Trump va-t-il mettre fin au massacre à Gaza et à la guerre russe contre l’Ukraine ?

Deux événements majeurs peuvent changer la donne pour ces conflits tout aussi majeurs que sont le massacre de la population à Gaza et la guerre d’invasion de la Russie contre l’Ukraine. Ils sont liés tous les deux au rôle que peut jouer Donald Trump, ce président américain qui rêve du prix Nobel de la paix, mais qui ne fait pas vraiment la différence entre le business et la guerre.

Netanyahou veut-il sortir de la guerre ?

Alors que le monde entier regarde – consterné – la famine et les bombes s’abattre sur Gaza, un crime contre l’humanité qui se cumule à une guerre totalement disproportionnée, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, choisit la fuite en avant en lançant son plan d’occupation de la bande de Gaza.

Le Monde

« Pour réaliser ses objectifs » prétendument, mais le Hamas qui est d’abord une organisation terroriste, n’est pas destructible pas de seuls assauts militaires. Paradoxalement, si le Hamas a été affaibli dans ses capacités d’action (qui restent incroyablement limitées face à la défense israélienne quand celle-ci n’est pas détournée de sa vigilance par un pouvoir aveugle), il est alimenté en même temps par cette guerre d’une violence inouïe, indiscriminée et totalement disproportionnée (probablement plus de 120 000 morts et 400 000 blessés). Une guerre menée non contre le Hamas, mais contre l’ensemble de la population de Gaza et c’est bien là le problème.

Lire aussi : Gaza, face à un crime contre l’humanité, une neutralité impossible

Quant aux otages israéliens – il ne reste plus qu’une vingtaine de survivants –, ce n’est pas en les bombardant plus encore (80% de Gaza est détruite) et en envahissant pour la troisième fois ce territoire palestinien qu’ils seront sauvés. Les 22 mois de guerre précédents l’ont solidement démontré, seuls des cessez-le-feu négociés ont permis jusqu’ici de sortir vivants des otages. Cela n’a pas échappé aux familles désespérées par les choix hypocrites de Netanyahou, qui prétend vouloir les sauver alors qu’il les sacrifie.

Netanyahou veut continuer sa guerre soutenue désormais seulement par des extrémistes qui précipitent Israël à sa perte

En effet, Netanyahou n’en veut pas, de cessez-le-feu. Contre l’avis de sa propre armée, contre l’avis d’un groupe sans précédent (près de 600) anciens responsables du système de sécurité israélien, contre l’avis du monde entier dont il se contrefout, Netanyahou veut continuer sa guerre que ne soutiennent plus que des extrémistes qui précipitent Israël à sa perte.

En voulant prendre le contrôle de Gaza, soi-disant temporairement (la dernière occupation temporaire a duré 38 ans de 1967 à 2005), Netanyahou « escalade » encore ce conflit quand celui-ci semblait épuisé : il n’y a plus de cibles militaires du Hamas à détruire pour l’armée israélienne, quasiment plus d’infrastructures civiles à dévaster (près de 80% ont été littéralement explosées) et aucune menace sérieuse contre l’Etat d’Israël d’autant que les « alliés » du Hamas, au premier rang desquels l’Iran et la Syrie, ont été neutralisés pour un certain temps.

Que peut craindre Netanyahou d’arrêter cette guerre, si ce n’est d’être mis en cause et de perdre le pouvoir ?

Malheureusement, les Européens restent incapables de prendre une position commune et de sanctionner immédiatement Israël (dont ils sont pourtant le premier partenaire commercial) pour ce qui relève désormais d’une folie destructrice, un crime de génocide quand on bombarde et affame une population tout entière.

 « Tout le monde » s’attendait en effet à un cessez-le-feu, à la récupération des derniers otages et ensuite à une véritable réflexion politique sur l’avenir de la bande de Gaza, dont le Hamas aurait été bien sûr exclu au profit d’acteurs palestiniens capables de construire un futur autre que de faire la guerre aux Israéliens.

