Trump piétine en Ukraine pendant que Netanyahou piétine les Palestiniens

Le projet de Donald Trump de faire cesser la guerre en Ukraine se voit très fortement contrarié tandis que le président américain se refuse toujours à faire pression sur son « ami » Vladimir Poutine.

Le deuxième round de discussion directe entre délégations russe et ukrainienne qui se déroulait à Istanbul le 2 juin est un échec, aucune avancée concrète, des exigences russes qui reviennent encore et toujours à une demande illusoire de capitulation, alors que la résistance ukrainienne ne montre pas de signes d’affaiblissement, bien au contraire.

Sur le front, l’armée russe de Poutine a conquis 450 km2 au mois de mai 2025, sa plus grande vitesse depuis le début de cette année… qui l’emmènerait à un rythme de conquête de 1% du territoire ukrainien par an si son offensive arrivait à maintenir cette « performance », ce qui est peu probable.

Le récapitulatif précis de @pouletvolant3.bsky.social montre que l’armée russe progresse essentiellement dans la région de Donetsk et qu’elle est loin de pouvoir espérer conquérir les quatre oblasts revendiqués par la Russie de Poutine (Louhansk, Donetsk, Zaporijia et Kherson) avant plusieurs années…

Synthèse de l’évolution du front en Ukraine fin mai 2025 par @PouletVolant3.bsky.social

Des bombardements russes aux effets somme toute limités

Sur les arrières du front (notion de plus en plus floue), la Russie continue de bombarder au quotidien les villes ukrainiennes avec, dans la nuit du 5 juin, une « vague massive » de 400 drones et 40 missiles. Cette dernière n’est en réalité pas très impressionnante si on la compare aux vagues précédentes qui avaient déjà dépassé les 400 drones ou les 70 missiles par jour.

Plus de la moitié de ces vecteurs sont interceptés par la défense ukrainienne et il faut garder à l’esprit qu’un drone est l’équivalent d’un obus d’artillerie, obus qui sont tirés par milliers sur le front au quotidien avec une concentration nettement plus importante. Les Ukrainiens bénéficient de plus d’un réseau d’alerte qui leur permet de se mettre à l’abri, notamment face aux missiles.  

Le point n’est pas de minimiser les dégâts et l’angoisse de voir des bombes dégringoler tous les jours (ou plutôt toutes les nuits) sur l’Ukraine, mais ces bombardements ne sont pas en mesure de faire plier une population dont l’arme la plus puissante n’est ni un drone, ni un quelconque autre engin de mort, mais sa formidable capacité de résistance.

En dehors de tuer des civils ukrainiens au quotidien et de se faire haïr un peu plus chaque nuit, la stratégie de bombardements « à l’arrosoir » de Poutine est une impasse et un échec jusqu’ici. Peut-être croit-il encore que le peuple ukrainien va se soulever contre son président et le renverser au profit d’une marionnette du Kremlin, ce qui ne semble guère plus réaliste que d’attendre la même chose de la société russe qui vit sous la peur permanente de la répression policière et judiciaire.

Quand les bombardements reviennent en boomerang jusqu’aux confins de la Russie

Les Ukrainiens ne ménagent pas leurs efforts pour montrer aux Russes et à leurs alliés qu’ils se battront jusqu’au dernier souffle, et qu’ils n’accepteront jamais de se soumettre à l’ogre qu’est devenu leur voisin. Le 1er juin en particulier, les services spéciaux ukrainiens ont mené une attaque d’une audace inouïe contre des bases aériennes stratégiques russes jusqu’à plus de 4,000 km de la frontière. Les Ukrainiens ont complètement surpris l’armée russe, mettant en évidence les défaillances de leur capacité de renseignement, en comparaison du système américain qui leur a permis jusqu’ici de ne jamais se faire surprendre.

Ces attaques ukrainiennes ont fait de lourds dégâts, abîmant ou détruisant des avions « stratégiques » de plusieurs dizaines voire centaines de millions $ avec des drones assez simples et mille fois moins coûteux. Les Ukrainiens ont en effet déposé à proximité de ces bases stratégiques – qui sont sévèrement surveillées et protégées – des drones FPV (First Person View, guidage en immersion par un opérateur qui pilote le drone comme s’il était à l’intérieur) utilisés par milliers sur le front, mais très limités par la portée de leur guidage (inférieure à 20 km) et sensibles au brouillage.

