15 août 2025, Sommet d’Anchorage sur l’Ukraine, un processus de paix enclenché mais incertain

J’ai eu l’insigne honneur de suivre le sommet d’Anchorage du 15 aout 2025 avec Radio Canada, à l’invitation de Patrice Roy, puisque je n’ai actuellement pas la possibilité de m’exprimer dans les médias français.

Ce somment réunissait, en Alaska, Donald Trump – qui en était à l’initiative – et Vladimir Poutine – qui est à l’origine du conflit – pour mettre fin à cette guerre qui ensanglante l’Ukraine depuis trois années et demi maintenant.

Trump avait largement mis en scène cette rencontre, la première rencontre physique avec Poutine depuis qu’il est revenu au pouvoir, et avec qui il entretient une relation (téléphonique) régulière. Moins par humanisme que pour réclamer le prix Nobel de la Paix, Trump s’est réellement investi sur le règlement de ce conflit en Ukraine, sans succès jusqu’ici. Aussi est-il difficile d’imaginer, avec son ego surdimensionné, qu’il lance un tel sommet s’il n’avait pas déjà en poche un pré-accord avec Poutine, tandis que ce dernier l’a fait tourner en bourrique dans cette discussion qui dure depuis au moins 8 mois

Lire aussi : Trump va-t-il mettre fin au massacre à Gaza et à la guerre russe contre l’Ukraine ?

Le président américain s’était fixé comme objectif essentiel – qu’il avait d’ailleurs partagé avec le président ukrainien et les dirigeants des principaux pays européens qui soutiennent la résistance – d’obtenir un cessez-le-feu. Littéralement un « cessez-le-feu » est un arrêt des combats (quotidiens et sanglants) considéré normalement comme une première étape d’un processus classique pour mettre fin à la guerre : trêve des armes, puis négociation d’un accord de paix (l’arrêt des combats ne la garantissant pas) et enfin garanties de sécurité pour l’Ukraine qui, en l’occurrence, est le pays agressé et dont l’existence même est menacée.

Le Monde

Minuit Cinquante-Cinq, conférence de presse, sans accord ni échanges avec les journalistes

Les médias du monde entier attendaient avec un mélange d’espérance et de scepticisme la conférence de presse qui devait clôturer ce sommet. Il est minuit cinquante-cinq en France (14:55 à Anchorage) quand les deux présidents rejoignent enfin la salle de conférence spécialement installée pour l’occasion. « Pursuing Peace » peut-on y lire en leitmotiv, « À la recherche de la paix ».

Vladimir Poutine prend la parole en premier. Il nous inflige une leçon d’histoire pour rappeler l’importance de la relation russo-américaine et les traces qui seraient encore présentes en Alaska, pour bien commencer après cette réunion de presque trois heures. Les Russes estimaient d’ailleurs qu’elle aurait méritée de durer le double.

Les journalistes retiennent leur souffle, allons-nous assister à un moment historique, le début de la fin de la guerre russe contre l’Ukraine ?

Donald Trump écoute avec un brin d’impatience son « ami Vladimir » débiter cette histoire qu’il juge sans doute inutile, lui qui déteste les longs briefings et apprécie d’aller droit au but. Il tient avec les deux mains son pupitre, il a 79 ans et semble fatigué.

Poutine rappelle alors sa relation spéciale avec Donald Trump et leurs nombreux échanges directs au téléphone. Il ne craint pas d’affirmer que l’Ukraine est un pays frère (étonnante manière que de faire la guerre à son frère…) et que pour trouver le chemin de la paix, il faut éliminer les « racines profondes » de ce conflit, son antienne habituelle pour désespérer toute négociation.

Mais le tyran russe ajoute :

 j’espère que les accords conclus aujourd’hui seront le point de départ non seulement d’une solution à la question ukrainienne, mais aussi d’un retour à des relations pragmatiques et constructives entre la Russie et les Etats-Unis ».

Poutine conclut enfin en remerciant Donald Trump pour ses efforts à trouver cet accord et rappelle même – en reprenant les termes qu’affectionne son interlocuteur – que ce conflit n’aurait pas eu lieu si Trump avait été à la tête des Etats-Unis.

Trump confirme l’existence d’un accord, incomplet à ce stade

Le président américain prend la parole, il paraît pressé d’en terminer, sa voix est lasse et ses arguments un peu confus, bien qu’il aime faire référence à son « art du deal » :

« Nous nous sommes mis d’accord sur de nombreux points. Pour la plupart d’entre eux, je dirais qu’il reste encore quelques points importants à régler, mais nous avons fait des progrès. Il n’y a donc pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord… »

Et Trump conclut en rappelant combien cette rencontre lui a semblé extrêmement productive et qu’ils allaient se retrouver bientôt.

Emoi dans la salle, les journalistes ont cru l’espace d’un instant pouvoir poser des question aux présidents sur ces termes assez énigmatiques, mais les deux chefs d’Etat quittent la place sans accorder la moindre attention à l’assemblée en ébullition. La « conférence de presse » est terminée, elle n’a de fait pas vraiment eu lieu. Et nous-même qui suivons avec une extrême attention ces déclarations, nous allons trop vite en affirmant qu’il n’y a pas eu de « deal » et que ce sommet est donc un flop sauf pour Vladimir Poutine qui vient simplement de s’offrir sa réintégration dans le « concert des nations », grâce au tapis rouge que lui a déroulé Donald Trump sur le sol-même des États-Unis.