Netanyahou essaye de faire diversion en escaladant encore ce conflit, seul Trump peut l’en empêcher

Mais Netanyahou a surpris « tout le monde » en radicalisant encore sa position et en escaladant ce conflit dont on pouvait croire qu’il avait largement atteint son paroxysme. L’avis de ses propres militaires l’intéresse d’autant moins que Netanyahou joue son avenir personnel et que désormais son approche est quasiment messianique. Il est prêt à se sacrifier pour… rester au pouvoir et construire ce Grand Israël au détriment des Palestiniens qui ne comptent plus pour rien.

Seul Donald Trump a probablement le pouvoir de l’arrêter (et donc de le sacrifier), mais en a-t-il la volonté, bien qu’il soit obnubilé par ce prix Nobel de la paix qu’il aimerait se décerner lui-même ? Concrètement, si Trump stoppait l’aide américaine, l’armée israélienne serait obligée de s’arrêter et tout l’Etat hébreu en serait ébranlé. La simple menace de procéder ainsi arrêterait Netanyahou, comme d’ailleurs Trump l’a stoppé sans hésiter dans la guerre contre l’Iran après 12 jours seulement.

Lire aussi : « La guerre des 12 jours » entre Israël et l’Iran, autorisée et arrêtée par Donald Trump

Cette fuite en avant de Netanyahou est d’autant plus inquiétante qu’elle est sans issue, à moins que celui-ci ait prévu cette occupation de Gaza pour passer à l’étape suivante du projet fou de Grand Israël, dans le but de repousser ensuite hors de leur territoire dévasté la population palestinienne ou plutôt ce qu’il en restera.

Bombardement, famine, occupation, déportation… c’est un gouffre que Netanyahou a ouvert et que seul Trump peut refermer aujourd’hui tandis que ce dernier est déjà dans l’ennui du fait de son échec à mettre fin à la guerre russe contre l’Ukraine.

La distribution d’aide humanitaire organisée par le gouvernement Netanyahou, By Chappatte dans le Canard enchaîné du 6 août

Un ultimatum sur l’Ukraine aux effets plus qu’incertains sur la violence quotidienne de Poutine

Donald Trump avait fixé au 9 août un ultimatum à « son ami » Vladimir Poutine pour négocier sérieusement la fin de cette guerre. Son envoyé spécial, Steve Witkoff, est allé rencontrer le maître du Kremlin et ils se sont mis d’accord pour une rencontre directe, le 15 août en Alaska, entre le président américain et le dictateur russe pour discuter de l’Ukraine… sans le président ukrainien, Volodymyr Zelensky.

Compte tenu des 7 mois de discussions précédentes, qui n’ont abouti sur rien d’autre que la continuation de la guerre d’agression impitoyable de la Russie, il est vraisemblable que Donald Trump exige maintenant du concret sur ce sujet, où il estime que Poutine gagne du temps mais ne négocie pas réellement.

Comme pour Netanyahou avec Gaza, la question est de savoir si Poutine veut réellement sortir de cette guerre contre l’Ukraine

Avec cette perspective de rencontre en Alaska entre les deux chefs d’Etat, – la première depuis le retour au pouvoir de Donald Trump –, on peut espérer que le président américain, à l’égo surdimensionné, ne se serait pas aventuré dans une telle initiative s’il n’avait l’espoir d’un accord, même partiel.

La question essentielle portera sur une trêve en échange de concessions territoriales.

Ce qui est sûr à ce stade est que Poutine revendique la reconnaissance officielle à la Fédération de Russie de la péninsule de Crimée (annexée illégalement en 2014) ainsi que de deux oblasts (régions) sur les quatre qui sont en cours d’invasion par la Russie et annexés illégalement de même par Poutine.
Poutine veut l’intégralité des deux oblasts à l’Est de l’Ukraine, dans la région du Donbass : celui de Louhansk (envahi à 99%) et de Donetsk (occupé à 75%).

