Négociation impossible sur l’Ukraine ? Et pourtant…

La négociation initiée par Donald Trump en août pour mettre fin à la guerre en Ukraine rencontre de (très) nombreuses difficultés, mais est-elle condamnée pour autant ?

Lire aussi : 15 août 2025, Sommet d’Anchorage sur l’Ukraine, un processus de paix enclenché mais incertain

Cette négociation porte sur deux points essentiels, l’échange de territoires et les garanties de sécurité, qui sont les parties émergées de l’iceberg des questions à régler aussi bien entre les protagonistes qu’avec leur propre société. D’autres facteurs poussent en effet la Russie et l’Ukraine à chercher un compromis, même si son prix en sera forcément élevé.

En l’état, la Russie ne peut pas soumettre l’Ukraine par la force militaire et son économie a beaucoup souffert

Même si Vladimir Poutine prétend le contraire ou essaye d’en faire un non-sujet, l’économie russe est de plus en plus affectée par cette guerre qu’il a déclenchée. Les sanctions économiques minent sa santé déjà précaire, le passage en économie de guerre l’a mise sous cortisone, mais cela ne peut pas durer sans endommager gravement le niveau de vie des Russes. De plus, les frappes ciblées des Ukrainiens contre les installations pétrolières russes font monter les prix du carburant tandis que Poutine a besoin d’exporter du pétrole pour financer « sa » guerre.

Le Monde

Ces phénomènes sont cumulatifs, et les Ukrainiens ont remarquablement réorienté leur capacité (réduite) de bombardement sur le sol de la Russie vers des cibles « à très forte valeur ajoutée ». Ils ont bien compris qu’ils n’avaient pas les moyens d’endommager sérieusement le complexe militaro-industriel russe et ils se concentrent désormais sur les raffineries et les stations de pompage des oléoducs, privant au passage d’approvisionnement en carburant les deux seuls pays de l’Union européenne, la Hongrie et la Slovaquie, qui continuent à acheter ouvertement du pétrole russe et à soutenir Poutine.

Le Monde

Les effets les plus importants sont évidemment pour les consommateurs russes, habitués à une essence bon marché, et qui voient les prix à la pompe s’envoler (40 à 50% depuis le début de l’année). Certes, la population russe ne risque pas de bloquer les carrefours avec des gilets jaunes pour exiger la fin de cette guerre contre un « pays frère », mais le cercle de Poutine craint les tensions internes qui pourraient fragiliser leur pouvoir. Le « pouvoir russe » impose d’ailleurs aux médias de ne pas relier cette hausse des prix aux frappes ukrainiennes, mais sans pouvoir empêcher le mécontentement du public qui est largement affecté par cette situation.

La capacité militaire réelle de la Russie limite de fait ses ambitions

Le fait que Poutine affiche désormais « limiter » ses ambitions guerrières (et meurtrières) au Donbass ukrainien, alors qu’il voulait initialement soumettre l’ensemble de l’Ukraine, montre qu’il a conscience aussi des limites de son armée.

Cette capacité militaire russe limitée constitue l’autre point essentiel qui peut pousser le maître du Kremlin à négocier. Tout le monde a compris, même en Russie, que Poutine n’a que faire du niveau hallucinant de pertes dans l’armée russe, deux à trois fois plus que l’armée ukrainienne. La préoccupation du tyran russe est ailleurs : son armée est insuffisamment puissante pour espérer dominer la résistance ukrainienne et conquérir le pays.

Au mois de juillet, avec un effort considérable de ses militaires, la Russie n’a conquis « que » 500 km2 de l’Ukraine qui en compte 600 000. L’armée russe progresse au mieux à une vitesse inférieure à 1% du territoire par an, cela limite quelque peu les ambitions de Poutine sauf à estimer qu’il dispose d’un siècle pour persévérer… A contrario, l’armée russe dispose d’une capacité à se renouveler – en nombre plus qu’en qualité – qui lui donne un côté inépuisable, symétrique du point faible des Ukrainiens.

