Guerres en Ukraine et en Israël, (enfin) des voies de sortie en perspective ?


La clef de la guerre au Proche-Orient est la fin de l’opération Netanyahou contre Gaza

Commençons par Israël alors que nous nous demandons depuis le 31 juillet comment l’Iran répondra à l’affront que ce dernier a essuyé avec l’élimination du chef du Hamas dont il était l’hôte pour une cérémonie officielle dans sa capitale Téhéran.

Lire aussi : plutôt que tirer à tort et à travers, Israël frappe enfin la tête du Hamas, un tournant dans la guerre ?

J’espérais que ce succès israélien dans la lutte antiterroriste allait marquer une inflexion dans l’opération de dévastation que dirige Netanyahou contre Gaza, depuis l’opération terroriste du Hamas du 7 octobre 2023, plus de 10 mois auparavant. Mais au contraire, les bombardements sur la bande de Gaza ne baissent pas d’intensité et sont même augmentés par des frappes régulières sur le sud du Liban contre le Hezbollah.

Le bombardement d’une école à Gaza – qui servait en réalité de centre de réfugiés – au dire qu’elle abriterait des miliciens du Hamas a défrayé une fois encore la chronique de l’horreur : les Palestiniens ont montré des images d’enfants tués ou gravement blessés ainsi que des corps déchiquetés tandis que Tsahal, l’armée israélienne, essayait de justifier ce carnage (une centaine de morts, donc probablement 200 à 300 blessés) par une liste bien peu crédible de cibles éliminées et impossible à vérifier après un tel bombardement en l’absence de recueil de preuves sur place. Rappelons en particulier que le gouvernement Netanyahou interdit aux journalistes l’accès à la bande de Gaza (en dehors des voyages « accompagnés »). Après cette frappe disproportionnée, comme la plupart des dizaines de milliers de bombardements contre la bande de Gaza, la propagande bat son plein, la guerre en est friande…

Cela m’a valu d’ailleurs une attaque en règle – bien limitée en comparaison de celle subie par les Palestiniens – d’activistes pro-Netanyahou dont l’objectif est de décrédibiliser toute voix critique contre leur égérie d’extrême-droite. Deux semaines auparavant, j’étais pourtant qualifié « d’agent sioniste » pour avoir montré en exemple l’élimination du chef du Hamas, Ismael Haniyeh, sans aucun dommages collatéraux. C’était intéressant d’observer leur manière de faire, plus élaborée que les trolls russes mais finalement assez comparable dans l’état d’esprit, tirer sur tout ce qui bouge…

Une forme de reproduction sur les réseaux sociaux de la stratégie de Netanyahou, mais qui traduit aussi une angoisse grandissante face à une opération qui a échoué dans tous ses objectifs affichés : la destruction militaire du Hamas qui prospère dans la violence et la libération des otages qui ont été consciencieusement bombardés et qui ont peu de chances d’être encore en vie.

Un bilan désastreux qui place Israël dans une impasse

Le bilan de cette opération Netanyahou est un désastre. Et encore, faute d’autres sources, beaucoup de médias se basent seulement sur les chiffres du ministère de la santé du Hamas (40,000 morts), tandis que les évaluations des dégâts des bombardements montrent – même en hypothèse basse – que le bilan projeté se situe plutôt autour de 100,000 morts et donc de 350,000 blessés (le ratio de 3,5 est la « norme »), soit 20% de la population palestinienne de Gaza « au bas mot » (450,000 / population initiale de 2,3 millions), blessée ou tuée par cette guerre démesurée.

Une riposte d’autant plus inefficace que Netanyahou a transformé de fait ce mouvement terroriste – le Hamas – en interlocuteur unique de la bande de Gaza et que ce dernier est désormais dirigé par un tueur patenté, Yahya Sinouar, dont le seul horizon est de se faire éliminer par Israël puisqu’il revendique d’avoir organisé l’attaque ignoble du 7 octobre à l’origine de cette guerre.

