L’Europe se mobilise pour l’Ukraine
A défaut d’être intelligents, les messages de Donald Trump ont l’avantage d’être clairs : pour « mettre fin à la guerre en Ukraine en 24 heures », le 47° président des Etats-Unis est donc prêt à faire des concessions majeures à un Vladimir Poutine qui se voit ainsi passer du statut d’agresseur armé à celui de puissance victorieuse dans ses conquêtes militaires. Le droit s’effacera alors devant la violence et la guerre.
L’Ukraine s’inquiète autant que ses partenaires européens qui ont bien compris que l’enjeu dépasse largement les territoires de l’Est de ce pays attaqué par la Russie de Poutine. Après mille jours de combat, des centaines de milliers de morts et des centaines de milliards de dégâts, cette guerre pourrait se figer très rapidement au prix d’une dangereuse défaite qui profitera à un dictateur dont l’armée avançait à pas de fourmi face à une résistance acharnée.
Sans les Etats-Unis, les Européens sont démunis face à un empire menaçant comme la Russie
L’Europe se mobilise néanmoins – bien que tardivement – dans ce conflit qui dure depuis 33 mois, et montre des progrès substantiels dont la livraison de plus d’un million d’obus d’artillerie quand elle en produisait dix fois moins l’année précédente. Mais sur un front déjà déséquilibré où les Ukrainiens peinent à recruter – faute de mobilisation générale – quand la Russie aligne de l’ordre de 500,000 soldats qui n’ont pas d’autres choix que d’avancer, une simple diminution de l’aide américaine serait fatale. En effet, aucun autre acteur ne pourrait prendre le relais pour compenser… sauf par un engagement au sol de ses propres troupes, ce qui n’est manifestement pas à l’ordre du jour.
Le président ukrainien Zelensky peut s’en inquiéter, car concrètement il aura peu le choix entre se conformer à l’objectif du président Trump ou se retrouver rapidement en grande difficulté, voire en sursis dans ses fonctions présidentielles s’il n’a plus le soutien des États-Unis.
Pourtant, si les Etats-Unis imposaient une ligne de démarcation – concédant de fait une partie du territoire ukrainien à son envahisseur russe – il faudrait probablement déployer une force militaire considérable pour garantir que cette ligne de séparation ne se déplace pas au gré du maître du Kremlin. Cette frontière temporaire et contestée créerait une source de menace permanente pour l’Europe entière qui attendrait avec angoisse que l’armée de Poutine se reconstruise après les pertes gigantesques « subies » en Ukraine. Et une partie des forces armées européennes seraient (im)mobilisées pour garantir cette ligne de démarcation en attendant le « retour de l’hiver ».
Vladimir Poutine met les bouchées doubles avant le gel du front
Du côté russe, puisque la volonté d’arrêter est désormais affichée, Vladimir Poutine met les bouchées doubles pour avancer encore, notamment dans le Donbass. Il veut s’assurer d’un maximum de gains territoriaux par la force avant l’investiture de Donald Trump le 20 janvier prochain.
Rappelons pour ceux qui en douteraient encore que, faute d’investissement commun dans un système équivalent, seuls les Etats-Unis disposent aujourd’hui d’un système militaire de détection et de renseignement global, tout particulièrement grâce à leur réseau de satellites et de capteurs qui permet de déterminer les cibles et les moyens de les atteindre. Autrement dit, sans les Etats-Unis, les Européens sont démunis face à un empire menaçant comme la Russie.
Les Européens pourraient être entendus s’ils se mobilisaient… ensemble
Cela pourrait cependant changer si les Européens décidaient de se mobiliser car leurs moyens réunis sont à la hauteur de l’enjeu, à condition de dépasser le jeu des nationalismes hérités du passé pour construire une défense commune, à l’image des « Etats-Unis » composés de 50 États mais s’appuyant sur une seule armée…
Pour ce qui est de l’échange que vient d’avoir le chancelier allemand Olaf Scholz avec Vladimir Poutine, il est probable qu’il s’agisse plus d’une manœuvre destinée aux élections législatives de février prochain qui détermineront son sort politique, tandis que les Allemands lui reprochent en particulier ses demi-décisions dans le soutien à l’Ukraine. Pourquoi n’a-t-il jamais accepté de livrer des missiles Taurus – qui n’auraient pas changé le cours de la guerre mais aidé à affaiblir les forces d’invasion russes – alors que l’Allemagne est le principal contributeur en Europe au soutien de l’Ukraine ?
