Gaza : face un crime contre l’humanité, une neutralité impossible

Tandis que le gouvernement Netanyahou essaie avec véhémence et une rare indécence de camoufler sa politique de dévastation de Gaza – probablement pour se l’approprier ensuite –, Donald Trump reconnaît lui-même le phénomène scandaleux de la famine. Il est vrai qu’il est difficile de ne pas la voir.

Le président américain sape d’une seule phrase toute la propagande soigneusement agencée du gouvernement d’extrême-droite qui dirige actuellement Israël. Un gouvernement qui n’est pas vraiment inquiété par sa propre société dont une large majorité est convaincue désormais qu’elle ne peut pas coexister avec les Palestiniens et que ces derniers doivent quitter leur territoire.

Une folie destructrice dont le Hamas est complice

En l’absence de cessez-le-feu et de perspectives sérieuses de sortie de cette « guerre » contre Gaza, l’Etat hébreu aurait pu s’enfermer dans cette impasse politique, si Netanyahou n’avait pas dépassé toutes les limites, notamment en organisant depuis plusieurs mois, peut-être même depuis le début du conflit, la possibilité d’affamer la population. Le Hamas est depuis le début son meilleur complice, refusant de libérer les derniers otages encore en vie pour « instaurer cet état de guerre permanent » qui est sa raison d’être et sa principale énergie.

Ainsi, après avoir systématiquement détruit toutes les possibilités de production agricole sur la bande de Gaza, ses différents systèmes d’alimentation en eau potable et l’essentiel de son réseau médical et sanitaire, le gouvernement Netanyahou n’avait plus qu’à bloquer la perfusion humanitaire de livraison de vivres pour affamer la population gazaouie.

Une famine soigneusement organisée et planifiée par le gouvernement Netanyahou

La population est affamée parce que l’armée israélienne assiège la bande de Gaza et interdit depuis plusieurs mois au flux d’aide humanitaire de rentrer. D’après le gouvernement Netanyahou, c’est « pour empêcher le Hamas de détourner l’aide humanitaire » (ce qui a été démenti, même par l’armée israélienne…) que son flux d’approvisionnement est bloqué à l’entrée de Gaza.

« Les dernières données indiquent que les seuils de famine ont été atteints (…) dans la majeure partie de la bande de Gaza », rapporte l’IPC [organisme spécialisé sur la sécurité alimentaire], selon lequel « une personne sur trois passe plusieurs jours sans rien manger ».

Dans la bande de Gaza, le « pire scénario de famine est en cours », alerte un rapport d’un organisme soutenu par l’ONU

La réalité est que la famine n’est pas un accident lié à la guerre que mène Israël contre le Hamas, mais un acte de guerre planifié et organisé par un gouvernement qui n’a plus aucun interdit, aucune limite et qui ne respecte plus rien, et surtout pas la vie des Palestiniens.

La famine à Gaza est la résultante d’une politique délibérée de Netanyahou qui relance un débat tragique sur la qualification de cette guerre en « crime de génocide ». Comme l’a récapitulé Christophe Ayad dans Le Monde, la question divise les juristes et je vais donc l’aborder sous deux angles seulement, l’intention et la prévention.

« Génocide à Gaza » : pourquoi la question divise les juristes ?, par Christophe Ayad (Le Monde)

L’intention de détruire un peuple n’était pas avérée jusqu’ici, sauf du côté du Hamas qui faisait un objectif principal de détruire Israël. J’ai contesté depuis l’attaque terroriste du 7 octobre 2023 cette qualification de génocide pour la guerre menée par Israël contre Gaza (assimilée à tort au Hamas). J’ai pu vérifier que l’armée israélienne, Tsahal, n’avait en effet jamais reçu l’ordre de détruire la population de Gaza alors qu’elle en a largement les moyens. Et donc « l’intention » génocidaire n’était pas avérée jusque-là, contrairement à la politique du Hamas qui l’affiche clairement.

Mais avec l’organisation par l’Etat d’Israël de cette famine contre Gaza, c’est bien la population gazaouie tout entière qui est visée et menacée de destruction. Netanyahou a commis une faute irréparable en procédant ainsi, en affamant délibérément les habitants de Gaza qui sont désormais affectés par centaines de milliers.