Trump a-t-il seulement obtenu la paix entre la Russie… et les Etats-Unis ?

Profonde déception des journalistes et de tous ceux qui ont suivi ce qui aurait dû être une conférence de presse. Pour reprendre la formule savoureuse de Louise Blais – ancienne ambassadrice du Canada auprès de l’ONU –, « Trump vient de négocier la paix entre la Russie… et les Etats-Unis ».

Et les médias, dès ce moment-là, vont surtout insister sur le flop de Donald Trump qui affirmait juste avant le sommet qu’il « ne serait pas satistait s’il ne ressort pas avec une sorte de cessez-le-feu… »

Pas de cessez-le-feu en effet, cette première étape qui semblait incontournable à un processus de paix a vraisemblablement laissé la place à un « accord » loin d’être négligeable, car les deux parties ont bien confirmé qu’ils avaient un « accord ».

Trump et Poutine se sont très probablement mis d’accord, non pas sur un cessez-le-feu mais sur les termes d’un accord de paix, auquel il manque désormais « l’accord » de Volodymyr Zelensky le président ukrainien, et celui des principaux chefs d’Etat européens que j’ai évoqués plus tôt. Chacun d’eux dispose en effet d’une clef pour valider cet accord, conformément à ce qu’ils avaient eux-même réclamé au président Trump avant le sommet, du fait de leurs responsabilités respectives.

Le Monde

Un accord de paix encore incertain

Ce n’est donc pas un cessez-le-feu qu’a obtenu Donald Trump, mais bien un accord de paix même s’il est encore incertain. Trump s’est d’ailleurs empressé dès son retour en avion d’en briefer le président Zelensky, les chefs d’Etat européens concernés, la présidente de la commission européenne, Ursula von der Leyen, ainsi que le secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte, ancien chef d’Etat des Pays-Bas qui a joué un rôle clef dans les discussions avec le président américain.

Lire aussi : Ukraine, deal au-dessus d’un nid de coucou

Le premier point de validation revient évidemment à l’Ukraine. Trump en a prévenu Zelensky et l’a immédiatement invité à Washington pour le 18 août, seulement deux jours après le somment d’Anchorage car il veut aller vite maintenant et pouvoir annoncer son succès… ou se retirer du sujet.

Les termes de cet accord sur l’Ukraine dépassent certainement la ligne de front et un éventuel échange de territoires, ils doivent en effet régler les « racines profondes » de ce conflit, chères à Vladimir Poutine : relation avec l’Union européenne, engagement à ne peut pas intégrer l’OTAN, fabrication d’armes et exploitation des terres rares promises par Zelensky au président américain, les sujets sont nombreux et assez connus.

L’aspect le plus symbolique et visible sera évidemment le tracé des frontières, probable que la Russie entérine l’annexion de la Crimée et du Donbass (régions de Louhansk et de Donetsk) et que la ligne de front soit figée pour les régions plus au sud de Zaporijia et de Kherson, avec d’éventuels ajustements pour constituer une frontière identifiable.

(C) @PouletVolant3

Le président ukrainien poussera quelques cris, mais il n’aura pas trop le choix tant l’aide américaine est cruciale pour continuer à résister contre l’agression russe, en particulier dans le domaine du renseignement (réseau satellitaire inclus) où l’Europe est incapable – en absence d’une organisation fédérale – de construire ensemble un système équivalent.

Mais la réalité est qu’une majorité de la population ukrainienne est épuisée par cette guerre de trois ans et demi, sans compter les dix années de conflit avec les « séparatistes » depuis 2014 dans l’est du pays.

En fait, un accord de paix – même coûteux – sera une forme de soulagement pour les Ukrainiens, et les mesures les plus importantes seront celles concernant leur avenir et les « garanties de sécurité » que les pays européens concernées ont préparées au sein de la « coalition des volontaires ».

La sécurisation de l’accord de paix par la « coalition des volontaires »

Si l’accord dessiné par Trump avec Poutine prend forme grâce a une validation plus ou moins enthousiaste du président Zelensky, la dernière partie de cette démarche reviendra à la « coalition des volontaires ». Ce groupe de pays, essentiellement européens mais comprenant aussi le Canada, réfléchit depuis plusieurs mois à un engagement militaire au profit de l’Ukraine qui permettrait de garantir que Poutine ne reprenne pas la guerre aussitôt qu’il le souhaiterait, en lui opposant une coalition militaire de taille suffisante.

La « coalition des volontaires », créée en mars 2025, regroupe 31 pays, dont la plupart des grands Etats européens, incluant la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, la Suède, la Lituanie, la Lettonie, l’Estonie, l’Espagne, la Finlande. La Turquie et le Canada sont également membres de ce groupe.
L’Union européenne ainsi que l’Organisation du traité Atlantique Nord sont elles aussi intégrées à cette coalition. (Le Monde)

La solution n’est pas très compliquée, mais elle est coûteuse financièrement et politiquement pour la justifier. Elle reprend celle éprouvée en l’Allemagne de l’Ouest après la Seconde Guerre mondiale, où des pays de l’OTAN avaient stationné des forces importantes sur le territoire de la RFA pendant cinquante ans pour dissuader l’Union soviétique de reprendre sa marche vers l’Occident.