Lire aussi : Gaza, le bilan « difficile mais essentiel » d’un carnage

Pour ceux qui ont du mal à suivre les projections sur lesquelles se basent le bomb damage assesment, je rappellerai simplement cette carte fournie par l’ONU qui trace les bombardements effectués sur la bande de Gaza (jusqu’à début juillet).
Nul besoin d’expertise pour réaliser qu’avec plus de 80% des infrastructures de vie bombardées dans un camp de réfugiés dont personne ne peut s’enfuir, les victimes ne peuvent être seulement 1,8% de la population (ou de 6% avec les blessés), soit ce que l’Etat-civil a tracé à ce stade (40 mille morts et 92 mille blessés). En effet, celui-ci n’a quasiment plus les moyens de fonctionner depuis janvier et ne risque pas d’aller enquêter sous les bombardements et les tirs constants de Tsahal sur la bande de Gaza.

Il faut multiplier par 2,5 ce bilan partiel et notoirement sous-estimé faute de moyens appropriés, le nombre de morts se situe aujourd’hui autour de 100,000 à rapporter froidement aux 1,400 victimes de l’attaque terroriste du Hamas. Un bilan d’autant plus disproportionné que 90% des victimes sont des dommages collatéraux causés par la surpuissance des munitions utilisées, comme dans le cas précité de « l’école ».

Ce n’est donc pas une guerre mais un carnage, qui fait peser de plus sur Israël – une nation de 10 millions d’habitants menacée en permanence – le risque existentiel d’une guerre régionale, impliquant l’Iran, mais aussi une partie du Liban, de la Syrie et du Yemen. Notons cependant la relative prudence de l’Iran compte tenu de la fragilité de son pouvoir, une fragilité d’autant plus grande que ses dirigeants n’ont pas les moyens de contrer une « élimination ciblée » du type Haniyeh dont ils pourraient tout aussi bien être l’objet.  

La clef de ce conflit au Proche-Orient est désormais la conclusion d’un accord de cessez-le-feu pour Gaza

La clef de ce conflit au Proche-Orient est désormais la conclusion d’un accord de cessez-le-feu pour Gaza, comme le souhaitent depuis le départ à peu près tous les protagonistes et leurs parrains, à l’exception notable de la direction du Hamas (dont l’objectif est de s’installer dans la guerre) et de Netanyahou qui manifestement veut rester en guerre, si possible contre tout le monde y compris sa propre société.

Les discussions ont repris à Doha au Qatar, elles ont commencé en réalité en décembre dernier après l’unique cessez-le-feu de novembre 2023 qui avait permis la seule libération substantielle d’otages en vie. Je ne crois pas qu’il reste beaucoup d’opposants à un cessez-le-feu, même le ministre israélien de la défense, Yoav Gallant, a exprimé son souhait de conclure un accord pour sortir de cette impasse, et de passer à la suite qui sera une difficile étape politique autour de la question centrale du contrôle de cette bande de Gaza, dévastée par cette guerre et livrée de fait au Hamas.

La perspective d’une victoire de Kamala Harris aux États-Unis n’est pas sans effet sur Netanyahou tandis qu’il accumule les revers dans cette opération contre Gaza, sauf si son objectif réel est de livrer ce territoire à la colonisation, comme il le fait actuellement en Cisjordanie où plus de 600 palestiniens ont été tués depuis octobre dernier sous l’œil complaisant de la police et de l’armée. La politique de Netanyahou est une impasse mortifère.

Le Monde, 16 août 2024

Cependant, si un accord de cessez-le-feu était enfin trouvé, une forme d’apaisement pourrait revenir dans l’ensemble de cette région sous haute tension.

La présidence américaine pourrait capitaliser sur le « succès » d’avoir stopper ce conflit tandis que la campagne présidentielle bat son plein. L’Egypte et la plupart des pays arabes feraient redescendre la tension qui agite leurs opinions publiques. Le Liban éviterait une guerre qui finirait de la ruiner. L’Iran pourrait renoncer à sa riposte. Et les pays occidentaux se sentiraient moins hypocrites d’avoir fait si peu pour arrêter cette guerre dévastatrice.

Mais ceux qui bénéficieraient en premier lieu d’une trêve sont évidemment les Palestiniens de Gaza pour lesquels cette guerre est un cauchemar permanent, et les Israéliens qui aspirent à autre chose que craindre la prochaine attaque qui pèse sur leur vie quotidienne.