Cette famine se cumule à une guerre qui n’en est plus une, puisqu’il n’existe quasiment plus d’objectif militaire du Hamas à attaquer, alors que l’armée israélienne s’est vue confirmer l’ordre de mener une centaine de bombardements chaque jour. Avec ces frappes systématiques contre Gaza, le bilan humain se situe actuellement sur une échelle de 120 000 morts en 22 mois, 120 000 étant le nombre (astronomique) de frappes réalisées, avec des munitions fournies gracieusement par les Etats-Unis. Le bilan officiel n’est pourtant que de 60 000 morts recensés, mais autant de victimes se trouvent sous les décombres, la bande de Gaza n’étant plus que décombres.

Il faut rajouter à ce nombre vertigineux de morts – cent fois le bilan de l’attaque terroriste du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël – des centaines de milliers de blessés, trois fois et demi plus que de morts, soit plus de 400 000. Au total un quart de la population gazaouie (un demi-million de personnes) a déjà été blessée ou tuée dans cette « guerre » qui dure depuis 22 mois.

Et cette « guerre », qui relève du massacre bien plus que d’une opération militaire – raison pour laquelle j’utilise des guillemets –, ferait presque oublier les violences exercées au quotidien par des colons juifs extrémistes sur le territoire illégalement annexé de Cisjordanie. Des violences qui se traduisent en dizaines de morts et en centaines de blessés sous le regard indifférent de la justice et de la police, police dont le ministre est un suprémaciste…

Lire aussi : Trump piétine en Ukraine pendant que Netanyahou piétine les Palestiniens


Une radicalisation qui doit nous interroger et nous amener à mieux protéger nos communautés juives

Les communautés juives que je fréquente, en France et en Belgique, sont terrorisées à l’idée qu’une organisation comme le Hamas et ses relais aient pour intention de s’attaquer à elles, tandis que Netanyahou et ses soutiens d’extrême-droite sont perçus comme une défense face à une menace grandissante.

La montée de l’antisémitisme ne date pas du 7 octobre, mais nos sociétés devraient s’interroger sur l’absence de dénonciation massive du Hamas et de manifestations pour exiger que celui-ci soit immédiatement démantelé. L’idée chemine lentement, c’est même le premier Ministre palestinien qui la propose maintenant, ce qui aurait dû être la première réponse à l’attaque ignoble du 7 octobre 2023.

Une large partie de la communauté juive vit désormais dans la peur, la peur d’être attaquée en tant que peuple, la peur que ses enfants puissent être agressés pour la seule raison d’être juif, la peur que tout se retourne contre elle et la menace.

C’est sur cette peur que les réseaux extrémistes de Netanyahou jouent pour faire taire toute critique collective à son égard et mobiliser une opinion qui lui est probablement défavorable à titre personnel. Une opinion qui n’imagine plus maintenant en Israël pouvoir coexister avec une population « arabe » (80% de la population d’Israël dit en être convaincue) tandis que les communautés juives en Europe redoutent cette question dans leur propre pays.

Cette radicalisation est le miroir de celle des communautés musulmanes, ulcérées de l’impunité dont jouit Netanyahou jusqu’ici, jusqu’au génocide qu’il a organisé à Gaza. Elles aimeraient entendre la même compassion pour le peuple palestinien – qui n’a jamais été le Hamas – et surtout voir déclencher un mécanisme essentiel dans ce drame, que le génocide soit « prévenu », que ce génocide contre la population de Gaza soit empêché maintenant qu’il se déroule sous nos yeux.

En cela, la décision du président français, Emmanuel Macron, de reconnaître l’existence d’un État palestinien (dont la direction appartient à l’autorité palestinienne et pas au Hamas) est cruciale sur le plan politique, mais elle ne règle pas la question de la population affamée par Netanyahou.

Des mesures largement insuffisantes pour empêcher la famine de ravager Gaza

Que mes camarades humanitaires me pardonnent ces calculs simplistes, l’approvisionnement de Gaza nécessite dans ce contexte de crise environ 500 camions par jour qui transporteraient 20 tonnes effectives chacun, soit 10 000 tonnes au quotidien pour 2 millions de personnes. Cela représente un flux logistique de 5 kg par personne et par jour, sans inclure l’eau qui nécessiterait elle de multiplier par 4 le transport humanitaire.

Pour faire simple, il faut garder en mémoire ce métrique pour Gaza : 100 camions par jour correspondent à 1 kg d’approvisionnement humanitaire par habitant. La problématique se structure autour de cette question de logistique. Face à une situation de famine, plus de 150 victimes déjà, il faut pendant une dizaine de jours acheminer de l’ordre de 5 kg par personne (500 camions par jour) pour reconstituer des stocks permettant d’écarter cette menace, pour ensuite stabiliser un flux continu de l’ordre de 2 kg par personne, soit 200 camions par jour.