Dans les faits, ces pays européens qui comprennent notamment l’Allemagne, la France et la Grande-Bretagne, déploieraient une force militaire sur le territoire même de l’Ukraine « libre », afin que la Russie ne puisse plus envisager de reprendre une offensive sans s’attaquer à l’ensemble de ces pays. Une forme, ou plutôt une force de dissuasion, sans besoin d’arme nucléaire.

Une coalition pour masquer l’OTAN

Il faut noter que ce sont les état-majors de l’OTAN qui ont préparé ces plans, mais ceux-ci n’apparaîtront absolument pas, puisque cela fait partie des « racines profondes » des angoisses sécuritaire de Poutine (comme si l’Ukraine allait envahir la Russie, qui est cinq fois plus grande…). Cette fiction militaire consistera à remplacer l’organisation sécuritaire (l’OTAN) par une « coalition des volontaires » qui devra s’appuyer notamment (sans jeu de mots) sur des moyens américains de renseignements, de logistique et de commandement, ceux-là même qui sont normalement à la disposition… de l’OTAN.

Notons à ce propos ce revers de l’histoire : si cette force multinationale avait été déployée quand les États-Unis avaient informé les pays européens de l’invasion imminente de l’Ukraine par la Russie, pendant l’automne 2021, cette guerre n’aurait probablement pas eu lieu, Poutine n’ayant pas les moyens de s’attaquer à plusieurs nations dans le même temps. L’urgence pour l’Europe, tout du moins pour les pays qui le souhaitent, est maintenant de constituer une « communauté politique » capable de construire une défense commune sans gaspiller ses précieuses ressources financières et humaines.

Le sommet d’Anchorage a initié un accord de paix pour l’Ukraine qui peut se concrétiser avant la fin de l’année 2025

Une fois cette garantie « accordée » par la coalition des volontaires, avec le soutien actif (et probablement payant) des États-Unis, toutes les conditions seront remplies pour que la guerre en Ukraine prenne fin. Rappelons à ce sujet qu’il n’existe à ce stade aucune alternative militaire à ce conflit, les Ukrainiens n’étant pas assez nombreux pour chasser l’armée russe de leur territoire, les troupes de Poutine n’étant pas assez puissantes pour submerger l’Ukraine et vaincre leur résistance.

Si en apparence, Poutine semble le grand vainqueur de ce sommet à Anchorage (à défaut d’avoir vaincu les Ukrainiens), la réalité est qu’un accord de paix s’est dessiné lors de cette rencontre en Alaska. Les semaines suivantes verront se réaliser ou pas cet accord, mais c’est bien un accord de paix dont il s’agit et pour lequel Trump a agi.

Gardons l’espoir, c’est la clé de la résistance.

Quant au prix Nobel, rappelons que son initiateur fit fortune grâce à l’invention de la dynamite…

PS : ce sommet en Alaska ne doit pas nous faire oublier la situation catastrophique à Gaza. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, est devenu complètement fou et Donald Trump le laisse faire, pourvu que le comité du prix Nobel ne l’oublie pas.




Pour approfondir,

Guerre en Ukraine : Donald Trump échoue à arracher un cessez-le-feu à Vladimir Poutine, par Arnaud Leparmentier et Marie Jego (Le Monde)


Entre Donald Trump et Vladimir Poutine, une longue relation opaque et toxique, par Piotr Smolar (Le Monde)


Le dossier sur le renseignement de Diploweb par Pierre Verluise


En savoir plus sur Guillaume Ancel - Ne pas subir

Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.

46 commentaires sur “15 août 2025, Sommet d’Anchorage sur l’Ukraine, un processus de paix enclenché mais incertain

  1. L’épineuse question des « garanties de sécurité » légitimement exigées par l’Ukraine et l’UE est prévue dans mon plan de paix ! Et prévu aussi que Poutine sera obligé pour une fois de respecter sa signature, il ne pourra pas faire autrement avec ce que je propose ! Non seulement, il sera obigé d’accepter, mais aussi de respecter ! J’attends toujours qu’un intermédiaire- qui m’accompagnera évidemment – m’introduise auprès de Macron pour le lui expliquer !!! 10′ suffiront !

    J’aime

  2. Merci Guillaume pour ces éléments de réflexion nourris de votre expérience de terrain. Vous nous incitez à rester optimiste pour garder la possibilité d’agir, mais les derniers développements de cette crise sont somme toute assez sinistre.

    Comme l’a dit Alain boer au tout début de cette crise, une réelle négociation n’aura lieu qu’à condition que Poutine soit persuadé qu’il ne pourra plus rien obtenir par la force. Ce qui se discute actuellement est donc bel et bien une capitulation, les dernières déclaration russes montrent bien que son président n’a aucunement renoncé à ses buts de guerre : la démilitarisation de l’ukraine, la prise de l’entiereté de la forteresse du Donbass, prélude à une mise à mort du pays comme etat souverain et indépendent. Car cette agitation diplomatique à tout d’un leurre, prélude à un lâchage pur et simple des USA. L’administration trump voit l’Europe comme une proie juste bonne à être rançonné le couteau sous la gorge, et une Russie menaçante et toute puissante à nos portes ne peut que contribuer à nous affaiblir, ce qui ravit les dirigeants americains actuels.