En attendant l’échéance que Trump imposera pour geler cette guerre, Poutine met donc les bouchées doubles, et Netanyahou aussi…
Personne pour stopper la boucherie au Proche-Orient ?
Un autre dirigeant qui aurait dû se retrouver en prison se réjouit de l’arrivée « inespérée » de Donald Trump : il s’agit bien sûr de Benyamin Netanyahou qui peut achever son carnage sur Gaza et dévaster une partie du Liban, au motif de « se défendre » contre le Hamas qui n’existe plus militairement et contre le Hezbollah qui ne constitue plus une menace réelle face à l’armée israélienne. Les attaques ordonnées par Netanyahou font actuellement en moyenne 100 morts et plus de 300 blessés par jour, dont moins de 10% sont des cibles militaires.
Qu’importe donc que les objectifs militaires affichés aient été dépassés depuis longtemps, plus personne ne peut retenir Netanyahou dans son déchaînement de violences, comme si elles pouvaient apporter une paix durable à Israël. L’Etat hébreu se verra bien au contraire menacé plus que jamais dans l’avenir pour avoir martyrisé ainsi les Palestiniens (au moins 100,000 morts) et une partie du Liban avec un dédain absolu des dégâts commis, des règles de la guerre et du droit international humanitaire.
Netanyahou poursuit son véritable dessein qui est sa vision messianique d’un Grand Israël, expulsant de fait les Palestiniens d’un sol dont il veut les déposséder, sur la bande de Gaza (au moins toute la partie nord) et en Cisjordanie où la colonisation par la violence redouble d’intensité.
Lire aussi : Trump élu, les Palestiniens et l’Ukraine perdus ?
Biden avait renoncé à faire pression sur Netanyahou et Trump lui apporte désormais tout son soutien
L’administration du président Joe Biden avait bien lancé le mois dernier un ultimatum pour que Netanyahou laisse passer l’aide humanitaire, notamment dans le nord de Gaza. Cet « ultimatum » est arrivé à échéance sans l’ombre d’un effet : Tsahal interdit de fait l’aide humanitaire de parvenir sur ces territoires que l’armée israélienne finit de dévaster, sur ordre de Netanyahou. Pour ce faire, ce dernier s’est même débarrassé de son ministre de la Défense Yoav Gallant dès lors que celui-ci a voulu stopper le carnage et récupérer les derniers otages israéliens en vie.
L’Europe, qui est pourtant le premier partenaire commercial d’Israël, n’a pas pris le début d’une mesure de sanction contre cette politique de terreur que mène désormais Netanyahou. La seule contrainte exercée contre ce carnage est l’arrivée de Donald Trump, fin janvier, puisque celui-ci veut que cette guerre se termine avant son retour officiel au pouvoir, un pouvoir dont il s’est en réalité déjà emparé. Et Biden semble plus que jamais réduit à une forme d’impuissance qui aura marqué sa politique étrangère.
L’Iran contre l’Ukraine ?
Seul le sort de l’Iran n’est pas encore scellé par l’arrivée de Donald Trump : soutien et allié régional de la Russie, il est difficile d’imaginer que Trump n’aborde pas la question avec Poutine lorsqu’il dessine sa « résolution » de la guerre en Ukraine.
Netanyahou presse le président Trump de l’autoriser à attaquer beaucoup plus durement l’Iran, car pour cela il a besoin des moyens américains notamment en termes de soutien (munitions spéciales, ravitaillement en vol) et surtout de renseignements (guerre électronique, détection des défenses sol-air, identification précise des cibles, routes pour les missiles).
Biden avait refusé ce soutien à Netanyahou contre l’Iran et il peut techniquement encore le retenir jusqu’à l’investiture officielle de Donald Trump. Mais ensuite ? Trump fera-t-il une entorse à sa volonté de stopper la guerre en donnant les moyens à Netanyahou de frapper en profondeur l’Iran ou préférera-t-il affaiblir le régime des mollahs par d’autres moyens ? Le président élu des États-Unis serait-il prêt à « échanger » le destin de l’Ukraine contre celui de l’Iran que la Russie abandonnerait ainsi ?