Les Ukrainiens ne manquent pas d’armes, mais de bras

La faiblesse chronique de l’armée ukrainienne est qu’elle manque de combattants bien plus que d’armes. L’esprit de résistance face à une menace existentielle, l’intégration massive de femmes et la supériorité qualitative de son armement ont compensé partiellement le déséquilibre de taille (30 millions d’Ukrainiens vs 150 millions de Russes). Dès lors, la crainte de l’Ukraine est l’épuisement de ses ressources humaines dans une guerre qui mobilise déjà l’ensemble de la société et qui l’essore, tandis que la population russe n’est que marginalement affectée par cette « opération militaire spéciale », à l’exception notable de ceux – un demi-million – qui se retrouvent sur le front…

Le seul déficit important en armement de l’Ukraine est sa flotte aérienne qui ne fait pas le poids et que les États-Unis n’ont pas voulu alimenter : l’armée ukrainienne ne dispose que d’une trentaine d’avions de combat opérationnels quand il lui en faudrait autour de 150, le même ratio d’ailleurs que le déséquilibre démographique…

Mais en dehors de ce sujet des avions de combat, la véritable fragilité de la résistance ukrainienne est l’épuisement du nombre de combattants, le risque de ne plus pouvoir physiquement s’opposer en nombre suffisant à une armée rouge qui semble quasi inépuisable.

Ce risque est assez important pour que Poutine veuille poursuivre le combat et continuer à faire matraquer la population civile pour contribuer à cet épuisement de la société ukrainienne, en recherchant un effondrement de l’Ukraine.

Les éléments clefs de la négociation, échange de territoires et garanties de sécurité

Sur le sujet de l’échange de territoires, la proposition de Poutine discutée lors du sommet d’Anchorage en Alaska consiste en un calcul froid, d’un cynisme qui n’étonnera personne mais qu’il faut entendre : il manque 6 000 km2 à la Russie pour finir de conquérir la région de Donetsk qui en compte 25 000. À la vitesse actuelle de l’armée russe, de l’ordre de 500 km2 par mois, cela représente entre un an et un an et demi de combats que la Russie a manifestement les moyens de mener. Donc Poutine a proposé d’éviter ces mois de guerre (et de pertes) intensive contre l’abandon volontaire de ce territoire.

@PouletVolant3

Pour les 200 000 Ukrainiens qui y vivent et pour les combattant(e)s qui ont passé trois ans et demi à défendre ce territoire de Donetsk, la proposition est inacceptable. Mais la réalité est qu’elle est entendable pour les 30 millions d’Ukrainiens qui sont épuisés par cette guerre sans fin. D’autant que l’échange de territoires pourrait inclure quelques compensations, de l’ordre de 1 500 km2 qui seraient rétrocédés à l’Ukraine par la Russie dans les régions de Kharkiv et de Soumy, et d’éventuels reculs de la ligne de front dans la région de Zaporijia qui est informe.

L’hypocrite controverse des garanties de sécurité

L’abandon du Donbass en contrepartie de l’arrêt de la guerre requiert évidemment de solides « garanties de sécurité » pour éviter un marché de dupes où la Russie aurait avancé d’un an dans ses conquêtes et se consacrerait ensuite à accélérer le mouvement.

Pour « garantir » que la ligne de front devienne une ligne de frontière stable, il n’existe pas d’alternatives à des mesures concrètes qui consistent à déployer des forces militaires sur le terrain (et dans les airs).

C’est essentiellement aux pays européens, premiers concernés pour leur propre sécurité, qu’il reviendrait de déployer un contingent multinational sur le territoire ukrainien propre à dissuader toute reprise de l’offensive russe. Une force multinationale qui, si elle avait été déployée à temps, aurait dissuadé Moscou de rentrer en Ukraine en février 2022…

Le Monde

Ce dispositif militaire est celui déployé actuellement en Corée du Sud face à son voisin menaçant du Nord, et qui fut aussi la solution adoptée pendant toute la « guerre froide » pour défendre la ligne de démarcation qu’était le « rideau de fer » au milieu de l’Europe. Le déploiement de forces de sécurisation est bien connu et maîtrisé d’un point de vue militaire.