    Car enfin, comment croire que poutine accepterait des troupes occidentales à quelques dizaines de kilomètres de ses frontières, ou bien une force de plusieurs centaines d’hommes armés par les etats unis à grands coups de milliards. Tout cela n’a aucun sens,

    Nous avons perdu cette manche. Comment en serait il autrement quand les pays occidentaux, et leur societé, montrent leur refus catégorique aujourd’hui de faire la guerre, avec ce que cela implique de sacrifice.

    Et pourquoi dans le futur, ces fameuses forces de  » réassurance  » serait plus encline à intervenir demain en cas d’attaque russe qu’il y a 2 ans, quand les forces de Poutine reculaient et montraient toute leur limite du moment? L’Europe crève de trouille, chacun préférant hélas que le voisin ne prenne la foudre à sa place. Ce spectacle de l’egoisme court termisme des nations est affligeant. Si nous voulons peser dans l’équation, commençons donc déjà par faire les choses dans l’ordre : que l’Allemagne livre ses Taurus par exemple, que les pays de l’otan décide d’intervenir militairement dans le ciel ukrainien pour limiter les bombardements sur les villes et les bombes planantes sur le front. En bref, cessons d’ergoter sur la notion de collibelligerance. Les etats unis se refusant à exercer la moindre contrainte sérieuse, c’est à nous de faire monter les enchères afin qu’une véritable négociation puisse s’enclencher, pour que Poutine comprenne vraiment qu’il n’a plus rien à gagner à continuer la guerre.

    Cela vous parait il militairement et techniquement possible?

    J’aime

  3. De tous temps les vrais chefs de guerre étaient sur la ligne de front, partageant risques et honneurs avec leurs troupes ; ils n’étaient pas à se planquer derrière un iceberg, terrés dans leur bunker, ou à sillonner dans leur train ultra blindés à dix locomotives tout en fuyant leur ombre.

    Seul Zelensky en a la consistance.

    If it’s only gonna be great television, then you deserve a prix nobel en chocolat.

    J’aime

  4. Réflexions diplomatiques : pourquoi les Ukrainiens et les Russes ne s’accordent – ils pas sur une solution administrative simple ? A savoir : retour de la Crimée et des oblats orientaux à l’Ukraine ( respect de l’intégrité territoriale et du droit international ) ; en échange, l’Ukraine garantit à ces régions une autonomie renforcée ( culturelle, linguistique, fiscale, religieuse, économique , etc… ) (   respect de la législation pour la protection  des minorités de l’ONU et du Conseil de l’Europe ). Chaque partie pourra ainsi montrer  » sa bonne foi »  pour retrouver la paix ! 

    J’aime

    1. Excusez-moi, mais d’où sortez-vous que putine est intéressé par la paix?

      Mon opinion personnelle (pas diplomatique) est que vos « réflexions » sont un exemple du déni dans lequel nous voudrions rester (mais peut-être que c’était de l’humour noir/second degré?). Daladier, 1938, Le Bourget…

      J’aime

      1. En  » jouant cartes sur table  » , c’est une façon 1 ) de mettre Poutine  » au pied du mur  » ( veut-il vraiment la paix comme il le proclame – là je ne suis pas naïf ! ) ; 2 ) d’obliger Trump à cesser de  » louvoyer » ( tu soutiens Poutine ou tu es vraiment partisan d’ une solution pacifique à long terme ? – là je ne suis pas un Bisounours rose ! ) ; 3) de permettre à l’Ukraine , quitte à ne pas entrer dans l’OTAN, de rejoindre l’UE ( et bénéficier de sa manne financière : pour se reconstruire économiquement et bénéficier de sa protection militaire prévue par les traités – là je suis « stratège » ..sans prétention bien sûr …( rires ) )

        J’aime

      2. Un ajout à mon argumentation : cela permettra également de vérifier 1) le bien fondé de l’argumentation russe selon laquelle les populations russophones de l’Est de l’ Ukraine et de la Crimée sont opprimées par le gouvernement de Kiev ; 2) la bonne volonté réelle de Kiev d’apaiser la situation administrative et de rencontrer les revendications de sa population russophone…Les masques tomberaient : la bonne foi et les intentions réelles de chacun éclateraient au grand jour !

        J’aime

    2. Les traites Minsk 1 ert Minsk 2 prevoyaient tout cela sauf la Crimée qui etait devolue à la Russie ..malheureusement la partie Ukrainienne n’a pas modifiée sa constiitution pour le permettre ..

      et les puissances francaises, anglaise , allemande et US n’ont pas su faire pressionsur Kiev pour l’obtenir , bien au contraire – voir declaration de Francois Hollande piegé par un bloggeur sur ce sujet ..resultat une guerre qui s eternise ….avec des morts chaque jour ….