Un accord de cessez-le-feu pour Gaza esquisserait en réalité une sortie de cette guerre qui va bien au-delà de ce territoire mais qui menace toute la région… un peu comme la guerre en Ukraine déclenchée par Vladimir Poutine depuis 30 mois maintenant.

Koursk, une opération qui surprend jusqu’aux Ukrainiens et qui pourrait aider à amorcer des négociations

L’opération lancée le 6 août par les Ukrainiens sur la région russe de Koursk n’en finit pas de surprendre… jusqu’aux décideurs politiques et militaires ukrainiens qui ne s’attendaient probablement pas à un tel succès, dans l’espace et dans le temps. Ils projetaient logiquement une réaction beaucoup plus rapide, puissante et coordonnée du Kremlin et ils s’étonnent eux-mêmes de pouvoir continuer ainsi à progresser sur le territoire « sanctuarisé » de la Russie.

Lire aussi : L’Ukraine frappe là où Poutine ne l’attendait pas et ça fait mal !

Le succès d’une opération de ce type repose sur le bénéfice de la surprise et de la mobilité. Or, plus de 10 jours après le lancement de cette opération particulièrement audacieuse, la Russie n’a toujours pas réussi à stopper la force ukrainienne et encore moins à la faire reculer. Avec plus de 1,100 km2 conquis (mais loin d’être pour autant « sous contrôle », ce qui nécessiterait des moyens considérables en particulier dans un territoire hostile), les Ukrainiens « n’en reviennent pas ».
Et la question se posera rapidement de la manière justement d’en revenir, même si les militaires ukrainiens évitent manifestement d’aller trop en profondeur sur le territoire russe pour éviter de se faire trapper par la suite.

L’évolution de la carte de leurs « conquêtes » montre que les Ukrainiens poussent dans tous les sens pour chercher des opportunités bien plus que pour saisir un objectif militaire particulier. Dès lors qu’ils seront stoppés sur l’ensemble de leurs avancées – on dit « fixés » en termes militaires – les Ukrainiens devront craindre la supériorité numérique, notamment en termes de bombardements (terrestres et aériens) des Russes.

Progression possible vers l’ouesl de l’opération ukrainienne sur la région russe de Koursk (c) War Mapper

Les Russes se retrouvent d’ailleurs dans la situation tragique de devoir frapper et bombarder leur propre sol, tandis que les Ukrainiens ont évité jusqu’ici de faire des destructions importantes, au profit de leur vitesse de déplacement et au grand étonnement de la population locale quand elle ne s’est pas enfuie.

L’incapacité du Kremlin à stopper et à refouler rapidement cette « invasion » ukrainienne est assez révélatrice de la fragilité du pouvoir de Poutine, qui cherche encore à qui confier le commandement et la coordination de leur riposte. Poutine ne fait pas confiance à son armée, il avait pensé un temps confier cette affaire au FSB dont il est issu (et dont les connaissances militaires sont limitées) et il semble maintenant vouloir y dédier un de ses fidèles (et ancien garde du corps…), Alexeï Dioumine à qui personne n’osera désobéir.


La situation en Ukraine ne peut pas se résumer à l’opération sur Koursk

Jusqu’ici, le commandement russe a maintenu sa priorité sur la concentration de l’effort mené depuis des mois dans le Donbass. Non sans une certaine cohérence et détermination, il n’a pas (encore) dégarni ce front qui se situe à plus de 700 km de Koursk, probablement pour ne pas perdre le bénéfice de ses avancées faites au prix de pertes effroyables et qui sont de l’ordre de 1,500 km2 depuis octobre 2023.

La situation sur l’ensemble du front militaire est difficile pour les Ukrainiens, en particulier dans le Donbass, et la percée sur Koursk n’a pas vocation à envahir la Russie (qui fait pour mémoire 17,000 fois la zone conquise par les Ukrainiens…).

Cependant, l’opération Koursk, à défaut de desserrer l’étau ou plutôt de freiner le rouleau compresseur soviétique qui avance inexorablement dans le Donbass, exerce sur le Kremlin une pression disproportionnée en termes politiques et médiatiques, et elle peut favoriser l’ouverture de négociations. En effet, aucun des belligérants n’a les moyens – à ce stade – de vaincre militairement l’autre, l’Ukraine n’a pas assez de forces pour virer l’armée russe de l’intégralité de son territoire (elle en occupe 18%) et la Russie n’a guère les moyens aujourd’hui d’aller au-delà du Donbass.