Pour l’Ukraine, les état-majors estiment qu’un contingent de l’ordre de 50 000 soldats, soit 10% de l’armée d’invasion russe, serait suffisant pour ramener la balance du côté ukrainien et dissuader toute nouvelle attaque. Une zone démilitarisée séparerait les ex-belligérants après un accord de paix, et la force de sécurisation n’aurait pas se battre mais à empêcher par sa présence que la guerre puisse reprendre.

Il est entendu depuis le début du côté européen que l’OTAN ne pourrait pas apparaître officiellement, ce serait une provocation inutile vis-à-vis de la Russie et ce club de défense est trop dépendant des Etats-Unis pour risquer actuellement une telle solution. C’est donc une « coalition des volontaires » qui serait en charge de ce déploiement et qui rencontre aujourd’hui deux difficultés.

La coalition des volontaires face aux menaces de Poutine… et à son absence de culture militaire

Une opposition féroce de la Russie de Poutine, relayée par ses alliés d’extrême-droite dans toute l’Europe, essaie d’empêcher « la présence d’armées étrangères sur le sol de l’Ukraine ».

Il est intéressant de noter que les Russes considèrent ainsi qu’ils sont légitimes d’avoir envahi une partie de l’Ukraine et qu’eux-mêmes – et eux seuls – ne constituent pas une « armée étrangère » pour leurs voisins censés être des frères.

Le Monde

Leur opposition violente à cette solution ne doit pas occulter que les Russes étant les agresseurs, ils ne sont pas légitimes de proposer des « garanties de sécurité » à l’Ukraine. De plus, leur critique véhémente contre un déploiement multinational indique qu’il s’agit bien d’une mesure pertinente, susceptible de neutraliser efficacement leur capacité de menace. Il est donc indispensable de persévérer sur ce sujet de déploiement physique d’une force militaire. Mais celui-ci rencontre aussi une opposition culturelle dans la plupart des sociétés européennes.

Comment défendre la paix sans avoir peur de se battre ?

De fait, nos sociétés européennes ont vécu plusieurs décennies dans l’illusion qu’elles n’avaient plus d’ennemis… Pour la plupart, y compris la Grande-Bretagne, leurs armées sont devenues des « institutions de papier », sans équipements et sans l’expérience nécessaires pour s’engager dans un conflit potentiel, au contraire de l’armée américaine qui est déployée aux quatre coins du monde et dont la culture est pleinement opérationnelle.

La situation la plus compliquée en Europe est probablement celle de l’Allemagne, dont le chancelier Merz a déclenché un tollé – y compris dans son propre parti – en évoquant le simple principe d’un déploiement sur le terrain de soldats allemands. J’ai détaillé ce sujet dans mon livre « petites leçons sur la guerre » dont le sous-titre est justement « comment défendre la paix sans avoir peur de se battre ? ».

Notre culture militaire en Europe est devenue tellement faible que nos concitoyens croient pouvoir appeler tous les quatre matins à la paix en Ukraine et dans le monde, tout en ignorant sa contrepartie, la capacité à la défendre y compris par la force.

La solution repose en premier lieu sur les pays européens

Par conséquent, la question du déploiement en Ukraine d’une force européenne (avec probablement l’aide du Canada) éprouve la capacité même de l’Europe à produire une solution militaire concrète face à l’empire menaçant que dirige Poutine. Cependant, quelques pays européens brillent par leur détermination profonde sur le sujet, en particulier la Finlande qui sait depuis longtemps que la Russie ne respecte que la loi du plus fort et qui pose cette question centrale : qu’est-ce qui nous empêche de devenir (militairement) fort en Europe ?

Le Monde

La négociation va continuer, chaotique compte tenu de l’imprévisibilité de Donald Trump et de l’absence d’un leadership européen sur la question. Le président américain annonce « qu’il se donne deux semaines pour décider », ce que personne ne croit, pas même lui.

Cela ne veut pas dire que cette négociation pour terminer cette guerre en Ukraine est pliée car il n’existe pas d’alternative à une paix négociée, sauf à laisser pourrir encore la situation et risquer bien plus que la guerre, le chaos.