      J’aime

    3. Bonjour, je vais içi me referé à une explication d’ Ander Pluk Nielsen qui me semble asssez approprié, l’origine de ce conflit n’est pas du à des questions térritoriales mais plutôt à une autonomie toléré sous condition (impliçit ; imposé par la russie par ce qu’elle est puissante etc), que la Russie estime ne pas être respecter. Pour reprendre l’exemple du You tubeur, la chaine de restauration URSS à autoriser le restaurant Ukraine à porter sa propre enseigne, mais à la seul condition qu’elle déçide de ce qu’il y a au menu… (voir sa dernière video pour plus de préçision et exemple exact). Salutation, Ludovic Melin.

      J’aime

  5. D’un coté il y’a les gesticulations de Trump qui n’a pas fini la guerre en 24h comme il le disait. De l’autre, et c’est ce qui est plus inquiétant, c’est la façon dont « les européens se couchent devant lui ». Le monde a besoin de ses différences.

    J’aime

  6. Je suis assez d’accord avec vous sans en faire la même interprétation :

    • Drump dispose, entre autre, d’une clé (au sens arts martiaux) contre Zelensky/Ukraine : le renseignement satellitaire (cf Koursk)
    • Puput dispose d’une clé(vidéo ?) sur Drump.
    • Le Donbass est riche de minéraux qui attirent ursss et usaaa

    Un accord va donc se faire au détriment des l’Ukraine (ou celle-ci sera écrasée en un an).

    Donc nous sommes d’accord sur l’analyse. Par contre, en étant cynique :

    • L’arrêt de la guerre épargnera bcp de vies ukr.
    • Les minerais sont remplaçables.
    • L’intégration/partenariat à l’UE entrainera une reconstruction et un développement assez rapide
    • De nouvelles élections pourront avoir lieu (Zalujny ?)
    • L’armée ukr, les armées européennes, les industries de défense pourront remonter en puissance.
    • L’ursss poursuivra sa descente économique et ira vers la désintégration.

    A condition de :

    • Engagement des troupes et moyens aériens/ AE Fr/GB/CA/All/Pol +
    • Conservation de Pokrovk, Sloviansk et Kramatorsk (ligne de front)

    Une paix sera favorable aux ukr et européens.

    Le plus grand danger, c’est la lâcheté et l’anti-patriotisme des proto-vychistes soutenus par les trolls ruzz, comme on le voit ici et partout ailleurs. Une minorité de pervers, une masse vieillissante frileuse et apeurée, des agents extérieurs très actifs, une classe économico-politique borgne et suffisante forment les ingrédients d’une possible renonciation qui n’aboutira qu’à notre servage.

    Concernant les usaaa, en plus de drump et son intérêt personnel et de celui des 1%, nous assistons aux soubresauts des « blancs » face à une évolution démographique inévitable ; comme chez nous le rn joue sur nos faiblesses pendant que lfi joue l’islamisme et le chaos.

    Il nous reste deux facteurs d’espoir :

    • Face aux menaces, les armées française/ volontaires ont une puissance bien plus grande que la propagande de nos ennemis int/ext essaye de le faire croire
    • Notre intelligence collective et nos valeurs de l’immense majorité sont fortes.

    Vos éclairages y participent et je vous en remercie.

    Philippe Gandillon

    J’aime

  7. Après  sa  » magnifique  » réception de Zelinski à la Maison Blanche , Trump nous fait , en Alaska, une nouvelle démonstration navrante de ses préférences politiques  en recevant   » en grande pompe  » un dictateur – agresseur-criminel de guerre. Pour paraphraser le titre d’un célèbre roman d’espionnage de Graham Greene ( Notre homme à La Havane  » , nous pouvons dire que  Poutine, lui aussi, possède    » son  homme à Washington  »  La rencontre de Zelinski et des dirigeants européens dans la capitale des USA de ce lundi 18-08-2025 sera très instructive : les masques vont encore tomber….Je ne suis pas si sûr que nous soyons proches d’un accord de paix ! L’Ukraine et l’Union Européenne devront en tout cas  en tirer toutes les conséquences : réarmement ,  indépendance politique et militaire vis -à- vis des USA…. 

    J’aime

    1. Comme l’observe Emmanuel Todd, la France fonctionne comme une démocratie oligarchique, où le pouvoir réel est concentré entre une élite politico-économique, tandis que la Russie incarne une démocratie autoritaire – un système électoral formel, mais verrouillé par un pouvoir centralisé et répressif.

      Deux modèles distincts, mais qui soulèvent une même question : dans les deux cas, la souveraineté populaire est limitée, soit par les lobbies et les institutions non élues (France), soit par un contrôle vertical de l’État (Russie).

      Avant de répéter les récits des médias mainstream, informez-vous sur la géopolitique et l’histoire. Comment peut-on en France parler « d’une guerre » israélo-palestinienne quand la Palestine n’a même pas d’armée conventionnelle ? Regardez le bilan à Gaza : des milliers de morts, dont des enfants et des bébés, puis comparez avec le traitement médiatique du conflit en Ukraine.

      Cessez de croire que les médias dominants disent toujours la vérité. Bon courage pour chercher par vous-même.