Lire aussi : Gaza, le champ de la mort

L’ONU (en l’occurrence son agence pour les réfugiés de Palestine, l’UNWRA) sait le faire, à condition que le siège israélien soit levé et que ce flux logistique puisse rentrer sur le territoire de Gaza. Cela n’empêche pas des contrôles israéliens sur les cargaisons, mais c’est l’importance du flux logistique qu’il faut conserver pour empêcher d’affamer la population.

Cela aiderait considérablement aussi que Tsahal ne prenne pas pour cible ceux qui servaient de police civile sur Gaza, ni les travailleurs humanitaires, ni les personnels soignants et laissent rentrer les journalistes pour rapporter ce qui se passe…

Le faux semblant du largage aérien

Le recours au parachutage de vivres est « inapproprié » dans le cas de Gaza. En effet, un avion transporte deux fois moins qu’un camion et coûte 100 fois plus cher. Le largage aérien est intéressant seulement quand la zone est inaccessible par la route (ce qui n’est pas le cas ici), il est risqué pour les équipages comme pour les bénéficiaires au moment de l’atterrissage des palettes, et il est globalement inefficace si des équipes organisées au sol ne récupèrent pas les provisions pour gérer leur distribution et leur « accompagnement ».

Autrement dit, quand Netanyahou accepte généreusement ces largages aériens, il sait qu’il tire une balle dans le pied des humanitaires, car cela lui permet de simuler une ouverture alors qu’il persévère dans l’étranglement de la population que seul un afflux massif de camions peut empêcher.

                      
« seul un afflux massif de camions peut maintenant empêcher la famine sur Gaza »

En fait, et probablement à notre grand dam, seul Donald Trump peut tordre le bras de Netanyahou, comme il l’a fait quand il a décidé de stopper (au bout de 12 jours) la guerre contre l’Iran tandis que le premier Ministre israélien avait bien l’intention de prolonger ce conflit, de prolonger la guerre qui lui permet avant tout de rester au pouvoir.

Mais désormais, c’est un génocide auquel nous assistons à Gaza, la neutralité est impossible. La question essentielle est de l’arrêter, d’arrêter les polémiques déplacées qui empêchent d’agir et qui alimentent la haine entre communautés et la peur qu’elle inspire. Il nous faut concrètement empêcher le gouvernement d’Israël, dirigé par Benyamin Netanyahou, de poursuivre sa politique de dévastation de la bande de Gaza et d’étouffement de sa population par la faim et par la soif. Il faut empêcher aussi que le Hamas puisse continuer à exister et à menacer.

PS : pour ceux qui seraient tentés de contester cette famine en expliquant que la photo de couverture est celle d’un enfant atteint d’autres affections, je réponds que cette victime est touchée aussi par la malnutrition, qui affecte 1/3 de la population gazaouie (source IPC citée dans l’article) et a fait déjà près de 200 victimes…
Si on pouvait ne pas attendre qu’il y ait 200 000 victimes pour réagir, ce serait bien, ce serait faire preuve d’un peu d’humanité dans une région qui en manque cruellement.




Pour approfondir,

« En pleine fournaise estivale, la population de Gaza torturée par la soif », par Marie Jo Sader (Le Monde)


Vincent Lemire, historien, fait un remarquable résumé de la situation :


« Reconnaissance de l’Etat de Palestine : un élan diplomatique, une semaine après l’annonce de la France », par Claire Gatinois (Le Monde)



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20 commentaires sur “Gaza : face un crime contre l’humanité, une neutralité impossible

  1. Bonjour, je suis en général d’accord avec vos opinions, mais vous devriez mettre un démenti sur la photo qui illustre votre article:

    Le NY Times a reconnu que c’était une photo « inapropriée« : https://www.lefigaro.fr/international/le-new-york-times-accuse-de-mensonge-apres-la-publication-d-une-image-denoncant-la-famine-a-gaza-20250730

    Enfin le journal Bild a lui aussi accusé les photographes palestiniens de mettre en scène leurs photos : https://www.youtube.com/watch?v=xIzZWMAUAk0

    Il ne s’agit pas de nier le phénomène de faim organisé par Tsahall. Mais c’est aussi et surtout la faute de Netanyahou qui refuse depuis le début l’accès de la bande de Gaza aux médias occidentaux. Résultat TOUT ce qui « sort » de Gaza est passé entre les mains du Hamas !