Bilan avancée russe en Ukraine au 31 juillet 2025 © PouletVolant3

L’incertitude commence dans le sort des deux autres oblasts en cours de conquête, au Sud de l’Ukraine, celui de Zaporijia (73% envahi) et de Kherson (72%) : selon les interprétations, Poutine « accepterait » peut-être de les rendre en échange du territoire qui lui manque sur les deux oblasts précédents du Donbass, ou bien de figer la ligne de front (au tracé incohérent mais qui pourrait être rectifié au cours d’une négociation ultérieure) ou pire encore, Poutine les revendiquerait aussi dans leur intégralité pour stopper sa guerre.

Il semble que la version de Steve Witkoff, l’envoyé spécial de Trump, soit incohérente sur ce point et que les professionnels du ministère des affaires étrangères américain s’arrachent les cheveux pour savoir ce qui a réellement été esquissé avec ce renard vicieux qu’est Poutine.

Garanties de sécurité et surveillance de l’accord

Dans l’hypothèse où un accord préliminaire serait trouvé, avec une trêve et un échange de territoires (dans tous les cas une perte substantielle pour les Ukrainiens), l’étape suivante serait de garantir cet accord, concrètement d’empêcher Poutine de reprendre sa guerre de conquête aussitôt qu’il le voudra.

Le Monde

Le vice-président américain, JD Vance, est chargé de convaincre des pays membres de l’OTAN (et quelques autres comme la Suisse ou l’Australie) de fournir une force de garantie de cet accord en déployant des unités militaires en Ukraine. C’est le modèle de la force de l’OTAN qui avait été déployée en Allemagne de l’Ouest après la guerre froide… pendant 50 ans.

Lire aussi : Ukraine, deal au-dessus d’un nid de coucou

Dans le registre de l’incertitude après cet entretien avec Witkoff, la trêve ne pourrait être que partielle (seulement sur certains bombardements) ce qui a toujours été un échec jusqu’ici. La négociation sera donc manifestement compliquée entre un Donald Trump qui veut son prix Nobel de la paix (et probablement faire oublier le carnage autorisé à Gaza) et un Vladimir Poutine qui n’a pas de marche arrière, mais qui pourrait suffisamment engranger dans ce « deal » pour faire croire que sa guerre de trois années contre un pays frère est une victoire.




Pour approfondir,

« La guerre menée à Gaza est politique et n’a pas d’explication d’ordre militaire », par Agnès Levallois (Le Monde)


L’escalade militaire d’Israël à Gaza : « une erreur », « une très mauvaise nouvelle », « rejet catégorique », indignation quasi unanime de l’Europe aux pays arabes (Le Monde)


Un sommet entre Vladimir Poutine et Donald Trump prévu le 15 août, en Alaska, pour préparer les concessions territoriales de l’Ukraine, par Arnaud Leparmentier (Le Monde)



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19 commentaires sur “Trump va-t-il mettre fin au massacre à Gaza et à la guerre russe contre l’Ukraine ?

  1. La destruction de Gaza et de sa population est une honte pour l’humanité toue entière.

    Comment empêcher Mr Netanyahou de continuer ce génocide ? Seul son ami Trump en a les moyens en stoppant son aide en armement.

    On a des sanctions économiques contre Poutine mais en a-t-on contre Israël ?

    Boycottons tous les produits israéliens qui arrivent en France et ailleurs et cessons nos exportations vers Israël. Sans approvisionnement d’aucune sorte, les Israéliens réagiront enfin à l’aveuglement obscène de leur dirigeant.

    S Cazeneuve

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  2. Mission accomplie en Alaska https://www.cartoonmovement.com/cartoon/mission-accomplished-11

    Le « cessez-le-feu aujourd’hui » n’aura pas lieu…

    Que fallait-il attendre du corbeau niais et mercantile US devant un renard sanguinaire et criminel russe ? Rien, bien entendu. POTUS était venu faire son marché et les envahisseurs sournois affichaient déjà la couleur avec un Lavrov vêtu d’un sweat-shirt flanqué d’un CCCP !