      J’aime

  8. Bonjour Mr Ancel

    Je suis un fidèle lecteur, et j’apprécie votre nouvel article. Néanmoins je vous trouve pour une fois optimiste quand vous évoquez un accord de paix, sans aucun détail livré, qui aurait été conclu lors de cette réunion éclair, conclue sur une conférence de presse bâclée. Puissiez-vous avoir raison ! Comme bien d’autres lecteurs je trouve dommageable que votre employeur ( dont vous taisez le nom ) mette son veto à vos interventions sur les medias. Vous y aviez une parole singulière bienvenue. Daniel SOURIS

    Aimé par 1 personne

  9. Lors de sa campagne électorale, Trump avait promis de mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 h. Avant sa rencontre avec Vladimir Poutine en Alaska, Trump avait déclaré que ce qu’il voulait, c’était obtenir un cessez-le-feu. N’était-il d’ailleurs pas capable, selon ses dires, de se rendre compte, «dans les 2 premières minutes» si un accord avec la Russie était possible? La réunion a duré plus de deux heures sans qu’il obtienne le moindre cessez-le feu.

    Après avoir déroulé le tapis rouge sur le tarmac de la base Elmendorf-Richardson pour recevoir Poutine, après l’avoir applaudi à plusieurs reprises et lui avoir serré la main chaleureusement, après l’avoir fait monter dans sa « Beast », Trump l’a même laissé prendre la parole en premier lors de la conférence de presse qui a failli avoir lieu, ce qui constitue une entorse au protocole diplomatique. C’est Trump, le dirigeant hôte, qui aurait dû prendre la parole en premier. Mais rien de trop beau pour le criminel de guerre qu’est Poutine.

    Trump n’a strictement rien obtenu. Poutine a tout obtenu.

    Trump renonce au cessez-le-feu auquel il tenait. Il a même annoncé  ce matin que le plan (concocté par qui?) qu’il préconisait désormais (pour combien de temps?) pour mettre fin à la guerre prévoyait que l’Ukraine cède aux Russes (les envahisseurs) tout le Donbass, y compris les territoires qui n’ont pas encore été conquis.

    Ce n’est pas tout. Poutine, qui a été à bonne école, celle du KGB, qui n’a eu aucun mal à juger à qui il avait affaire, exige maintenant des garanties pour que le russe redevienne la langue officielle de l’Ukraine et que les églises orthodoxes soient sécurisées. Il accepte que l’Ukraine soit protégée, sans qu’elle adhère à l’OTAN. En échange, il propose un cessez-le-feu pour le reste du pays en gardant les lignes de front actuelles et promet de ne plus attaquer l’Ukraine ni aucun autre pays européen. Une promesse, pour Poutine, ça ne mange pas de pain. Il n’a pas cité, dans ses exigences, le renversement du gouvernement de Zelensky (élu démocratiquement) pour le remplacer par un régime fantoche en faveur de Moscou.

    Anchorage, processus de paix ou retour au totalitarisme soviétique, incarné par Staline? C’est sans tenir compte du patriotisme des Ukrainiens.

    Johanne de Luca

    J’aime

    1. L’Europe a trop longtemps bénéficié du parapluie américain tout en affichant un mépris à l’égard de la Russie. Lorsque cette guerre prendra fin, le réveil sera brutal : face à une Chine en pleine ascension, qui est en train de remporter la guerre économique, l’Europe risque de se réduire à un simple parc d’attractions géopolitique.

      L’Europe ne vaut rien à coté de ces Grands Pays. Elle est même représentée par une dame qui n’a jamais été élue par le Peuple Européen. Et les 3 Grands (Russie , USA et Chine) le savent très bien. Dans cette rencontre, on ne tiendra pas compte de leur avis……on les informera !

      J’aime

      1. Donc, vous méprisez les pays européens trop petits par rapport aux « trois grands » que vous admirez (l’Inde et l’Indonésie, notamment, apprécieront), et vous les méprisez lorsqu’ils essayent, contre vents et marées, depuis plus d’un demi-siècle, de compenser leur petitesse en s’unissant. Et pourtant vous êtes toujours là (ou pas?)…
        Vous critiquez une dame de n’avoir « jamais été élue par le peuple européen ». C’est curieux que vous ne mentionnez pas que Krasnov n’a pas été élu par le peuple (il a été élu par le collège des grands électeurs et financé par une clique de milliardaires), que le suffrage universel n’existe pas en Chine, et que putine fait emprisonner et/ou assassiner ses opposants. Donc, clairement, vous rêvez d’un régime autoritaire voire totalitaire digne « des trois grands ». Lequel a votre préférence?

        J’aime

      2. Ouvrez les yeux et regardez dans quel état se trouve la France ! Notre pays sombre financièrement et sociétalement. Il ne ressemble plus à rien.

        Sur le plan diplomatique, c’est le néant depuis l’ère Chirac. Notre influence s’efface, notre voix ne porte plus.

        Où sont passés nos ingénieurs et nos médecins ? Le pays se transforme en une machine à fonctionnaires et en une économie de tertiaire peu valorisée. Nous assistons à une décadence totale, confirmée même par les classements internationaux comme PISA, où notre éducation chute inexorablement.