    2) On ne peut pas tenir rigueur aux photographes palestiniens de « travailler’ pour leur camp. Ils sont dans le même état d’esprit que ceux qui ont réussit à prendre QUATRE PHOTOS d’Auschwichtz Birkenau en août 1944

    Pour revenir à cette campagne de faim organisée par Netanyahou, il faut rappeler que cela va s’aggraver ! Dans quelques mois, l’hiver va s’installer dans cette partie du Moyen Orient. Or 80% des habitations ont été détruites ! Comment vont survivre ces centaines de milliers de palestiniens, déjà victimes de malnutrition, de soif et de maladie ?

    Il va falloir livrer combien de tentes ou d’abris ? Comment va t on chauffer ces abris ? La seule centrale électrique et l’unité de désallement ne fonctionnent plus DEPUIS MARS 2025 !!!

    Au lieu de « calmer le jeu » Netanyahou parle désormais de prendre le contrôle de la ville de Gaza ?!?

    Le problème c’est qu’en continuant cette fuite en avant, Netanyahou fait preuve de sa volonté d’affamer le peuple palestinien ! Et nombre de responsables Israéliens ( 500) ont demandé à Trump de faire plier son allié Netanyahou.

    Cela va devenir EXTREMEMENT URGENT !

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  2. Les images sont là et parlent d’elles-mêmes.

    Israël veut la bande de Gaza sans les Gazaouis donc l’extermination continuera et ce , face à l’impuissante mondiale.

    Tous nos mots sont faibles , accompagnés par nos larmes de dépit.

    S Cazeneuve

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  3. 500 camions par jour puis 200, pour éviter la famine : avec une infrastructure complètement détruite comme vous l’avez évoqué, il faut donc imaginer un flot continu de camions et d’aide de ce type pour des semaines, des mois voire plus… C’est tellement hallucinant que personne ne parle à plus long terme que l’urgence absolue du moment

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  4. Quand il faudra compter les morts plus personne ne voudra parler.

    Les criminels et leurs complices s’enfermeront dans un silence assourdissant. Face à l’horreur, iI n’y aura que des irresponsables. la seule solution est de stopper cette guerre et la haine qui se répandent en fléau banalisant le mal. 

    Tout ces commentaires déconnectes du réel…C’est insupportable pour ceux qui ont connus la guerre, comme toi Guillaume, pour les victimes d’hier et d’aujourd’hui et pour tout ceux qui en sont et seront les héritiers. 

    Insupportable.

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  5. Une volonté inébranlable des messianistes and co depuis l’assassinat de Rabin

    Gaza, un goût de plus en plus amer de ghetto de Varsovie

    Judée Samarie suivra : déjà 1 colon pour 10 palestiniens

    Babelaïn

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    1. S’il n’y a plus que des images « manipulées par le Hamas » pour défendre la cause d’Israël, Israël est à court d’argument.

      Un jour j’ai vu des manifestants d’extrême droite faire rouler doucement un pavé en direction de jeunes qui assistaient à un meeting d’une campagne présidentielle. Le but était clairement de leur donner une arme pour justifier une riposte. Pour moi cette image « manipulée » est de même nature. C’est très facile de donner des images « manipulées par le Hamas » pour justifier la cause d’Israël, alors qu’on a les armes pour prouver que cette image est détournée.

      Laissez les journalistes entrer dans Gaza si Israël est si sûr de respecter la population. Israël a peur des journalistes, Israël a peur de la vérité.

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  6. Notre impuissance n’est rien à côté de celle des mères qui voient leurs enfants mourir, de faim ou de la stupidité d’exécuteurs. Tsahal n’est plus « l’armée la plus morale du monde ».

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  7. Comment prévenir quand on en est déjà à empêcher de guérir?!

    Quant à systématiquement tirer sur un groupe pour ne pas qu’il atteigne la mer pour s’y laver : y a-t-il eu dès le départ l’existence d’un contre-ordre?…Les actes parlent autant que leur absence.

    L’indécence est plus courante que rare en ce moment.

    Mes atermoiements assumés.