    Où sont les menaces contre la Russie ? Bien au contraire, comme à chaque fois, c’est le dernier qui parle qui a raison et Trump renvoi la balle dans le camp ukrainien… pendant que les drones pleuvent tant et plus sur une région dévastée par une guerre qui dure, dure, dure encore par la faute de politiques fébriles et pleutres.

    Xavier Tytelman a raison, une Europe militaire de pays volontaires pour défendre l’Europe et ses intérêts indépendamment de l’UE doit se coaliser pour s’imposer et mettre l’Europe à sa place sur l’échiquier politique, sans blabla mais avec des actes forts !

    Pour Gaza ? Nettanyahu s’accroche à ses idées pour ne pas perdre la face (et son poste) quitte à perdre son âme (et les otages) dans ce cancer de Gaza où tout est dévasté dans une région métastasée.

    Rien n’est binaire, rien n’est simple, mais les peuples qui subissent souffrent et meurent peu à peu parce que le profit n’est qu’intérêt pour les puissants de ce monde…

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  3. Comme prévu, le charlatan mégalomane et sénile s’est fait remonter les bretelles par son officier traitant: « Tu obéis aux ordres, ou tu ne dormiras plus jamais tranquille. » Le chemin du moindre effort passera, comme prévu, une fois de plus, par la propagande anti-Zelensky, et en fin de compte le lâchage de l’Ukraine et de l’OTAN (donc des Européens). J’espère que Rutte sait ce qu’il fait quand il s’obstine à cirer les pompes de krasnov.

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  4. Bonjour Monsieur Ancel,

    pour ma part, je tiens à souligner le fait qu’enfin, vous employez le mot « génocide » pour qualifier les actes et omissions du gouvernement criminel d’Israël.

    Merci.

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  5. Concernant l’Ukraine, je vous rappelle que j’ai un plan de paix pour l’Ukraine, plan que ne pourra pas refuser Poutine et qu’il sera obligé de respecté et qui mettra de plus Trump hors-jeu ! Je n’ai besoin que de 10′ pour expliquer à Macron comment faire ! Il faut faire vite maintenant et arrêter de me faire perdre tu temps, l’Ukraine est en train de perdre la guerre !

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  6. Sauf votre respect, quand vous écrivez « Malheureusement, les Européens restent incapables de prendre une position commune », je pense que vous devriez plutôt écrire: « Malheureusement, les Allemands, les Autrichiens, les Belges, les Bulgares, les Chypriotes, les Croates, Danois, les Espagnols, les Estoniens, les Finlandais, les Français, les Grecs, les Hongrois, les Irlandais, les Italiens, les Lettons, les Lituaniens, les Luxembourgeois, les Maltais, les Néerlandais, les Polonais, les Portugais, les Tchèques, les Roumains, les Slovaques, les Slovènes et les Suédois restent incapables de prendre une position commune. » Ca donnerait une meilleure idée de la situation (et je ne parle même pas des divisions internes). La guerre israélo-palestinienne, c’est autre chose qu’une négociation sur les subventions à la pêche au thon ou l’harmonisation de la TVA.

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    1. Quand je lis votre commentaire, j’ai l’impression de rêver. Heureusement, nombreux sont les Français éveillés et cultivés qui comprennent l’horreur de cette situation inhumaine. Le cynisme du gouvernement israélien dépasse l’entendement.

      Que la famine soit généralisée ou non, mortelle ou non, elle existe à Gaza et elle est le résultat direct du blocus alimentaire imposé par Israël. Il s’agit d’un crime de guerre à grande échelle. Appelons les choses par leur nom : affamer délibérément une population est une barbarie.

      Israël commet ce crime, le nie en toute impunité, et défie la communauté internationale. Double lâcheté.