« Qui ne dit mot consent »
Pour l’Iran aussi, l’Europe brille par son absence alors qu’elle avait joué un rôle clef sur les accords de contrôle du nucléaire. Mais quand il s’agit du Proche-Orient, une partie de ses membres sont déchirés à l’idée de contrarier la politique d’Israël, même lorsque Netanyahou mériterait mille fois d’être sanctionné.
Pendant ce temps, l’immense majorité des nations du monde entier (170 sur 193 membres de l’ONU) a voté une résolution « reconnaissant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination ». Mais Netanyahou n’en a encore pas terminé de briser les Palestiniens sous nos yeux à peine effarés, comme si nous avions oublié ce vieil adage « qui ne dit mot consent ».
Pour compléter,
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bonjour. Je ne suis pas aussi optimiste que vous sur le règlement du conflit ukrainien en 2025; vous vous êtes déjà trompé concernant votre prévision sur la fin du conflit de gaza, concernant Tsahal et sa difficulté à maintenir ses réservistes sous les drapeaux. Poutine a besoin de la guerre pour masquer ses multiples erreurs stratégiques et ne va pas baisser les bras tout de suite. Cordialement
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Le président élu Trump se prend pour le Messie et va régler tous les problèmes du monde en un coup de baguette magique. UTOPIE. Il n’est ni la fée Clochette, ni Peter Pan mais plutôt le capitaine Crochet.
Méfions nous de tous ces politiques qui font de belles promesses de campagne et qui retournent leur veste dès leur arrivée au pouvoir.
Netanyahou est dans le collimateur du TPI avec une plainte pour crimes contre l’humanité.
Quel pays osera appliquer cette sentence et le livrer pieds et points liés à La Haye ? Par crainte d’antisémitisme, tout le monde regardera ailleurs et le laissera passer entre les mailles du filet. Fort dommage.
S Cazeneuve
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Nous avions envoyé des troupes en Afrique subsaharienne pour respecter des accords de défense avec des régimes fantoches ou des républiques bananières et sommes incapables d’envoyer des troupes en Ukraine non encore occupée ou au moins quelques avions de défense aérienne ! Sous le prétexte de ne pas avoir une unanimité OTANienne ou de l’UE, nous ne mobilisons personne, à part quelques rares fabricants d’armes ou munitions avec des délais si prohibitifs qu’il faut s’estimer heureux de n’avoir jamais dû résister à une agression. Il aurait même fallu temporiser pour échanger des composants d’origine américaine dans nos SCALP pour enfin autoriser leur emploi ! Faudra-t-il demander l’autorisation aux allemands pour utiliser nos HK416 ou aux américains puisque dérivés du M4?
Sous prétexte de ne pas commettre le crime d’opinion antisémite, on ne condamne pas le régime d’extrême droite israélien et on feint de croire à des malentendus pour excuser les bousculades récurrentes de nos présidents en visite officielle ou l’arrestation de nos policiers sur une enclave de notre responsabilité. A quoi sert notre diplomatie quand on continue à serrer la main de criminels et à ne jamais boycotter leurs produits et à quoi servent nos armées si l’on ne fait que les entrainer pour une guerre que l’on évitera jusqu’au dernier ukrainien, derrière nos nouvelles lignes Maginot de l’OTAN ou l’UE ?
A part l’épisode libyen (dont on a vu le suivi !), nous n’avons pas réagi au génocide syrien, nous avions joué les idiots utiles en accueillant l’ayatollah, en tolérant les assassinats des kurdes et des populations et dirigeants libanais et nous persistons à ne pas voir ce qui arrive dans le pays que nous avons pourtant jugé digne d’intégrer à terme nos unions politique et de défense. Je veux bien croire que la russie est un adversaire sérieux mais ne pas réagir à des violations de frontières, à des attaques informatiques ou à des coupures de câbles de communication ne fera que l’encourager dans ses agressions.
