), le bilan sur la durée du nombre de morts est de cet ordre : 9,000 morts / mois avec une réduction au mois de juin, soit plus de 80,000 morts à mi-juillet.

Lire aussi : Offensive contre Gaza, un bilan catastrophique pour Netanyahou, quelles conséquences pour Israël ?

Avec un effectif de miliciens du Hamas (toujours difficile à estimer) de moins de 30,000 combattants, cela veut dire que l’offensive Netanyahou a fait environ 90% de dommages collatéraux (près 300 mille morts et blessés pour 30 mille cibles), ce qui n’est pas étonnant dans une opération qui a consisté principalement à bombarder un camp de réfugiés de forte densité et sans aucune possibilité d’échappement pour la population civile.

Le taux de victimes collatérales est un indicateur sensible, que Tsahal a soigneusement décompté pour que le pouvoir politique (ie Netanyahou) assume la responsabilité d’une campagne militaire qui relève du crime de guerre de grande ampleur, du fait de l’absence délibérée de protection de la population civile par rapport aux cibles visées.

Hypothèse haute : 180,000 morts et plus de 30 % de la population gazaouie blessée ou tuée

180,000 morts et 630,000 blessés, soit 810,000 victimes de cette guerre (33% de la population) est l’hypothèse publiée dans la très sérieuse revue médicale The Lancet qui intègre les victimes indirectes liées à la situation de guerre et à la catastrophe humanitaire engendrée par cette opération militaire, l’acheminement de toute aide efficace étant consciencieusement empêché par le gouvernement israélien. Cela relève du crime contre l’humanité d’avoir fait obstruction à cette aide humanitaire tandis que la tentative américaine de l’acheminer par la mer n’a pas fonctionné.

Nous pouvons donc avancer qu’entre 15 et 30% de la population gazaouie aura été tuée ou blessée du fait de cette opération Netanyahou.

Gaza, Le nombre de morts est largement sous-estimé (Théophile Simon dans La Tribune de Genève)

A l’argument contradictoire des chiffres de l’état-civil palestinien qui affiche « seulement » 40 mille morts, je rappelle qu’il faut commencer par lire ce bilan jusqu’au bout (car il ajoute notamment 15 mille « disparus ») et qu’il ne comptabilise que les morts que l’état-civil a pu enregistrer, pas ceux qui sont ensevelis sous des immeubles effondrés par les bombardements.

Cet argument des chiffres du Hamas m’est souvent opposé par… des partisans de Netanyahou qui semblent oublier que l’état-civil est contrôlé par le Hamas et que je ne relaye jamais la propagande d’une organisation terroriste, tandis qu’eux s’en servent volontiers lorsque cela arrange leurs affaires, pour « décrédibiliser » toute analyse qui n’irait pas dans leur sens (unique).


Aucun des objectifs affichés de cette opération Netanyahou n’est réalisé, ni réalisable

Benyamin Netanyahou avait promis en premier lieu de « détruire militairement le Hamas » (qu’il avait pourtant privilégié et laissé proliférer dans la bande de Gaza). On ne peut pas reprocher cet échec à Israël qui connaît les arcanes de la lutte anti-terroriste et qui sait parfaitement éliminer un dirigeant, même à l’étranger, sans raser un quartier de la ville.

Cet objectif était irréalisable depuis le début et Tsahal ne s’est pas privé de le dire à un Premier ministre extrémiste qui n’a rien voulu entendre, pas plus que les alertes le prévenant de l’imminence d’une opération du Hamas avant le 7 octobre. Le Hamas est certes affaibli, mais l’opération Netanyahou lui garantit son recrutement et sa place incontournable dans l’affaire palestinienne pour les 20 prochaines années…

L’opération devait permettre en deuxième lieu la libération de tous les otages (il en reste environ 110 à ce stade), mais Netanyahou n’avait pas précisé dans quel état ils reviendraient. Après de tels bombardements et l’échec systématisé des négociations de cessez-le-feu, on peut estimer qu’il reste désormais moins de 30 otages en vie… et dans quel état ?

Lire aussi : Gaza, pourquoi Netanyahou fait tout pour empêcher un cessez-le-feu ?


Aucun avenir pour cette opération, sauf pour Netanyahou ?

J’ai écrit à plusieurs reprises que l’objectif réel de Netanyahou, qui est fou mais loin d’être idiot, n’est pas de se débarrasser du Hamas mais de ravager la bande de Gaza pour contraindre peu ou prou les Palestiniens qui auront survécu à ces mois d’enfer de quitter leur territoire aussitôt qu’ils en auront l’opportunité, à défaut de la possibilité.