Ces drones ont attaqué en essaim (plusieurs drones en même temps), ce qui constitue en soi une autre performance (guidage multiple ou démultipliée par une intelligence artificielle ?) face à une défense sol-air russe prise de court par l’absence d’alerte et la proximité immédiate de l’attaquant. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé que les opérateurs de ces attaques avaient été exfiltrés, ce qui est peu probable ou alors ces derniers ont pu guider à des milliers de km de distance ce qui semble difficile.

Des opérations ukrainiennes particulièrement audacieuses sans qu’elles ne puissent être décisives

Notons que cette opération de bombardement contre des avions « stratégiques » de l’armée russe, notamment un A50 (l’équivalent d’un AWACS dont les Russes disposent de peu d’exemplaires), n’a pas pu échapper à la surveillance du système de renseignement américain. Mais plus encore, cette attaque a probablement été largement aidée par ce système de renseignement américain, même si Donald Trump s’est empressé d’affirmer le contraire dans son dernier échange téléphonique avec Poutine. Trump ne veut pas afficher un recours à la puissance militaire face à un Poutine qui n’a pourtant jamais rien compris d’autre que la force…

Par ailleurs, les Ukrainiens continuent presque chaque jour à cibler des objectifs militaires ou logistiques en Russie avec une attaque par explosion sous-marine contre un pilier du pont de Crimée, dit pont Poutine (l’ouvrage d’art russe le mieux protégé), mais aussi contre des installations ferroviaires, des dépôts de munitions et de carburant, ainsi que des entreprises d’armement.

Outre le fait qu’ils osent résister à l’armée de Poutine, les Ukrainiens ont l’outrecuidance d’attaquer son outil militaire en Russie même, faisant parfois des victimes civiles (écroulement d’un pont) quand le maître du Kremlin – à l’instar de Benyamin Netanyahou à Gaza – ne cherche même pas d’objectifs militaires à viser, il bombarde pour terroriser et soumettre… sans y arriver. Poutine a même appelé le Pape (!) pour « dénoncer ces actes terroristes » des Ukrainiens, ce qui ne manque pas de piquant dans cette guerre qu’il a pourtant déclenchée et qu’il refuse d’arrêter.

Une impasse militaire de laquelle Donald Trump ne sortira pas Poutine sans pression

Pour autant, il faut avoir conscience que ces opérations, audacieuses et remarquablement menées, ne changeront pas la situation du front en Ukraine, qui est durablement dans une impasse militaire : les Ukrainiens n’ont pas les moyens de sortir les Russes de leur territoire (et tout particulièrement de la Crimée), tandis que les Russes n’ont pas les moyens de soumettre l’Ukraine…

Que va faire Donald Trump face à cette impasse, s’en détourner ou s’en occuper ? Son attitude est aussi incompréhensible qu’imprévisible, le Golden President est devenu le plus grave facteur d’incertitude des relations internationales, aussi bien qu’au sein de la société américaine. Cela devrait nous inviter plus que jamais à réfléchir aux Etats-Unis d’Europe pour ne plus dépendre de ceux d’Amérique, et assurer pleinement la responsabilité de notre destinée.

Lire aussi : Poutine refuse de cesser le feu contre l’Ukraine, Trump au pied du mur ?



Netanyahou est devenu fou, et nous sommes fous de ne pas l’arrêter…

Non content de commettre sous nos yeux un crime contre l’humanité en massacrant volontairement des milliers de civils à Gaza, ce Premier ministre prend en otage la société israélienne et les communautés juives de la diaspora pour les obliger à soutenir sa politique de dévastation.

Lire aussi : Gaza, le champ de la mort

Dans sa folie destructrice, Netanyahou livre des armes (armes qui sont financées par le soutien des Etats-Unis…) à des organisations criminelles concurrentes du Hamas, certaines relevant même de l’Etat islamique – de DAESH – pour finir de déstabiliser Gaza ou ce qu’il en reste, pour finir de détruire toute possibilité que les Palestiniens puissent vivre sur leur territoire…

Des armes pour l’Etat islamique

Même la droite israélienne ne peut plus fermer les yeux sur la folie destructrice qui s’est emparée de Benyamin Netanyahou et des extrémistes qui le soutiennent. En France, les réseaux de soutien à cette extrême-droite suprémaciste essayent d’empêcher tout débat raisonné sur le danger existentiel qu’elle fait courir à Israël. L’enjeu est pourtant crucial, ne rien dire et ne rien faire devant ce déchaînement de violences relèvent désormais de la complicité puisque nous en sommes informés.