PS : pour Gaza, l’ONU vient de reconnaître l’état de famine sur ce territoire dévasté par la politique de Netanyahou, tandis que la Cisjordanie est dépecée par une colonisation débridée. Des crimes contre l’humanité et des crimes de guerre se déroulent sous nos yeux, mais nous laissons leurs supporters nous expliquer qu’il suffit de ne pas regarder et de ne pas en parler…




Pour approfondir :

Pourquoi l’économie de la Russie commence à flancher, par Marie Jego et Benjamin Quénelle


Les Russes visent les villes, les Ukrainiens touchent les infrastructures énergétiques, par Emmanuel Grynszpan et Benjamin Quénelle


L’état de famine reconnu à Gaza : un revers diplomatique et judiciaire pour les autorités israéliennes, par Philippe Ricard


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21 commentaires sur “Négociation impossible sur l’Ukraine ? Et pourtant…

  1. Poutine utilise l’arme massive des bombardements à outrance, exactement comme Hitler avait déclenché son offensive du « Blitz » . Poutine fait le même type de scénario en espérant que cela fasse plier les Ukrainiens en envoyant des centaines de drones et des dizaines de missiles sur les civils. Or cela ne marche pas. Que ce soit en Ukraine ou lors des violents bombardements du Nord Viet Nam en 1972 ! Bien au contraire cela raffermit la volonté des peuples contre l’agresseur !

    A contrario, les Ukrainiens frappent en « profondeur » et attaquent les raffineries de pétrole, les plate formes de redistribution etc… Les Ukrainiens attaquent les aérodromes – à 4.000 km- de portée pour détruire des bombardiers stratégiques – très difficiles à remplacer: https://www.youtube.com/watch?v=2IjrxdqmcH8

    Ces TU 22 sont censés lancer des missiles Kinjal sur l’Ukraine

    Les Ukrainiens ont aussi liquidé un certain nombre de « Hauts responsables » comme Mikhail Goutkoff: https://www.boursorama.com/actualite-economique/actualites/le-numero-deux-de-la-marine-russe-tue-dans-une-attaque-ukrainienne-a-koursk-0c9b7d5fee31b6ad024dcc1d3f3f8b4b

    Le 3 juillet 2025.

    Idem pour Esedulla Abatchev: https://www.youtube.com/shorts/52tH_zGuNpU qui a été mis hors de combat le 17 juillet !

    Bizarre : AUCUNE LIGNE, dans les médias occidentaux !

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  2. Bonjour,

    Cette proposition de forces européennes en Ukraine comme garanties de sécurité suppose l’accord de Poutine, puisqu’elles se déploieraient après un cessez-le-feu

    Mais pourquoi Poutine accepterait-il un cessez-le-feu qui impliquerait de subir ce contre quoi il a entrepris sa guerre, alors qu’il n’est pas en train de la perdre, cette guerre?

    La proposition suppose que ses promoteurs soient en mesure d’imposer à Poutine les conditions de sa réalisation: un cessez-le-feu qu’il n’aurait d’autre choix d’accepter, ou un intérêt suffisant à le faire. Or il n’est dans aucun de ces deux cas, puisqu’il est en train de s’imposer militairement sur le terrain.

    Le prix que la Russie aura à payer par son affaiblissement structurel est une autre question, car c’est une conséquence à moyen terme, alors que l’effondrement militaire de l’Ukraine est un risque immédiat…

    Bref cette proposition me semble inconséquente.

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    1. C’est à l’Ukraine de déçider des forces alliés qui peuvent ou non résider sur son térritoire.

      Quand à l’effondrement d’un des deux camps ce n’est pas pour tout de suite, la Russie est perfusé par la Corée du Nord et par l’Iran, alors que l’Ukraine manque de bras et est contraint d’accepter un lent grignotage pour économisée ses forces! Mais reste soutenue par l’Europe et dans une moindre mesure par les USA ce qui rends un éventuel effondrement de ça part trés peu propable à court et moyen theme. Elle n’est toutefois pas à l’abris si les USA soutiennent totalement la Russie et lui fournisse de quoi réaliser une perçée jusqu’à Kiev, mais cela représente sans doute deux à trois fois plus que ce qu’ellle à put apporter à l’Ukraine jusqu’à maintenant, pas sur que les USA soit près à depenser 500 milliard voir d’avantage pour la victoire de leur ançien ennemie sans compter les milliard qu’ils risquerai de perdre vis à vis de leur ançiens allié. Salutation, Ludovic Melin.