Sans aucune rétorsion, n’oublions pas en quoi s’est changée la « drôle de guerre » et s’il faut attendre le remplacement du chancelier Scholz ou du despote Orban, il devient urgent de signer un traité de défense avec Tusk pour le temps où il faudra remplacer nos prétendus alliés ukrainiens par de la chair à canon fraiche polonaise !
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Invraisemblables élites occidentales qui font tout pour donner raison à Poutine. Les USA, inventeurs de la bombe atomique, qui l’ont utilisé 2 fois, contre des populations civiles sans aucun objectif militaire, juste pour dire au gouvernement japonais si vous continuez la guerre on vous rase toute votre population, bref le plus grand acte terroriste que l’humanité ait jamais connu, traitent Poutine d’irresponsable. Macron en remet une couche alors que c’est bel et bien la France et les US qui ont permis les attaques en profondeur en Russie.
Israël et L’AIPAC sont intouchables politiquement pour le moment…
Attendons la suite avec le BRICS et la future politique de TRUMP dont il souhaite éradiquer l’état profond
Bref, c’est toujours le 2 poids et 2 mesures. .
Mais ils peuvent pas juste taper et se taire ? Pourquoi font-ils exprès de justifier toute la rhétorique de Poutine chaque fois qu’ils peuvent ? Quel intérêt ?
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Prétendre qu’Hiroshima et Nagasaki ne possédaient pas d’objectif militaire est un mensonge car Hiroshima, outre sa proximité avec l’arsenal naval de Kure, était le siège de deux quartiers généraux militaires, et Nagasaki comportait au moins deux usines d’armement Mitsubishi.
Sans justifier la loi du Talion, avec environ 100 000 morts pour chacun des bombardements c’est environ le même nombre de morts que les bombardements incendiaires de Tokyo et c’est bien moins que le nombre de civils tués par l’armée nipponne chaque mois de cette guerre.
Comme les nippons, Putin a envahi un pays sans déclaration de guerre, sous prétexte d’exercices d’abord puis d’une opération spéciale et je ne vois pas trop d’intérêt à suivre une rhétorique mensongère, des commentaires très douteux ou obscurs comme « d’éradiquer un état profond », même s’ils ont été crus parmi tant d’autres billevesées dans une campagne électorale outre-atlantique.
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Cher Guillaume, je suis navré et en colère, vous avez raison c’est pour ça qu’ils invitent parfois des journalistes abjects. Pascal Bouchet
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Trump dit qu’il va régler Ukraine Russie vite fait.
Zelensky ce WE propose de négocier dans la dignité.
Poutine répond par une grosse grosse volée de missiles
Doit on en conclure qu’il est en position de force pour humilier ainsi Trump en méprisant l’allié ukrainien des USA ( il aurait donc barre sur lui ? )
Tu t’aplatis ou je t’aplatis.
Ou coup de bluff/négo comme d’hab ?
Si Trump ne réagit pas à cette humiliation, on peut s’interroger
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C’est, dans cette période de transition, au président Biden de réagir, comme il vient de le faire en autorisant les Ukrainiens à frapper sur le sol russe
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L’Europe se mobilise pour l’Ukraine?
je vois toujours et encore les incessantes s et insupportables « indignations d’usages ». On a passé la ligne rouge, on est pas contents, on promet de réagir aux10000 soldats nord coréens mobilisés sur le front.
on condamne, on promet… Mais on fait toujours pas grand chose!
Le seul espoir serait la Pologne avec Donald Tusk qui cherche à monter une alliance pour enfin y aller, mais on n’en entend déjà plus parler!
Alors oui, ce qui se passe au Moyen Orient est insupportable également. Mais notre priorité n’est elle pas l’Ukraine? L’Europe? NOTRE sécurité ?
De mémoire, outre l’article 5, l’Otan stipule qu’il peut réagir dès lors que la sécurité d’un ou plusieurs de ses états membres est menacée, non???
On passe pour des lâches, des mous, des faibles: l’Otan a été créée précisément pour éviter à nouveau ce type de situation et qu’en fait on? Certains doivent de retourner dans leur tombe.
On n’a même pas encore autorisé l’ukraine à frapper la Russie!!! C’est impensable, insultant, humiliant.
La voilà la réalité : quel bel exemple et beau cadeau on fait aux pires tyrans de la planète: Russie, Corée du Nord, Chine, Iran…
On n’est même pas foutus de faire le ménage chez nous, alors imaginez pour le Moyen Orient!!!
