VERBATIM sur « Rwanda, la fin du silence »

Rwanda, la fin du silence, Belles Lettres

Claude, moine cistercien, il était à Kigali au moment du déclenchement du génocide. Il écrit de Notre Dame des Neiges, en Ardèche.
« je vous dois un grand merci pour votre témoignage courageux, mais bien nécessaire pour crever le nuage de mensonges. »

Clotilde, étudiante
« C’est, pour moi et pour ma génération, ainsi que celles qui arrivent et celles qui existent depuis 25 ans, quelque chose d’essentiel. Nous avons besoin de savoir ce qui s’est passé, et pas seulement au Rwanda. J’espère sincèrement que la situation va évoluer rapidement. »

Un enfant dans la tourmente, Rwanda 1994

Joseph, ancien compagnon d’armes du 1º Spahi
« Je sais que tes écrits sont controversés, c’est la preuve que la vérité n’est pas bonne à dire.
Nous avons été engagés, dans ces conflits, avec des responsabilités différentes, mais nous avons la même perception des évènements. »

Madeleine, rescapée et journaliste
«  Je dois t’avouer que j’avais une certaine appréhension en l’ouvrant. Ces dernières années j’ai eu du mal à lire tout ce qui concerne le génocide et le rôle de la France. Ca réveille en moi un sentiment de tristesse, d’impuissance et de révolte stérile.
J’ai été agréablement piégée par ton écriture. Par moments, mon esprit s’égarait et j’avais l’impression de lire un récit d’aventure humaine ou plutôt inhumaine et non celui de l’extermination des miens et de la trahison de mon deuxième pays. Je voudrais tout simplement te dire « Merci ». »

Malick, officier saint cyrien, Côte d’Ivoire
« Avoir votre témoignage sur les cas de conscience que peuvent nous poser notre engagement dans l’armée est une chance incroyable pour le jeune officier que je suis.
Je vous envoie tous mes encouragements dans votre combat pour la vérité. Il est rare d’avoir l’audace, d’avoir un esprit critique dans l’armée et surtout dans la communauté de Saint Cyr. »

Camp de rescapés de Nyarushishi, Rwanda 1994

Roland, cheminot en chef
« Ton analyse politique sur les similitudes Turquoise / siège de Sarajevo me parait tout à fait pertinente .
Peut être le temps est il venu pour que la vérité apparaisse, grâce à la génération de dirigeants plus jeunes qui privilégieront l’intérêt du retour d’expérience, source de progrès, par rapport au confort de ceux qui ont décidé sans assumer en 1994. »

Thibaut, culture britannique
« Votre démarche est indispensable, et je pense en comprendre les (nombreuses) raisons. La France n’est pas un pays qui aime beaucoup l’autocritique et le pouvoir/société y est bien trop centralisé/ enfermé dans une bulle…
Etant résidant britannique depuis 15 ans, les retours d’expérience y sont beaucoup plus courants (dans le civil aussi), la « caste politique  » y est beaucoup moins protégée qu’en France, mais une carrière politique / militaire y est pour la grande majorité beaucoup plus courte… »

Thierry, conseil au Canada
« Au delà du fait que tu as une façon d’écrire intimiste et… presque comme si un ami de longue date te racontait une histoire d’une justesse incroyable, je ne peux qu’admirer le courage de ton geste. J’ose également mesurer le poids de ce que tu assumes dans ta démarche et le coût de ton intégrité. Je te remercie pour ce que tu fais, car plus globalement tu évoques, sans complaisance et sans jugement, des rouages qui sont en partie cause-racine du déclin de notre civilisation, tout en laissant au lecteur son libre arbitre… »

Opération d’extraction de la famille Correa, juillet 1994

J’ai reçu aussi cette critique, très sévère, que je laisse à la responsabilité de son auteur
Michel, ex agent secret ?
« J’ai vu tes interventions TV. Sans grand talent. Tu paraissais. Vieux. Triste. Revanchard. Vendeur de livres. Pas très au point au demeurant. Tu n’as jamais participé à la fête politique dont tu te targues. Je t’expliquerai un jour. On était deux du Service Action. Avant ton aventure programmée. Qui nous fait rire. […] Mais stp arrête. Ridicule. »

Je n’ai pas répertorié les insultes et les menaces, elles étaient trop nombreuses et vraiment mal écrites, à l’exception de celles de Jacques Hogard dont j’ai conservé ce florilège :
« mythomane, mégalomane, fabulateur […] animé d’une envie déclarée de nuire, de revanche, un subalterne en rupture de ban […] manipulé par des milieux bobos, de bobos de gauche, mondialistes, un peu antimilitaristes […] un esprit confus, gravement confus […] animé par la malhonnêteté et la méchanceté, un adepte des poisons intellectuels français : la repentance et le mensonge, et enfin un porteurs de valises du FPR, très marqués par les influences mondialiste, gauchiste, anti militariste […] un officier raté et un traître. »

Tout le monde n’est pas obligé de partager sa conception de la démocratie, de l’honneur militaire et du respect des anciens compagnons d’armes.

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