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  3. Les « garanties » ne peuvent évidemment pas être des troupes de… l’OTAN, donc françaises entres autres ! Ce serait mettre l’Ukraine dans l’OTAN ce que Poutine n’acceptera évidemment pas ! Et si ça se fait, vous faites quoi si les russes vous tirent dessus ? Hein ?

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    1. C’est le prinçipe d’une force de dissuasion ; si on vous tire dessus vous repliquer, voir vous rentrez en guerre! Le but étant évidement de reduire considérablement les chances de succès en cas d’attaque et ainsi décourager toute tentative… Salutation, Ludovic Melin.

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      1. Ce qui suppose donc selon vous d’envoyer en Ukraine une force supérieure à celle de la Russie pour être dissuasive ? Je ne sais même pas pourquoi je vous répond !

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      2. Pas besoin d’une force supérieure au corps expéditionnaire russe estimé à 500 000 hommes… 10 % seulement de cet effectif suffit à renverser l’équilibre au profit de la résistance ukrainienne qui est aujourd’hui quasiment à l’équilibre : entre 30 et 50 000 soldats suffiraient largement à dissuader l’armée de Poutine de relancer une offensive contre l’Ukraine après une accord de paix

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  4. Bonjour Guillaume,

    O.K comme d’hab. sur ton topo.

    Je pense que Poutine ne veut pas de la paix et comme il ne comprend que la force nous n’aurons point d’autre choix que d’escalader en donnant plus de force à l’Ukraine y compris en se passant de + en + des USA.

    J’ai vu sur une autre chaîne You Tube Xavier Tytelman annonçant la livraison prochaine de 20 nouveaux mirages 2000 par la France, c’est une bonne nouvelle qui va dans le sens de mon propos.

    Je te rajoute pour info sur la tragédie de Gaza ma réponse à un ancien combattant de mes amis avec 125 personnes en cci dont des personnalités politiques de tout premier plan.

    (ce sont quand même eux qu’il convient de convaincre et qui ont le pouvoir d’agir car nous nous ne pouvons faire grand chose sauf de suggérer et/ou d’informer)

    Là aussi nous n’avons que trop tardé et il devient plus que temps de se réveiller.

    (j’ai dénoncé dès le 8 octobre en répondant à mon député sur un CP qu’il s’égarait en signant un chèque en blanc à Netanyahou, profitant ainsi de l’occasion pour vilipender le leader LFI et dons à côté du sujet, hélas)

    Amicalement,

    François

    ————————————————————–

    Merci Serge, je fais suivre avec ces compléments:

    https://blogs.mediapart.fr/le-moral-necessaire/blog/190825/depeupler-deplacer-deporter

    L’occupation de Gaza par Israël commence sans réaction encore et toujours d’une grande majorité de nos consciences occidentales politiques responsables et avec la bénédiction de ce qu’est devenue l’Amérique sous Donald Trump.

    Rony Brauman sur France Info:

    J’ai signée la pétition;

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/030525/petition-pour-intervenir-militairement-pour-gaza-2

    François

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  5. Merci Guillaume pour cette analyse pertinente de la situation Ukraine – Russie.

    Trump s’énerve.

    Poutine reste de marbre et ne laisse rien paraître de ses intentions. Le même masque d’indifférence depuis plusieurs années sur nos écrans TV.

    L’Europe qui tente de se mobiliser autour de l’Ukraine . Sans les Etats Unis, nous ne sommes que peu de choses mais il faut faire acte de présence dans les négociations pour la paix car l’Ukraine est en Europe.

    Quant à Gaza, scandale et honte aux dirigeants israéliens qui veulent réduire à néant cette population et vont tenter de conquérir la Cisjordanie par la force.

    Reconnaître l’Etat Palestinien est indispensable à condition que ce peuple ait une TERRE pour s’y installer durablement et en toute sécurité. Pour l’instant UTOPIE.

    S Cazeneuve

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  6. Merci pour cette analyse qui me permet de comprendre ce qui se passe et quels sont les enjeux.