Ne rien dire pour Gaza, c’est consentir un crime contre l’humanité

Ces réseaux poursuivent de leur hargne toute critique, pire encore si elle vient des quelques courageux, comme Élie Barnavi ancien ambassadeur d’Israel ou la rabbine Delphine Horvilleur, qui osent décrire ce que nos yeux n’osent plus regarder : un champ de la mort, indigne d’une nation « démocratique », un champ de la mort honteux plus encore de l’Etat hébreu qui devrait être le garant de la mémoire et en aucun cas l’acteur d’une telle horreur. Ne rien dire, c’est laisser faire.

Ne rien dire pour Gaza, c’est consentir un crime contre l’humanité, comme au Rwanda ou à Srebrenica, mais nous ne pourrons même pas dire que nous ne savions pas…

Lire aussi : Un chroniqueur de guerre ne doit pas se taire




Pour approfondir,

« Le silence sur Gaza met à nu de façon dramatique un point aveugle de nos cultures mémorielles », tribune


L’attaque de drones ukrainiens contre des bases aériennes russes révèle la vulnérabilité de la Russie, par Marie Jego, Faustine Vincent et Thomas d’Istria (Le Monde)


A Istanbul, les exigences maximalistes de la Russie lors des négociations de paix avec l’Ukraine, par Marie Jego (Le Monde)



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23 commentaires sur “Trump piétine en Ukraine pendant que Netanyahou piétine les Palestiniens

  1. On peut toujours faire pire, après des menaces de l’Iran contre des bases Américaines est des menaces des USA indirect par le biais d’annonce de frappe de leur allier Israëlien voilà que Israël à finalement déçider ce qui s’apparente à une déclaration de guerre à l’Iran! De la casse en perspective car ni Israël ni les USA ne peuvent réellement se permettre se conflit, mais à vouloir aller vite et montrer ça force on en oublie ses propres faiblesses… Souhaitons que cela se termine comme préçédement avec quelques échange de missile et drone reçiproque, mais rien n’est moins sure. Israël sera la première à reçevoir la réponse de l’iran, mais il est probable que les USA qui tente de la prendre comme bouc émissaire « c’est pas moi, c’est lui… » vont très vite être pris dans l’engrenage, mais si les rebelle Houtis était diffiçile à gérer, l’Iran et c’est allier Russe et Nord Coréen risque de représenter un changement d’échelle mal appréhender par Donnald Trump est son entourage… Salutation, Ludovic Melin.

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  2. il faut eliminer poutine et netanyahou, les 2 pires criminels de guerre , génocidaires et colonisateurs de ce siécle ! FREE UKRAINE – FREE PALESTINE – FREE WORLD

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    1. Poutine est un chef d’État respecté par le Sud global, tandis que Netanyahou est un extrémiste soutenu par les Occidentaux, y compris la France, malgré les crimes qu’il commet contre la population de Gaza depuis des années.

      La guerre en Ukraine est un conflit conventionnel entre deux armées : la Russie cible principalement des infrastructures militaires (même si des civils sont aussi touchés). En revanche, Gaza n’a ni armée , ni allié.
      C’est une prison à ciel ouvert, et les Palestiniens se font massacrer par l’armée israélienne, avec le soutien actif de l’Occident.

      Comparer Poutine à Netanyahou est donc injuste. L’un mène une guerre entre États, l’autre un massacre asymétrique contre un peuple sans défense.

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      1. Votre réponse est hors sol. Poutine cible clairement les civils et les infrastructures militaires. Il pense de toute évidence qu’en terrorisant la population l’Ukraine cédera.

        La différence entre Netanyahu et Poutine, c’est que les infrastructures militaires sont très différentes à Gaza et en Ukraine. A Gaza ce sont essentiellement des souterrains et pour les détruire, Israël néglige les civils qui vivent au-dessus. De plus il semble vouloir chasser la population de Gaza.