Netanyahou offrira ainsi la bande de Gaza à une nouvelle colonisation, qui fait trembler jusqu’à sa propre armée, parfaitement consciente que la situation sur ce territoire deviendrait alors un théâtre de guerre permanent.

L’autre ambition de Netanyahou est probablement plus personnelle, et les événements récents l’incitent à persévérer : rester au pouvoir grâce à la guerre jusqu’à l’arrivée de son ami Donald Trump à la Maison Blanche, les élections présidentielles américaines s’approchant désormais à grands pas (le 4 novembre dans moins de 4 mois). Netanyahou imagine ensuite pouvoir compter sur un soutien inconditionnel des Etats-Unis et probablement se lancer avec leur appui dans une nouvelle guerre, pour réduire l’Iran.


Des extrémistes qui nous emmènent sur les chemins de la haine et de la défaite

L’avantage avec les extrémistes est qu’ils sont assez prévisibles, tandis que nous ne cessons de nous bercer d’illusions quant aux objectifs qu’ils poursuivent réellement du fait de leurs discours pourtant cousus de fil blanc.

En France, Jordan Bardella et Marine Le Pen nous ont menti de manière éhontée en prétendant pendant les élections législatives vouloir s’opposer à l’offensive russe contre l’Ukraine : Bardella est désormais à la tête du groupe parlementaire européen « patriote » poutinien avec le sympathique Viktor Orban et il vote contre toute initiative qui aiderait l’Ukraine à se défendre.

Aux États-Unis, Donald Trump se pare de toutes les vertus, il se voit même rassembleur et défenseur de la démocratie, après avoir échappé à un attentat, mais il s’empresse de prendre pour colistier le sénateur Vance connu pour ses positions plus extrêmes encore…

Lire aussi, sur la tentative d’assassinat de Donald Trump, le remarquable article de Michel Goya « civil war » dans la Voie de l’épée


Israël est en grand danger, tant qu’il sera gouverné par un extrémiste belliqueux pour qui la paix n’est pas un objectif. Et le monde entier demandera des comptes à l’Etat hébreu quand celui-ci devra expliquer comment, pour défaire une organisation terroriste de moins de 30,000 personnes, il a lancé une guerre inutile qui aura fait entre 10 et 20 fois plus de victimes. En termes militaires, l’opération Netanyahou ne relève pas de la guerre, mais du carnage.


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30 commentaires sur “Gaza, le bilan « difficile mais essentiel » d’un carnage

  1. « Bonjour Jean-Michel, personne ne dénie le droit d’Israël de se défendre, »

    SI !Les juristes en droit international.

    Israël est une puissance occupante. Elle n’a pas de droit à se défendre.

    Ce sont les Palestiniens en état d’occupation qui ont un droit reconnu à se défendre contre l’occupation.

    Je vous conseille de parfaire votre éducation en matière de droit international.

    Vos lacunes gâchent la qualité excellente de votre travail d’analyse militaire.

    Bien cordialement,

    Dr Tebache

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  2. Comme certains journalistes l’ont déjà mentionné, les données du Lancet proviennent, non par d’un article évalué par un comité de lecture, mais d’une lettre ouverte. L’information mentionnée dans cette lettre peuvent être exactes, comme elles peuvent être partiellement ou totalement inexactes. Il ne faut pas non plus tomber dans le fétichisme du « journal sérieux. » Tous les journaux sérieux ont commis de grossières erreurs de temps à autres. Le New York Times a d’abord publié comme vraie la nouvelle du bombardement d’un hôpital gazaoui ayant fait des centaines de morts https://www.nytimes.com/2023/10/17/world/middleeast/gaza-hospital-explosion-israel.html. Nouvelle démentie quelques jours plus tard. Le 29 juillet 2024, le Washington Post a publié une photo des funérailles des enfants druzes tués à Majdal Shams dans un article dont le titre était: Israel Hits Lebanon. Erreur reconnue peu après. Ce qui ne signifie pas que ce soit le cas de la lettre ouverte à The Lancet.

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  3. Bonjour Monsieur Ancel,

    Merci de nous donner des chiffres réalistes que malheureusement, personne d’autre ne veut mettre en lumière.

    Ce défaut rend, en apparence, moins graves les crimes de l’armée et du gouvernement d’Israël qui continuent leur œuvre funeste impunément et sans aucune entrave. La crédibilité de la communauté internationale en prend pour son rhume.

    L’argument du droit d’Israël de se défendre, déjà mis à mal par les chiffres « officiels » du Hamas, est dorénavant, au regard des chiffres réalistes, tout à fait dénué de fondement. On n’est plus dans la défense, mais dans la contre-offensive de l’ordre du canon pour tuer une mouche.