Lire aussi : guerre russe contre l’Ukraine, des négociations en ligne de mire, mais pas de trêve à court terme ?


La percée ukrainienne sur Koursk ouvre des opportunités… de négociation

Cette opération sur Koursk a permis aux Ukrainiens de faire des centaines de prisonniers russes qui leur permettent d’envisager une négociation d’ampleur pour un échange. Une négociation qui pourrait cette fois être l’occasion d’aller bien au-delà du troc de prisonniers et d’ouvrir enfin une discussion sur la sortie de ce conflit avec la Russie de Poutine, fragilisé par cette situation qui met à mal sa puissance affichée et la faiblesse de la sécurisation de son « empire ».

Idéalement, cette opération contre Koursk peut déstabiliser le pouvoir du « maître du Kremlin » ne maîtrisant plus ses propres frontières, une première depuis la seconde guerre mondiale.
Logiquement, cette opération ukrainienne n’est pas durable dans le temps et elle devrait enclencher d’autres opérations contre la Russie, jouant de nouveau sur la surprise et exploitant les failles d’un dispositif russe qui sous-estime ses faiblesses, aveuglé qu’il est par sa puissance, tel Goliath contre David.


Une négociation serait d’autant bienvenue qu’elle justifierait l’effort de guerre considérable des États-Unis en pleine campagne électorale et dont le président Biden pourrait ainsi se prévaloir. Le soutien américain apparaîtrait alors particulièrement utile et efficace, et les arguments assénés depuis des mois par Trump comme un total manque de clairvoyance.

C’est probablement dans ce contexte que les États-Unis laissent entendre qu’ils pourraient livrer des armements encore plus redoutables pour la Russie, notamment des missiles JASSM qui sont un cran au-dessus des fameux missiles Taurus que les Allemands n’ont pas voulu livrer par peur des représailles…

Avec l’opération sur Koursk et l’échec de Poutine à la stopper jusqu’ici, la guerre russe contre l’Ukraine rentre dans une nouvelle phase – tout comme la guerre en Israël –, dont la clef est probablement Poutine, au même titre que Gaza est la clef du conflit actuel au Proche-Orient.




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40 commentaires sur “Guerres en Ukraine et en Israël, (enfin) des voies de sortie en perspective ?

  1. Comme d’habitude, votre analyse est intéressante et pertinente.

    Je souhaiterais que les médias « mainstream » reproduisent des chiffres plus réalistes dans leurs articles. Cela augmenterait la possibilité d’influencer l’opinion publique dans la bonne direction quant à l’atrocité des actes israéliens dans la bande de Gaza.

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    1. … ou leurs corps récupérés, car à ce rythme de 64 morts (dont 34 encore sur place) et peut-être seulement 71 encore en vie, on ne peut dire que la priorité du régime Netanyahu est de les faire libérer, après les 116 déjà échangés.

      Combien de morts civiles supplémentaires (pour toutes causes, y compris de maladie, faim) consentiriez vous pour ces 71 ?

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      1. Du coup, pourquoi avoir choisi la région de Koursk pour l’offensive surprise, plutôt que la région de Belgorod qui aurait eu l’avantage de soulager Kharkiv et peut-être de menacer le Nord du front russe, et sa logistique ?
        La région de Belgorod est-elle tellement mieux défendue que celle de Koursk ?

        (auriez-vous des suggestions de sites d’informations, en français si possible, en temps quasi réel sur ce conflit ? Je consulte déjà le site isw et le direct du Monde)

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      2. Je pense que le choix de la région de Koursk pour cette offensive ne répond pas à une logique purement militaire si ce n’est d’avoir cibler les faiblesses des défenses russes, c’est plus une attaque d’opportunité pour de futures négociations que la recherche d’objectifs militaires bien définis.
        Pour suivre la situation sur le front militaire, je vous recommande le compte en français de @escortert sur X
        https://x.com/escortert?s=21&t=IVZa5nWZKzywC6re3Coasg
        Et celui de Stephane Audrand pour les analyses
        https://x.com/audrands?s=21&t=IVZa5nWZKzywC6re3Coasg

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  2. Votre blog fait plus que compléter l’info officielle. Merci.