        J’aime

  10. merci pour votre analyse et votre denonciation des medias francais qui ne vous permettent pas de vous exprimer – les « Toutologues » qui meublent les 4 chaines d’infos en continu sont toujours les memes et repetent en boucle les memes arguments sans reels contradicteurs ..sur ce point la France n’a rien à demander à la Russie sur le formatage des infos …elle en partage l »expertise !

    mais un point manque à votre analyse, à mon sens , le fait que Poutine et Trump sont d’accord pour punir et faire payer le prix fort a l ‘Europe et l ‘UE collant aux baskets de l’artiste TV Zelenski facilite grandement cette strategie ….

    De tout cela l’Europe sera la premiere victime et l ‘Ukraine martyr aura servi de bon prétexte …..

    autre oubli on ne parle plus des episodes passés Maidam puis Minsk1 et Minsk2 et l’implication de la France , l’Allemagne , L’Angleterre et les US dans ces evenements meriterait d’etre analysé au plus près…

    Qu’en pensez vous ?

    Cordialement Serge

    J’aime

    1. Bonjour Serge,
      ce ne sont pas les médias mais mon employeur actuel qui veut m’interdire dans mon contrat d’intervenir dans ces médias, cela fait suite bien sûr à mes critiques de la politique (odieuse) de Netanyahou
      Pour l’aspect historique des événements dont je traite, je me contente du présent, et je laisse le soin aux historiens de nous expliquer le background, c’est une compétence particulière que je n’ai pas
      Amicalement

      J’aime

  11. Bonjour, d’abord je rejette l’idée que les causes profondes de cette guerre puisse être résolu, vue que je les attribut au viellissement des baby-boomer et à leur déçès voir simplement à leur retraite, accélérer par l’épidémie du covid 19 mais sommes toutes n’étant pas imortel, plus ou moins inévitable!

    Ainsi les jeunes pousses veulent désormés établir de nouvelles connexion et de nouveau rapport de force internatiaunaux, quitte à faire s’effondrer les modéles soçiaux actuel ici de l’après guerre (39-45)…

    Ainsi la nouvelle économie que veule imposé les USA en est un exemple, l’économie étant une construction soçials détruisons ce modèle qui nous est défavorable et imposant le notre… Au risque de sortir de la partie si les autre joueur n’adhérent pas au nouveau jeu…

    Pour le moment le président et son gouvernement qui soutiennent ostensciblement la Russie et tapes sur l’Ukraine et l’Europe régulièrement son contrebalançer par les élues Américains qui pour le moment préfère l’intêrets des USA, à l’asservissement à la Russie! Cependant la situation se dégrade toujours un peu plus et menace sans cesse de briser l’équilibre ainsi la prise de contrôle de la police de Washinton marque encore un peu plus le tournant autoritaire de la maison blanche, offiçiellement pour rétablir l’ordre, vraissemblablement plutôt par ce que le maire de la ville est démocrate… Couplée à une volonté afficher de mettre en place des statistiques économiques Potenkine, la situation au USA n’est pas rose.

    Aussi il semble que si accord il y eu se n’est malheureusement pas pour mettre fin à la guerre en Ukraine, mais plutôt pour mettre un terme au sanction contre la Russie, peut être même pour justifier l’arrêts du soutient des USA à l’Ukraine et à l’Europe, est laissé à son ami Vladimir le soin de faire ce qu’il veut… J’espère que vous avez raison et que j’ai tord mais je ne suis pas très optimiste. Salutation, Ludovic Melin.

    J’aime

  12. Bonjour Guillaume J’espère que tu vas bien. Pourquoi écris-tu que tu ne peux plus t’exprimer dans les médias français ? Amitiés Fabrice

    Best Regards,

    Fabrice Dekoninck | Documentary Photographer Brussels m: +32483671255 | w: fabricedekoninck.com

    Aimé par 1 personne

  13. Merci pour votre analyse .

    Vous affirmez que cette guerre na’aurait pas eu lieu si les pays européens avaient déployé leurs forces à l’automne 2021.

    En fait, l’erreur remonte plutôt à 2014, quand rien n’a été fait contre les « petits bonhommes verts » qui ont envahi la Crimée sans être inquiétés.

    Aimé par 1 personne

  14. bonjour Guillaume pourquoi tu ne peux pas être invité sur les médias français, ils n’aiment pas la vérité que tu exprime ?

    Amitiés sincères.

    J’aime

  15. Le président Zelensky n’a plus d’autre choix que de plier le genou face au deal Trump Poutine. La paix est à ce prix.

    Les pays volontaires européens doivent se mettre d’accord pour continuer à soutenir l’Ukraine, empêchée de rentrer dans l’OTAN par la volonté de Poutine.

    La liberté n’a pas la même définition suivant qu’on est citoyen de l’Ouest de l’Europe ou citoyen du Grand Est.

    Attendons la rencontre du 18 Août à Washington entre Trump et Zelensky pour connaître la suite des évènements.

    S Cazeneuve

    J’aime

  16. A ma connaissance l’Ukraine avec 600000 Km² est 28 fois plus petite que la Russie. Et donc on ne peut pas dire « comme si l’Ukraine allait envahir la Russie, qui est cinq fois plus grande… », mais 28 fois plus grande. C’est secondaire le sens y est.