        Finalement les deux stratégies sont équivalentes en ce qui concerne les populations civiles à terroriser, mais la population civile de Gaza souffre plus que la population d’Ukraine qui est plus protégée par sa dissémination sur le territoire.

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  3. Merci, Monsieur Ancel, pour votre dernière analyse.

    J’ai cependant une question simple pour vous : bien que vous semblez décrire de bonne foi, selon votre expérience et vos compétences, ce qui se passe à Gaza, est-ce votre appui à Israël (pas à son gouvernement, je sais) qui vous empêche d’employer maintenant le mot le plus juste pour parler de l’œuvre toujours en cours de réalisation de ce gouvernement de criminels, soit « génocide »?

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  4. Guillaume, je comprends, si rien ne m’a échappé dans ma lecture, que tu ne crois pas à la version des camions « porte-drones », puisque tu ne t’en fais pas l’écho. Cette version parait crédible au yeux de plusieurs militaires qui s’expriment dans les médias. Cela mérite quelques explications …

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  5. Bonjour Guillaume et merci encore, et bravo pour votre position courageuse contre Netanyahou. Quand à Trump, voilà qu’il tente de vider les sanctions préparées de leur substance.

    Vous parliez de courage? Allons y, et nos dirigeants en manquent une fois de plus: pas besoin de preuve, il ne fait désormais plus aucun doute que Poutine a les moyens de faire sauter Trump, certainement pour haute trahison. TOUS ses actes le démontrent, à défaut de preuve. Il a beau être imprévisible, on n’en est plus là, à ce niveau.

    Partant de ce constat, il faut bien considérer que Poutine a beau le tenir en laisse, il a peu d’intérêt de tout balancer. La Russie redeviendrait alors immédiatement l’ennemi numéro 1 des USA.

    Trump a donc beau jeu de nous faire tout ton son cinéma pour finir par déclarer qu’il a tout fait et que ce n’est pas sa guerre, avant de s’en écarter. Car c’est ce qui va se passer, bien évidemment, confirmant une fois de plus qu’il est trempé jusqu’au cou.

    Les sanctions préparées et approuvées à la quasi unanimité sont la dernière épine du pied qu’il doit trouver à éviter, ou minimiser autant que faire se peut. Et il s’y emploie déjà activement…

    C’est comme le nez au milieu de la figure. Et personne, aucun dirigeant pour le dénoncer clairement et publiquement. Faudrait pas se fâcher avec POTUS… Quelle consternante période vit on???

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  6. Bonjour,
    J apprecie les contributions à ce blog et vous engage à lire « les portes de gaza » de amir tibon.
    C est très factuel , et pour le moins éclairant sur la situation. Benjamin Netanyahu est un criminel de guerre !!!

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  7. De ma lucarne de simple citoyen, je vois ceci :

    Le 7 octobre n’est pas hélas l’an zéro du conflit du Proche-Orient. Le conflit existe depuis 1948 et la création de l’État d’Israël.

    Israël a en quelques sorte hérité de la colonisation britannique de la Palestine. Les Palestiniens furent mis devant le fait accompli. Les Palestiniens, comme tout peuple colonisé, combattent pour leur libération anticoloniale. C’est la raison pour laquelle les différents courants palestiniens ont refusé dès l’origine l’État d’Israël.

    La Palestine mandataire (Wikipédia).

    Ces attributions « mandataires » de la SDN, puis de l’ONU, expriment clairement la domination occidentale sur le monde par la reconnaissance des colonisations.

    Depuis, au fil des négociations et devant la difficulté, les courants Palestiniens ont mis de l’eau dans leur vin et ont fini par accepter politiquement l’existence de l’État d’Israël. Même le Hamas en 2017 a modifié sa charte initiale, ce que les propagandistes israéliens refusent de reconnaitre. Il est possible que cette modification ne serait que politique et ne changerait rien au fond des opinions.

    Reconnaissance indirecte de l’Etat Israélien par le Hamas (Wikipédia)

    Même si cette reconnaissance, dont il faut analyser les détails, ne semble pas vraiment authentique aux yeux des Israéliens. Il est évident qu’il fallait prendre le Hamas au mot. Mais les gouvernements israéliens refusent de revenir aux frontières de 1967 et de respecter les résolutions de l’ONU.