    Les auteurs de crimes contre l’humanité ne sont pas, dans les faits, tous mis devant leurs responsabilités de la même manière ni avec les mêmes conséquences.

    C’est en effet facile de faire arrêter, juger coupable et condamner un ex-dirigeant africain, mais d’autres ne sont pas inquiétés et sont même soutenus par la communauté internationale. Je comprends de plus en plus les pays africains de se distancer du « Nord ».

    Les gens qui appuient encore Israël aujourd’hui sont ignorants, inconscients ou imbéciles, surtout que Tsahal assuré le recrutement du Hamas ou de ce qui pourrait le remplacer pour au moins deux générations.

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  4. On comprend bien que pour beaucoup de pro-Poutine, le sort de la Palestine ne soit pas une priorité. Que la réalisation de Eretz Israël ne soit pas la menace prioritaire.
    Que l’avenir de l’Europe et la fin de la civilisation chrétienne européenne ne se jouent pas au Moyen-Orient.

    Il serait intéressant de connaître la conviction profonde de Poutine à propos du génocide du peuple Palestinien. Est-ce que sa proximité avec les loubavitchs et la très importante population russe en Palestine occupée viennent influencer son jugement ? Est-ce que son soutien à certains pays arabes se complétera d’un soutien direct de la Palestine. ?

    Il semble que les USA aient pris leur responsabilité en s’apprêtant à faire élire Trump pour continuer et renforcer leur soutien de l’entité sioniste et que Poutine continuerait d’utiliser, au maximum et avec certaines limites, ses proxys pour aider à minima la Palestine.

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  5. Vous évoquez souvent les tueries, crimes et destructions commises par Tsahal dans la bande de Gaza suite aux massacres du 7 octobre. Ces horreurs semblent en effet condamnables.

    Mais quid des solutions ? Que peut faire Netanyahu tant que le Hamas renonce à reconnaître Israël, n’aspirant qu’à l’élimination de l’État hébreu ? Comment peut-il faire libérer les otages ? Comment lutter « proprement » contre les combattants du Hamas quand ces derniers ne portent pas d’uniforme, se cachent dans les écoles, les hôpitaux, se mêlent à la population ?

    Israël a quitté la bande de Gaza en 2005. À la tête du territoire, le Hamas en a profité pour s’armer à tout va, construire des centaines de km de tunnels, puis une vingtaine d’années après il attaque Israël. Ce dernier comprend la leçon, il ne veut pas que cela se reproduise. La grande majorité de la population gazaouie soutient le Hamas.

    Si le gouvernement de Netanyahu chutait, qu’est-ce que cela changerait à long terme pour la population ? Le Hamas ne cherchera toujours t-il pas à éliminer l’État d’Israël ?

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      1. Les Palestiniens de la bande de Gaza ont porté au pouvoir le Hamas et le soutiennent majoritairement. Oui, le gouvernement israélien a eu tort de faire confiance à cette organisation terroriste, tort d’ignorer les multiples informations l’alertant de l’imminence d’une attaque. Oui, il a tort de défendre l’installation de colons en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Les extrémistes ultra-orthodoxes comme Smotrich aux Finances et Ben-Gvir à la Sécurité, visent même la totale conquête du territoire cisjordanien. Toutes ces occupations sont illégales, contraires au plan de partage voté par l’ONU en 1947, et réprouvées par la communauté internationale.

        Mais non à la critique unilatérale contre les responsables politiques israéliens. C’est le Hamas qui détient les otages, non Israël. Israël est aujourd’hui menacé par le Hezbollah et par le Hamas, tous deux soutenus par l’Iran, et œuvrant pour la destruction de l’État hébreu et l’instauration d’un État islamique. Ils ne changeront pas d’idéologie, partagée par la majorité de Palestiniens. Et les responsables du Hamas se moquent du sort de la population, ils ont détourné une grande partie de l’aide humanitaire. Que peut faire aujourd’hui Israël face au fanatisme du Hamas ? Le problème me semble insoluble. Les deux camps, Palestiniens et Israéliens, craignent chacun d’être tués ou expulsés par l’autre. Ils ont chacun leurs torts, telle est la réalité. En tout cas, pour avancer, il faut d’abord la dire, la reconnaitre.

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      2. le gouvernement israélien a eu tort de faire confiance à cette organisation terroriste

        Depuis des décennies, les gouvernements israéliens ont favorisé le Hamas appelant à la destruction d’Israël, au détriment de l’OLP, le mouvement palestinien historique qui avait fini par reconnaître Israël. Ceci avant même l’évacuation de la Bande de Gaza, quand Israël était puissance occupante.