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  7. Petit ajout à mon commentaire: il y a quelques jours, sur les ondes de LCI, Alain Bauer, après avoir dit que la guerre de Netanyahou à Gaza était devenue superflue, sans but et sans stratégie (fair enough comme on dit en anglais) a ajouté, ô surprise :  » Et il y a le Hamas. S’il avait rendu les otages, le conflit serait terminé depuis longtemps. » Voilà une exception à la règle générale de l’analyse de cette guerre.

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  8. Je me reprends ayant envoyé le début de mon commentaire par mégarde. Le trio Trump-Poutine-Zelensky serait impliqué à des degrés différents dans le règlement de la guerre en Ukraine. Pour ce qui est de la guerre de Gaza, tous les commentateurs mentionnent Trump et Netanyahou en taisant systématiquement la part que pourrait prendre le Hamas qui dirige encore le territoire. Le Qatar et l’Égypte demandaient récemment à ladite organisation de déposer les armes et de rendre les otages. Proposition qui n’a pas suscité l’intérêt des journalistes et commentateurs. Silence radio, comme toujours. Je laissais un commentaire dans votre blogue le 30 mai 2024 où je m’étonnais que le grand absent des savantes analyses de cette guerre demeure le Hamas, sa stratégie et les buts qu’il poursuit. Vous aviez répondu que son but était de mener une guerre permanente contre Israël. Cela est-il toujours vrai? Défait militairement, que cherche à réaliser cette organisation? Le récit de cette guerre continue de s’écrire sans le Hamas. Ce silence quasi-étanche me semble suspect.

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  9. Ce qui me terrifie, c’est, après tout ce temps, l’obstination des gens (y compris les journaleux et les politicards US, etc.) à se persuader que quand krasnov dit quelque chose, il le pense.  Qu’il s’est peut-être rendu compte que, peut-être, putine se foutait de lui. Que krasnov pouvait, ou pourrait, s’en prendre à son officier traitant. Que ses ultimatums et ses menaces de sanctions contre ses alliés russes sont autre chose que du vent. De la fumée. Que ses « deals » valent plus que la parole d’un escroc. Que tout ça n’était pas pour qu’on parle d’autre chose que de l’affaire epstein (mission accomplie). Bref, que tous ces discours et déclarations sont plus qu’un horrible show quotidien de télé-poubelle. Panem et circenses. Terrifiant. Logique, mais terrifiant. Nous sommes revenus au mois de février lorsque krasnov se félicitait d’avoir traité zelensky comme de la merde en direct à la télé et s’apprêtait à forcer l’ukraine à capituler. J’espère que les chefs d’états européens ont profité de ces six mois de répit pour faire quelque chose d’autre que se fourrer la tête dans le sable, mais je me demande bien quoi.

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  10. Un peu de fiction entre les 2 fous qui serait digne d’un roman de Tom Clancy.
    Et si Trump négociait secrètement en Alaska, l’abandon de l’aide militaire à l’Ukraine, ce qui reviendrait à livrer le pays entier aux Russes contre un regard bienveillant de ces derniers sur une éventuelle invasion américaine du Groenland ?

    je te laisse dévorer l’Ukraine et tu me laisse dévorer le Groenland en compensation.

    au point où ils avancent tous avec le mépris du droit international actuel, est-ce que ce serait aussi surprenant ?

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  11. Trump a une vision plus qu’étroite du Monde et de l’Avenir. Sur l’avenir, on a des doutes, puisqu »il a supprimé toutes les aides fédérales aux labo qui travaillent sur l’avenir scientifique des médicaments et de la recherche. Déjà les crédits concernant les vaccins à ARN Messager ont été supprimés. Trump veut chasser les étudiants étrangers hors des Facs américaines. Et son secrétaire d’Etat à la défense partage des vidéos promulgant « la supériorité de l’homme sur la femme »: en conséquence il faudrait retirer le droit de vote aux femmes !

    Trump ne veut même plus que l’Amérique avance, il veut se rouler en boule dans son pays et se couper du monde ! Il suffit de regarder le nom des créateurs de Photoshop : ils viennent du MONDE ENTIER !