    Cette revendication du retour aux frontières de 1967 est soutenue par des courants israéliens qui combattent courageusement l’extension de la colonisation de la droite israélienne et sa propagande.

    D’un point de vue sociologique, les massacres à caractère génocidaire du 7 octobre m’apparaissent comme un geste absurde de désespoir haineux soutenu par un refus de croire que la violence ne résoudra rien. Les événements qui ont suivi montrent qu’Israël est dans la même disposition que le Hamas en adoptant des comportements à caractère génocidaires, beaucoup plus massifs que ceux du Hamas par l’ampleur de la population visée.

    Enfin c’est Israël qui a inauguré le principe des prises d’otages, en emprisonnant depuis des décennies de façon trop souvent arbitraire des Palestiniens, parfois mineurs. Cela ne justifie aucune prise d’otage en retour, mais c’est un fait.

    Un seul État ?

    Finalement, si les Juifs sionistes bénéficièrent de la levée du mandat britannique sur la Palestine, il serait juste que les Palestiniens en bénéficient aussi. Cela revient à dire qu’il faudrait un État unique et laïc, où les citoyens palestiniens et juifs auraient les mêmes droits sur tout le territoire de la Palestine mandataire.

    Cela se heurte entre autre aux point suivants :

    -Bien évidemment la haine accumulée entre les communautés.

    -Israël n’est pas une République, c’est un État confessionnel, mais dont les membres sont accepté non pas sur leur pratique religieuse (beaucoup sont en fait athées et pratiquent culturellement des rites juifs) mais sur leur ascendance familiale, avec toutefois quelques exceptions : quelques convertis au judaïsme sont reconnus. Il n’existe pas de citoyenneté véritable en Israël. Il n’y a pas non plus de véritable constitution, mais des textes de référence. La démocratie n’est pas dans les faits exercée de la même manière pour les Juifs et pour les Palestiniens d’Israël qui ont tout au plus quelques députés à la Knesset. Il y a également de grandes différences de traitement social selon l’origine géographique des Juifs sionistes. Ceux qui viennent du monde arabe sont plus ou moins considérés comme subalternes. Lire Pourquoi un État Juif n’est pas une bonne idée (Ofra Yeshua-Lyth-chez Scribest)

    -La politique de colonisation virulente et illégale de la Cisjordanie et de Gaza (parfois interrompue pour Gaza, et de retour)

    -La réputation de corruption de certaines élites palestiniennes (possiblement par certains Israéliens)

    -Enfin la question de la Bible. Je voudrais rappeler que Dieu aurait dit à Moïse : « Je suis celui qui suis« . Il n’y a donc, devant cette affirmation d’éternité d’un être suprême qui parle à un homme, aucune raison de penser que sa parole serait figée dans la seule Bible. Donc rien qui permette d’affirmer qu’aujourd’hui Dieu dirait à un « Moïse » que la Palestine appartiendrait toujours aux seuls Juifs. N’oublions pas que, selon la Bible, David fut interdit de construire le temple de Jérusalem à cause de sa trop grande propension à la violence guerrière. Son fils Salomon, avec ses mille concubines (ou malgré elles si on en croit le rabbin Jésus, premier chrétien) lui fut préféré pour construire ce temple …. Cela devrait faire réfléchir la droite israélienne pratiquante.

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  8. Merci à Guillaume pour son analyse toujours pertinente et que je lis avec attention chaque semaine. Et aussi pour son courage tant il semblerait qu’il en faille aujourd’hui pour dire ce que l’on pense.

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  9. Merci  infiniment Guillaume d’avoir le courage de dénoncer ce  déchaînement de violence et cette absence d humanité.

    On peut se raconter toutes les fables que l’on veut, tenter d’enrober l’horreur ou de draper la haine dans les habits de la justice et de la « bonne foi ». Mais les faits sont têtus et resteront gravés dans la mémoire collective.

    Après cela, qui  croira  encore aux démocraties ? 

    Quelle confiance accordée à des valeurs bafouées ?

    Sans apaisement, négociation et accord, il n y aura ni avenir ni espérance, juste un cycle sans fin qui enfermera, hélas, chacun dans le passé.

    Le silence et l’abandon  de ceux qui ont le pouvoir d’agir sont des trahisons, 

    Toute cette hypocrisie est choquante.