Mes excuses, Guillaume pour ce coup de gueule – et encore je me retiens- mais ok arrive à un stade… Incensé… Nous sommes ridicules…
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Néanmoins Biden réagit ce soir en autorisant de frapper en Russie…
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Bonsoir, j’espère que Xi Jinping va calmer Poutine sur sa nouvelle doctrine nucléaire… Sinon, adieu l’humanité !
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Pour une fois, je ne suis pas d’accord avec vous « Vous dîtes que l’Europe se MOBILISE pour l’Ukraine » ? Vous avez vu ça ou ?
J’ai vu la semaine dernière le documentaire » Zelensky, le prix de la Résistance » diffusé sur la 5. Un de ses Ministres ( de la Défense?) avait prédit que l’Europe ne bougerait pas, en cas d’invasion de l’Ukraine. Et il ne s’était pas trompé.
L’Europe attendait que Zelensky soit « exfiltré » pour ensuite monter au créneau ! Ensuite l’Europe a raclé les fonds de tiroir pour « fournir des armes » à l’Ukraine . Mais c’est à mourrir de rire : La France a fourni un lot d’AMX 10, dont 14 ont été sacrifiés lors de leur premier engagement en novembre 2023, par la 37ème Brigade d’infanterie de Marine…!
Ce « char » est INCAPABLE de percer le front russe et n’a pas de blindage adéquat ! La France s’est débarrassé d’une centaine de VAB , en fin de course, après 40 années de service !
Oui la France a fourni la crême de la crême : le canon Caesar. Elle en a fourni 30 ( Le Danemark = 19). 10% de ses canons sont déjà hors de combat.
Sachant que le front fait 1000 km, quelle est le véritable IMPACT de ses fournitures militaires à l’Ukraine ?
Alors NON, l’Europe ne se « mobilise » pas pour l’Ukraine : La preuve ? L’Allemagne refuse toujours de livrer ses missiles Taurus
Vous dîtes « Personne pour s’opposer à la boucherie au Proche Orient » ? Récemment j’ai regardé le documentaire sur « Arafat l’insaisissable ». En fait le leader de l’OLP avait réussit à reconnaître le droit à l’Etat d’Israël à travers les accords d’Oslo (1993)
Mais ce sont les extrémistes juifs qui se sont opposés à cet accord. Ytzak Rabbin l’a payé de sa vie ! Ensuite Ariel Sharon, appuyé par toute l’aile dure des extrémistes de droite a enfermé Yasser Arafat dans la Mouquata’a, le privant d’eau et d’électricité !
C’est Ariel Sharon qui a matraqué les positions de l’OLP et a laissé grandir le Hamas et le Hezbollah ! Ariel Sharon a refusé le rôle d’interlocuteur à Yasser Arafat, le condamnant à une mort certaine !
Ceux qui peuvent « arrêter cette boucherie » ce sont les électeurs Israéliens ! Maintenant Nettanyahou et ses extrémistes sont enfermés dans une fuite en avant sans aucune sortie. Et comme Trump ne voudra certainement pas que l’Iran se dote de l’arme nucléaire : il laissera faire ces « fous de la Torah » !
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Ariel Sharon qui a matraqué les positions de l’OLP et a laissé grandir le Hamas
Pour le Hezbollah, je ne sais, mais cela m’a semblé surtout la création de l’impérialisme chiite de l’Iran.
Par contre, à l’époque, je ne comprenais pas la mansuétude d’Israël à l’égard du Hamas, tout particulièrement les prêches incendiaires de Cheikh Yassine. A posteriori , on peut y voir la sélection d’un adversaire infréquentable.
Fabrice
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Ce qui m’as étonné depuis le début de cette guerre : aucun pays au monde propose à des familles Gazoui de les héberger pour un certains temps comme tant de monde l’a fait pour les Ukrainiens (il y a tout de même des pays musulmans « riches » autour …..)