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  8. Il m’a fallu lire se texte en deux fois face à la gravité de la situation d’écrit ici…

    je ne suis pas vraiment athé (j’ai plein de croyance, notament je crois en l’esprit critique et la liberté de choix), d’éducation chrétienne je ne suis guère pratiquant ( et ce n’est pas en insultant ma grand-mère soit disant impure car elle à eu l’audace de vivre qu’ils m’y encourage…), je cottoie des gens plus ou moins pratiquant par exemple une collégue n’aurait pas mangé au repas de convivialité de l’entreprise si la viande n’avait pas était hallal, perso halal ou à l’ail (7 eme compagnie…) tant que c’est bon! Ainsi, prétendre comprendrre leur état d’esprit serait présomptueux de m’a part.

    Mais je vais m’avancé un peu est déclaré que désormais ce n’est pas à cause de la peur qu’ils ne pensent pas pouvoir vivre ensemble, mais de la culpabilité! En effet, les Israêlien on connu la colére lors des attentats du sept octobre, un acte qui etait impardonnable pour eux rend de leur de leur point de vue impossible une réconçiliation suite au destruction et mort à Gaza… Pris dans le chemin de l’horreur ils peinent désormés à trouver une voie vers l’apaisement réçiproque.

    Pourtant bien que le monde ai enduré les destructions et les morts à Gaza, la famine des enfants et la goute d’eau qui fait déborder le vase, la situation devient insuportable même pour ceux avec de grande oeillère… Il ne peuvent plus démentir le spectacle qui se déroule devant leur yeux! Le MacGuffin qu’est devenu le hamas pour faire perdurer cette guerre se rapproche de plus en plus d’un objectif aussi tangible que celui d’attraper la lune dans un étangs, pourtant ce massacre se poursuit, et tant qu’il sera soutenu par les USA, il sera sans doute diffiçile d’y mettre fin! Souhaitons juste que la girouette Donald Trump ou même les élue Américains la stop avant qu’il n’y ait plus que des ruines debout à Gaza… Soyons fou, un embargo sur les armes livrée à israël exercerai une forte pression sur Benjamin Nétanyaou et son gouvernement, bien plus que des taxes douanières contre le Canada! Salutation, Ludovic Melin.

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    1. Bonjour Mr Ancel, bonjour à tou(te)s,

      Je souhaiterais évoquer deux points :

      • Je pense qu’il est plus que temps d’arrêter de confondre la diaspora juive avec les actes de « guerre » d’Israel et de rendre cette diaspora complice. Si le gouvernement d’Israel agit ainsi à Gaza, ce n’est pas parce qu’il est juif, c’est parce qu’il est composé de salauds psychopathes haineux. Le fait d’être de confession juive n’a rien à voir la dedans. Et ça, il faut le crier haut et fort. Les differentes « personnalités » (comme l’ex-deputé Meyer Habib, ou l’ex-animateur Arthur, Caroline Yadan, etc..) qui prennent la defense d’Israel n’ont pour objectif que de rendre tous les juifs du monde complices des actes israéliens, de rendre les populations choquées haineuses vis à vis des juifs pour ensuite pouvoir crier à un antisémitisme généralisé, pouvoir se victimiser et excuser les exactions d’Israel.
      • Il me parait evident que dés le depart, l’extermination de la population gazaouie etait programmée. Ce type d’acte terroriste du 07 octobre demande un an de preparation. Certains terroristes ont passé la cloture en parapente… Comment le mossad a-t-il pu ne pas etre au courant ? 15 jours avant l’attaque, des mouvements anormaux ont été repérés dans Gaza. Nettanyahou a fait deplacer l’armée dans le nord d’Israel au moment de l’attaque et cette meme armée a mis 7 heures à intervenir. Il me parait evident que l’etat israelien a laissé faire pour avoir un argument pour penetrer dans Gaza et y commettre des crimes de guerre. De plus, les malheureuses victimes assassinés le 7 octobre (tant les jeunes du festival que les residents des kibboutz) etaient contre la politique de Nettanyahou et aidaient les palestiniens (ce qui rend leur mort encore plus douloureuse et injuste à mes yeux), et finalement, ces sacrifiés servent de pretexte à Nettanyahou.

      Certains comparent Gaza à Auschwitz, mais non, c’est inexact, car en 37/45, tres peu de gens etaient au courant de l’existence des camps, et le peuple allemand, mortifié, ne releve la tete que 80 ans apres. Alors que pour Gaza, le monde entier sait, le peuple israélien sait et encourage le génocide. Pour moi, cette partie majoritaire du peuple israélien qui encourage a trahit le judaisme, car un juif est compatissant et n’encourage pas le meurtre.

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