    Vous parlez de « l’armée rouge », est-ce un lapsus révélateur, de l’ironie, une erreur…?

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      1. Vladimir Poutine ne s’est jamais caché d’être un héritier de l’URSS, son ministre des affaires étrangères Lavrov portait même un sweat shirt avec cette inscription en arrivant à Anchorage.
        Son armée qui s’était ouverte vers les Occidentaux après la chute du mur de Berlin est revenue à ses vieux démons avec l’arrivée de Poutine : une armée soviétique qui écrase par la masse et avance quel qu’en soit le prix. Et dont la qualité médiocre est compensée par cette capacité à se reconstituer comme si elle n’était pas affectée par un niveau pourtant incroyable de pertes.
        En Ukraine, le corps expéditionnaire russe s’est probablement renouvelé totalement plus de deux fois en trois années et demi de guerre.

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  7. Bonjour, pour cité Radio from Ukraine (chaine youtube absolument pas partisane…) « Les Ukrainien ont intéligement attendu que les Russes réparent leur raffinerie pour mieux les cassées ensuite » ca date de quelques semaines donc je garantie pas l’exactitude d’autant que je travail mon anglais au passage… personellement je penche plutôt pour un accord de cesser le feu partiel sur les infrastructures énérgétiques qui à expiré ou a été rompu. La grande inconnu c’est avec qui? Les prinçipaux candidat étant la Russie, Les USA, et l’Europe, pourtant selon le gagnant l’objets des négoçiations et les préocupations diffèrent grandement donc cela serait sans doute intéréssant à savoir, mais n’étant pas dans le secret des dieux je me contenterai de constater comme vous que la reprise des frappes augmente la pression économiques sur la Russie.

    Pour autant je ne dirait pas que les frappes sur les infrastructures militaires Russe soit inéficasse et que cette état de fait ai fait basculer vers les infrastructures énérgétiques. Les russes peinent à mettre à jour leur base industriel de défense, ainsi plus de la moitié de l’artillerie utilisé actuellement proviendrai de Corée du nord, et bien qu’ils aient augmentées leur capaçitéé de productions de drone les Russes reçoivent encore un soutient de l’Iran. Il faut rajouter à cela l’épuisement de plus en plus prononçer des stocks de l’URSS, est la ou les Ukrainniens manque de bras les Russes manques de matériels de soutients notament les véhicules blindée et chars…

    Ainsi bien qu’il ai fait une perçée suffisament intéressantes pour que Michel Goia en parle sur son blogue « la voie de l’épée », elle s’est avéré extrement diffiçile à exploiter pour la Russie et ai actuellement plus ou moins tombée à l’eau (jusqu’à la prochaine en tout cas, la presion Russe étant constantes).

    Aussi, comme nous la rappellé Michel Goia sur un autre billet, la pression est essentiellement du à une infanterie sans cesse renouveller jusqu’à présent, pourtant celle-çi bien qu’elle semble inépuisable jusqu’à maintenant semble essetiellement alimenter par l’argent, d’où l’importance de la bonne santé de l’économie Russe pour garantir un approvissionnement continu… Jusqu’à quand parviendront-ils à faire illusion? Avant ou après l’effondrement Ukrainnien? Diffiçile à dire, mais sans doute déterminant quand au suççé d’eventuel accord de paix! Salutation, Ludovic Melin.

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  8. Analyse à faire connaître.
    Heureusement que la Finlande, la République tchèque et probablement d’autres pays auront le courage et la dignité de contribuer à la sécurisation militaire de l’Ukraine, car la France semble plongée dans l’inconscience à ce sujet, en partie à cause du poutinisme de l’ultradroite et de l’ultragauche (le sieur Mélenchon qui voulait empêcher d’armer l’Ukraine, vient de décréter que le président Zelensky n’est plus légitime !).
    Le pacifisme quelque peu aveugle des Allemands est excusable à cause de la mémoire du cauchemar nazi et de son apocalypse.
    Il devient urgent de remilitariser la France sans verser dans le militarisme sommaire, vaste programme et à mon avis de président Macron ne s’y prend pas comme il faudrait.
    Christian GUILLAUME (génération service armé).

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