Je suis à 100% d’accord que Natanyahou doit être arrêté!!!! : la guerre doit être arrété et les otages rendus à leur famille
le monde entier soutient Gaza et le clame haut et fort et veux une Palestine « from the river to the sea « …. et que fait on alors avec la population qui est sur cette terre là ? on la massacre ? comment on s’en débarrasse ? quelle est la suite d’une proposition comme celle là ?
je ne crois pas à l’histoire des Soldats Israéliens empêchant la police de Gaza d’arrêter les vols de l’aide humanitaire .
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Bonjour Guillaume,
J’ai tenté de trouver le thread au complet si possible sur le papillon, sans succès. Est-ce possible de le mettre sur les deux sites ? Merci,
Anne-Marie
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Quelle boucherie, quel génocide ? La guerre tout simplement. Provoquée et acclamée par les palestiniens. Dans toute guerre il y a des morts. Beaucoup. Vous qui vous targuez d’être un ancien militaire vous devriez le savoir.
Les palestiniens continueront à être légitimement pilonnés par les Israéliens tant qu’ils ne libéreront pas les otages. La population de Gaza est complice du hamas en les détenant et les cachant elle-même. Population qui a participé et s’est largement réjouie des atrocité du 07 octobre 2023.
Quant à l’Ukraine, l’Europe fait semblant de s’y intéresser. Sinon elle aurait depuis longtemps autorisé les Ukrainiens d’utiliser les armes qu’elle leur fourni contre des bases militaires et des usines d’armement sur le sol russe.
Cordialement
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Puisque c’est « la guerre simplement » dîtes-vous, pourriez-vous expliquer ce « légitimement » au regard des lois de la guerre ?
Parce qu’au fil des millénaires, l’Humanité a décidé que tout n’est pas autorisé, même en guerre. Même l’antique Loi du Talion mettait une limite à toute vengeance. Pas plus d’un œil pour un œil. Ce Code d’Hammourabi est inscrit au Patrimoine de l’Humanité.
Fabrice
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Pour stopper la boucherie de Netanyahou, il ne faut justement rien faire. Mais visiblement ce ne sera pas l’option du nouveau canard de la maison blanche qui nomme l’oncle Picsou en Ukraine et je ne sais plus quel prodigue dévastateur en Israël.
C’est la responsabilité des dirigeants et des citoyens européens de s’occuper de façon cohérente du conflit en Ukraine.
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Bonjour, sur quoi vous vous basez pour dire que Poutine est un dictateur?
Dans ce cas Macron est aussi le chef d’une dictature qui ne dit pas son nom
Vous dites que Poutine menace l’Europe, alors qu’il dit exactement le contraire: il souhaite des échanges économiques avec l’Europe.
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Définition: Personne qui, après s’être emparée du pouvoir, l’exerce sans contrôle.
Synonymes:
Autocrate, Poutine s’est approprié tous les pouvoirs, a éliminé au sens propre toute opposition politique, arrosé les oligarques contre leur éloignement politique., modifié la loi pour rester au pouvoir… Rien à voir avec Macron ou un autre.
Despote: Quand on condamne un père dont le fils de 8 ans à fait un dessin contre la guerre à 10 ans de prison en colonie pénitentiaire ou l’équivalent avec une femme qui a versé 50€ à une association ou encore parce que vous avez simplement qualifié son « opération spéciale » de guerre… Rien à voir avec Macron ou un autre.
Tyran: déportation d’enfants, assassinat et viols de civils, bombardements d’hôpitaux, écoles, édifices religieux, double frappes… Là encore, rien à voir avec Macron ou un autre.
Même pas besoin de choisir un synonyme, vous pouvez prendre le lot, Mr Mauvaise Foi!
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Depuis que Poutine dirige la Russie (1999) sans discontinuer, les États-Unis ont eu pour président Clinton, Bush fils, Obama, Trump, Biden, et bientôt Trump. En France, Chirac, Sarkozy, Hollande, Macron. Dictature ou pas, c’est beaucoup plus qu’une légère différence.
Fabrice
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Facile, allez en face de l’Elysée et mettez vous à hurler « MACRON POURRITURE MACRON DEMISSION ».
Attendez de vous prendre une prune après des avertissements oraux de la police.
Puis faites la même chose devant le Kremlin « POUTINE POURRITURE POUTINE DEMISSION », on vous enverra des cartes postales en Sibérie.
Gros bisoux….
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merci
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