    Mais je ne vois pas d’accord de paix entre les USA et Putin, mais peut-être entre la Trompette et Putin. C’est évident puisque la Trompette est soumise au dictateur, cela évite tout accord de paix.

    La trompette est un traitre à l’OTAN et aux USA. C’est tellement gros qu’on ne veut pas le voir.

    J’aime

    1. je ne permet d’intervenir dans ce debat sur la taille respective de la russie et de l’UKRAINE.. A mon sens les episodes precedents Maidam – Minsk1 et Minsk2 montre que depuis le debut l l’implication des puissances occidentales est flagrant sur le dossier Ukrainien .. le conflit est entre ces puissances et la Russier- l’ukraine n’est qu’un indermediaire …

      J’aime

    Excellent Guillaume et merci.

    Tout est dit, reste plus que la coalition de pays volontaires européens tienne le coup et que ce brave soldat Zelenski soit vaillant demain face à Trump.

    Dommage comme tu le soulignes que nous n’ayons point fait ça avant lors de la phase de préparation de l’invasion ce qui l’aurait probablement arrêtée et empêché l’agression puis la guerre en cours.

    Egalement regrettable que tu ne puisses t’exprimer plus souvent dans de média Français.

    Merci aussi d’avoir parlé de Gaza et d’avoir rappelé la folie de Netanyahou car là aussi il y a plus qu’urgence à faire cesser une autre bien lâche agression comme un massacre encours.

    Et pour conclure sur une note d’humour en nous faisant plaisir, le protocole prévu de ce cinoche en Alaska n’a su être respecté et le diner de cons n’a pas eu lieu.

    Amicalement,

    JFP

    Aimé par 1 personne

  17. Pas d’accord avec vous (pun not intended).

    Le soi-disant « sommet » n’était que du vent. Une photo-op pour réhabiliter putine. Il confirme que tous les ultimatums et toutes les menaces de sanctions de krasnov envers putine n’ont jamais été que du vent. L’accord de paix, c’est que krasnov accepte 1) toutes les conditions de putine et 2) de faire pression au maximum sur Zelensky pour capituler, et de le lâcher s’il refuse. Le reste c’est du vent. Pareil que les « 90 deals en 90 jours » etc. Don the Con est dépité car il est tellement stupide qu’il se croyait de taille à obtenir quelque chose des vieux briscards du KGB, qui se roulent par terre de rigolade quand il leur raconte qu’il a écrit un bouquin sur « l’art du deal ».

    Krasnov a déjà renié, juste après le « sommet », les engagements qu’il avait pris verbalement avec les dirigeants européens. Il n’y aura pas de garanties de sécurité pour les ukrainiens parce que putine n’en veut pas, point.

    La guerre continue. Et elle s’étendra. C’est ce que veut putine (et ce dont il a besoin pour rester au pouvoir).

    L’espoir, c’est que les européens (tous les européens, pas juste ceux d’europe de l’est) comprennent cela.

    J’aime

  18. Une ré-intronisation de Poutine dans la cour des grands, voilà ce qui reste de cette entrevue minable autant que désolante. A-t-on déjà vu un criminel de guerre sanguinaire et ravisseur d’enfants encensé à ce point ? Jamais !

    Reprenez-vous dirigeants de tous bords et surtout de cette Europe fantôme. La route de la dignité s’éloigne de jour en jour et nous en paierons tous les graves conséquences ! Arrêtons de tenter de voir un quelconque accord qui constituerait un semblant de paix qui ne satisferait que Trump et son ego et permettrait à la grande Russie de revenir plus forte pour envahir l’est de l’Europe !

    J’aime

  19. Bonjour M. Ancel,

    (d’abord une coquille, M. Rutte était le chef du gouvernement en Hollande, non au Danemark)

    j’ai toujours apprécié vos commentaires, à la télévision ou ici. Mais aujourd’hui je ne reconnais pas votre analyse normalement lucide et rationnelle. Vous pratiquement donnez le Nobel à ce président US qui a donné une victoire complète à Putin sans AUCUN résultat. Vous parlez d’un hypothétique « accord de paix » mais il y a-t-il vraiment quelque chose de concret? Putin a été reçu avec toutes les pompes sur le territoire américain en ne donnant rien en échange. Il retourne en Russie où il pourra démontrer sa « grandeur » aux Russes ébahis…

    J’aime

  20. Bonjour Guillaume,
    Je vous lis depuis quelques années via votre blog mais aussi vos livres sur le Cambodge, Rwanda, Sarajevo et les petites leçons de la guerre, merci de vos éclairages avisés et vos prises de position pertinentes
    Pourquoi ne pouvez vous plus vous exprimer dans les médias français ?
    Cordialement de Melbourne Australie
    Franck

    J’aime

  21. Exposé clair malgré le flou de la situation.
    Question : abandonner au dictateur conquérant Poutine les territoires ukrainiens qu’il a volés, serait-ce rassasier ou au contraire exacerber sa gourmandise ???
    Autre question : vers quoi irait-on avec les autres dictateurs de la planète alléchés par un tel exemple d’impunité ???

    J’aime

Répondre à scrumptiouslyduck43787d298a Annuler la réponse.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.