        Pendant des décennies, le spectateur que je suis ne comprenait pas cette bizarrerie. Avec le recul, c’est désormais toujours plus clair : favoriser des adversaires avec lesquels on peut légitimement refuser toute négociation, et ainsi préserver une situation qui en arrange plus d’un, de part et d’autres.

        Fabrice

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  6. Quelle solution pour Gaza ? La chute du gouvernement Netanyahou.

    Quelle solution pour l’Ukraine ? La disparition de Poutine et ses affidés.

    On peut rêver.

    L’extrême droite française n’a pas réussi le kidnapping qu’elle espérait à l’Assemblée Nationale.

    Alors de bonnes choses peuvent encore arriver.

    S Cazeneuve

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  7. Cher Guillaume, excellent texte, appuyé sur des sources solides mais qui laisse désespéré. Quand cessera le martyre des Palestiniens ? La France n’a toujours pas reconnu leur État. Et les Russes se frottent les mains car la passivité occidentale face à Netanyahu leur offre le très précieux argument du deux poids deux mesures. L’élection de Trump serait une catastrophe de grande ampleur.
    Amitiés

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  8. Le carnage, ce sont bien les palestiniens qui l’ont perpétré le 07/10/2024.

    Le reste ne sont que les effets de la guerre qu’ils ont provoquée et dont ils se sont réjouis. Et de beaucoup de propagande mensongère dont ils ont l’habitude, relayée par nos médias épris d’islamo-gauchisme et de fascination pour le terrorisme islamique. De couardise et de naïveté aussi à l’égard de la communauté musulmane immigrée qui pratique la taqiya sans retenue.

    Tant que tous les otages n’auront pa été libérés vivants, Israël a toute légitimité pour poursuivre ses recheches avec son armée. D’autant que l’on sait que la population palestinienne est complice du hamas pour les cacher … tout en pleurant devant les caméras …

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      1. Si à la guerre il ne serait pas permis de tuer, ce serait merveilleux.

        Malheureusement, tout le monde tue à la guerre, permis ou pas. C’est ainsi depuis la nuit des temps.

        Si les palestiniens ne veulent plus de morts, qu’ils libèrent les otages. Mais ils aiment la guerre, alors …

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    1. Autant de poncifs en si peu de mots, c’est rare pour être souligné….

      Un carnage le 07 Octobre ?? Oui, tout être humain doué d’un minimum de raison et de d’humanité doit pouvoir le dire et le reconnaître… Nier que la réponse de l’Etat d’Israël en est un bien pire, avec des bombes qui déchiquètent des femmes, des enfants, des journalistes, des humanitaires, dans des proportions totalement inhumaines, est une preuve d’un total parti pris ou d’une malhonnêteté nauséabonde… Mais quand on tient les propos qui sont les vôtres, on ne cherche pas l’objectivité et le débat serein, on est juste dans l’idéologie.

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  9. gaza quel massacre,et pourquoi = pour assouvir l,esprit de veangence que subit les gens de ce coin de terre depuis des dizaines,voir des centaines d,annees,et c,est loin d,etre terminee jean rolland

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  10. Bonjour Guillaume,

    Eu dela de l’horreur des chiffres du carnage a Gaza, le refus de la plupart des pays occidentaux a condamner Israel
    rends leurs arguments en faveur du soutient que l’Europe et les Etats Unis apportent a l’Ukraine inaudible. Cette politique de “deux poids deux mesures” est certes hypocrite (quid novo?), elle détruit jour apres jour, mois apres moi toute prétention des Etats Unis, de l’UE et du Royaume Uni a etre “écoutée” dans le monde.

    Amities
    Francis

    Francis Ghiles
    Visiting Fellow Kings College Londres
    Senior Researcher
    Barcelona Centre for International Affairs
    Member of the Frontier Energy Network

    https://www.cidob.org/en/experts/francis_ghiles

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  11. Guillaume,

    Vous avez méticuleusement dépoussiéré le béton ce qui permet de mieux voir les victimes de ce carnage effroyable et inutile -donc idiot. Un bilan humain bien défini par The Lancet ; une situation politique passée au crible par vos soins qui met en lien ceux qui aiment mettre le feu aux poudres et souffler sur la braise tandis que les autres vont au charbon. Les faits sont là pour une réalité qui nous saute à la vue. Puisse-t-elle éveiller les consciences à temps.

    Un article qui sera très utile dans un avenir proche sans aucun doute.

    Remerciements.

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