    On ne peut que souhaiter un cesser le feu à Gaza, pour diminuer un peu la température à l’échelle régionale.

    Mais la paix ensuite ?

    Y aller step by step bien sûr.

    Mais quelles perspectives finale pour les Palestiniens?

    Ecrabouillés à Gaza, ce qui sert à oublier un peu qu’ils sont doucement mais sûrement cuits à l’étouffée en Palestine, objectif prioritaire ?

    Aucune perspective si ce n’est d’apprendre à nager pour aller quelque part.

    Cesser le feu oui, pour une paix qui s’éloigne toujours plus ?

    Vivre au quotidien dans l’horreur pour les uns, la peur au ventre pour les autres. Et pour longtemps.

    Peut il en être autrement ?

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  3. Israël est en train de perdre la bataille médiatique de l opinion occidentale ce qui est peu étonnant au vu du carnage réalisé par Netanyahou. Il faut se rappeler qu un des préceptes de l ancien testament (donc de la Thorah) est “œil pour œil, dent pour dent”. Ce qui a le mérite de prôner une réponse proportionnée et pas une hécatombe comme la réponse sur Gaza, qui s apparente dans les faits à un genocide.

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    1. Il ne faut pas mal interpréter ce qui n’est pas un précepte mais la limitation d’une peine à faire juger en fonction des circonstances (intention ou non, indemnisation possible) et qui ne peut en aucun cas s’appliquer à d’autres que les auteurs des faits (et pas à leurs enfants, ni parents ni voisins). Après le code d’Hamourabi et avant le Nouveau Testament et le Coran, elle est contraire à un principe de vengeance individuelle ou collective et encore moins aveugle et le régime d’Israël l’a pourtant maintes fois enfreint dans ses attentats.

      Nous avons déjà débattu du génocide et j’ai moi-même évoqué plutôt celui de pogrom d’ailleurs repris il y a peu par le président d’Israël Isaac Herzog à l’encontre de colons à Jit en Cisjordanie. Il est dommage qu’il ne soit pas chef des armées.

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  4. Bonjour, les revers de l’ançien groupes Wagner en Afrique et les difficultés de la Russie sur son propre térritoire ne doivent pas inçité l’Iran à aller trop loin dans son conflit avec Israël! Cependant la fusion symbolique du la branche politique et militaire du Hamas par la nomination du chef de la branche militaire du Hamas en remplaçant de l’homme tuer en Iran n’est pas très encourageante, tout comme la surenchère de Benjamin Neytanyou qui loin de capitaliser sur ce succé comme point de départ vers un çessez le feu à au contraire renforçer encore le désarroi internationnal avec cette frappe sur une « école ». Avec deux protagonistes aussi motivé à continuer ce conflit destructeur et sanglant pas sur qu’on parvienne à mettre fin au hostilité rapidement…

    L’Ukraine aurait certainement préférer la réduction de la pression sur le Dombass au profit d’une contre-offensives éclaire à Koursk, le désintérêt afficher de la Russie quand à la situation l’oblige à pérénniser sont emprise sur un térritoire dont elle ne veut pas, mais contre mauvaise fortune bon coeur, en attendant des changements stratégiques du coté de son ennemie, elle ce retrouve avec un nouvel argument de négoçiation, et oblige son adversaire à revoir son dispositif défensif sur le front notament à Belgarote,voir sous la pression politique revoir leur objectif militaire çiblant koursk plutôt que le dombasse qui à défaut d’impacter à court therme (sous la prétense du « controle de la situation » par le gouvernement Russe) Tout ceci risque bien de provoquer un casse-tête logistique et stratégique pour Vladimir Poutine à moyen et long terme. Cela pourrait bien accelerer la tenue de négoçiation même si la réaction initiale de la Russie en maintenant cout que cout l’offensive en Ukraine ne semble pas vraiment aller vers un accord de paix immédiat… Salutation, Ludovic Melin.

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