    Merci de le dire, de te révolter.

    Les mots restent écrits et ceux-ci ,

    un cri dans la nuit de l’indifférence et de la folie des hommes.

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  10. Pour construire les états unis d’Europe, il faudrait déjà que tous les pays européens se mettent d’accord sur le principe, ce qui n’est pas le cas actuellement.

    En 4 mois de pouvoir, Trump n’a pas fait avancer les choses ni en Ukraine, ni au Proche Orient.

    Lui qui se prenait pour un Messie n’a rien compris à la diplomatie. Il n’est qu’un business man avide d’argent et arrogant qui se heurte au renard qu’est Poutine, finassier et retors dans l’âme.

    Chacun déploie ses armes pour impressionner l’autre et le reste du monde.

    Nous sommes loin de la paix.

    S Cazeneuve

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  11. Si on reste très admiratif sur la résistance et l’inventivité des ukrainiens à tenter de fragiliser les actions du Kremlin, force est de constater que le président US n’est pas aussi réactif à reconnaître la multiplication des attaques russes sur la population ukrainienne et de punir Poutine. Dernièrement, il se place plutôt en journaliste qui ne constate que les faits. Trump à pourtant été très réactif à sanctionner Zelenski ! Que fait l’Europe ? Là aussi on peut se poser des questions. Entre la défection américaine et l’impression actuelle que l’UE est tournée vers ses petits soucis, l’Ukraine semble bien isolée !

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  12. Bonjour, si j’était superstitieux je craindrai de bientôt me transformé en Aras, mais bon, tout comme des escuses bidons ne sont pas plus valable parsqu’on les répétes, ils convients de tout de même rappeller certain élément qui me semble des évidences (en tout cas pour ce que j’en sais).

    D’abord commenssons par la responsabilité ; le Hamas à realiser une attaque militaire d’une part c’est à dire visant des objectifs et du personnel de l’armée Israeelienne d’une part, d’autre part des actions criminels visant des civiles de tout ages est de tout sexes allant du meurtre, au kidnapping en passant par coup et blessure voir violes…

    Le gouvernement de Benjamein Netanyou à répondu à c’est évenement ainsi que sont armée, en tuant et arrétant les commando se trouvant en Israël pour commençer puis en rentrant en guerre contre Gaza, la responsabilité des victime collatérales et des destructions incombe à Israël. On notera qu’il n’y a pas eu de distinction entre la réponse militaire et l’action de police, est très vite un amalgame entre la populations de Gaza et les criminels du Hamas, en conséquence alors qu’une réponse proportionné et adapté aurait amener en prison les criminelles voir éventuellement à leur déçès et rappeller la puissance militaires d’Israël, les actions de destructions menant en parralléles à des milliers de morts on transformé Israël en un monstre sanguinaire, passer de représentant de la justice à assassin de milliers de femmes et d’enfants….

    En terme de bénéfice ; le Hamas à obtenue une guerre et une influences politiques et médiatiques inesperait et Israël et passer d’une nation respecter à la demonstration de se que l’on peut faire de pire avec une armée, tout comme elle est la seul reponsables de l’entrave à l’aide humanitaire à Gaza… On notera que se sont bien ses actions qui on menait Israël à sa déchéances le Hamas c’est contentée de profitée de la folie de Benjamin Netanyou et de son gouvernements, le hamas n’ayant plus guères de capaçité militaire actuellement et ne commandant ni les bombardement, ni les soldats Israëliens au sols, bon il peut eventuellement perturber la distributions d’aides humanitaire, mais comme Israël entrave sont arrivé…

    La situations sur le térrain est assez claire aussi, les Israëliens considérants tout habitants de Gaza comme une potentiel menace, ils sont sur des chardons ardents, et deviennent tout autant un danger pour la populations que pour eux même! Et les Gazaouie meurt tout autants des bombes et des balles, que de la famines, des pénuries d’eau et atteintes au systèmes de santé!

    En attendant les USA sanctionnent la CPI, et rechigne à sanctionner la Russie tout en metant un veto à l’ONU en soutient au gouvernement d’Israël… Salutation, Ludovic Melin.

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  13. Merci, 100% d’accord avec ces analyses, et avec la remarque sur la nécessité de construire des Etats-Unis d’Europe.

    Christian GUILLAUME.

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