    En ce qui concerne le conflit Israélo Palestinien, déjà EXTREMEMENT COMPLIQUE à comprendre pour une personne équilibrée, j’ai des doutes sur la vision de Trump. Il y a de fortes chances qu’il se fasse rouler dans la farine par Netanyahou, qui est en train de transformer ce conflit en conflit de religion. D’un côté les « croisés » et de l’autre « les Infidèles » ! A votre avis où va pencher Trump ?

    Enfin en ce qui concerne l’Ukraine, la messe est dite : Il va plier devant les exigences de Poutine et lui accorder les 4 Oblasts réclamés. ( Il a déjà laissé passer la date de l’ultimatum du vendredi 8. Cela a été la même chose quand Obama avait décrété auprès de Bachar El Hassad, que l’emploi de l’arme chimique était une ligne rouge « à ne pas franchir »… Les Etats Unis n’ont RIEN FAIT !)

    Je vous parie que Trump va mettre dans la balance le poids des armes et des munitions américaines pour faire fléchir Zelensky. Or ce dernier ne cédera pas. Et nous l’Europe on est à des années lumière pour remplacer l’aide américaine. Le conflit Russo-Ukrainien va s’enferrer exactement comme la crise chypriote qui dure depuis…1974 !

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  12. Voyons voir ; les frappe sur les infrastructure pétrolière Russe on repris après avoir fortement diminuer pendant plusieur mois, pas de perçée Russe en vue pour le moment, sans doute entravé par les frappes Ukrainniennes dans la profondeur , même si en toute logique l’offensive perdurera au moins jusqu’au mois d’octobre et que beaucoup d’événement peuvent se produire d’içi là… couplé à divers offensive médiatique en Géorgie et Azerbadjan…

    On ne peut pas vraiment dire que la Russie n’est pas soumis à une forte pression, mais cela suffira-t-il à la poussé au cessez le feu? Rien n’est moins sure, d’autant que « l’émissaire pour la paix » Donald Trump n’apparai pas vraiment le plus à même de garantir une paix sur le long therme après l’exemple du fiasco de Gaza, ou encore sur le plan économique le pseudo accord économique avec l’Europe qui n’a aucune valeur, vue qu’il a lui même annoncée qu’il compté le jeter à la poubelle à la première occasion en rajoutant de nouvelle taxe de 100 ou 200 pourcent quand il pensera que se sera le bon moment (içi produit pharmaceutique mais techniquement n’importe quoi qui lui passe par la tête peut rendre cette entente personnelle caduque…).

    Mais bon à défaut d’y partiçiper on n’a plus quà attendre ce qui ressortira de ses négoçiations, ou plutôt les messages sur la messagerie soçiales de Donald et Vladimir…

    Salutation Ludovic Melin.

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  13. J’ai plutôt l’impression que l’accord en Alaska sera un coup d’épée dans l’eau. Tout simplement parce que seul l’agresseur et la Trumpette vont le finaliser. Le principal intéressé l’Ukraine et ses alliés européens en sont exclus et donc les problèmes de fond ne seront pas abordés. On connait la bassesse de la Trumpette vis-à-vis de Putin et les prétentions de ce dernier. Ils vont décider en fonction d’une vision illusoire du monde qui est la leur. La Trumpette me fait penser à un dompteur de fauve peu expérimenté qui ira se réfugier dans les coulisses au premier coup de patte en racontant la première forfanterie qui lui viendra à l’esprit.

    Alaska, accessoirement, c’est le nom de mon chat. Je vois cela sous cet angle fait l’un.

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  14. …surles deux sujets : c est ce que je pense aussi Netanyaou met Israel
    en danger …et Poutine est a la fois un fin renard , double d un
    loup-garou…ni l Ukraine ,ni meme l Europe ne peuvent « s
    endormir »…dans ce monde de Poutine et deTrump la force et/ou le « deal
     » …a leur avantage ,bien sur !j ai la venue de beaucoup d enfants&de
    petits enfants , vous connaissez ca aussi ,mais en version « allegee »
    … ,Patrick.-

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