Netanyahou menace le Liban de destructions « comme à Gaza »

FILE PHOTO: Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu addresses the 79th United Nations General Assembly at U.N. headquarters in New York, U.S., September 27, 2024. REUTERS/Eduardo Munoz/File Photo

La guerre que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a lancée contre le Hezbollah mi-septembre en lieu et place d’un accord de cessez-le-feu sur Gaza – qui aurait probablement stoppé les bombardements contre le Nord d’Israël – reproduit la manière de faire qu’il a imposée dans sa « campagne » contre Gaza : il ne respecte plus aucune règle censée régir le « droit de la guerre » comme si l’opération terroriste menée par le Hamas le 7 octobre 2023 contre Israël avait anéanti – en plus de 1,400 vies – les limites de la « violence d’Etat » et des destructions qu’une société de droit pouvait infliger.

Avec environ 300 frappes quotidiennes (90% sur le Liban et 10% contre Gaza), l’armée israélienne mène une attaque très violente contre son voisin du Nord – qu’il affirme vouloir « libérer du Hezbollah » – mais en ciblant relativement ce dernier, même si les destructions collatérales et les dégâts pour le Liban sont considérables.

TOPSHOT – People check the rubble of buildings which were levelled on September 27 by Israeli strikes that targeted and killed Hezbollah leader Hassan Nasrallah in the Haret Hreik neighbourhood of Beirut’s southern suburbs, on September 29, 2024. Israel killed Hezbollah chief Hassan Nasrallah in a huge air strike in Lebanon, dealing the movement a seismic blow that Prime Minister Benjamin Netanyahu on September 28 called a « turning point » for his country. (Photo by AFP)

Aucun chiffre fiable ne permet actuellement d’estimer les pertes réelles du Hezbollah et en regard les victimes civiles libanaises. Tsahal avance en effet des chiffres invérifiables et des organigrammes comprenant plus de chefs qu’il n’en a jamais existé, tandis que le Hezbollah ne risque pas de communiquer sur ses pertes réelles, une donnée critique en temps de guerre et après.


Néanmoins, au vu des images disponibles, les dégâts sont encore très éloignés du spectacle de désolation qu’offre désormais la bande de Gaza où 85% des infrastructures ont été détruites ou endommagées.

Gaza est désormais reconnu comme un carnage dont Netanyahou se sert pour menacer

Gaza est un carnage qui sert désormais à Netanyahou de menace, avec un bilan humain largement sous-estimé qui s’appuie trop souvent, même du côté israélien, sur les chiffres avancés par le ministère de la santé palestinien (contrôlé par le Hamas) : celui-ci affiche 42,000 morts comme s’il s’agissait d’une « borne haute », d’un maximum. Dans la réalité, il conviendrait de rajouter les dizaines de milliers de disparus sous les décombres que personne ne peut récupérer dans les conditions actuelles et qui ne risquent pas d’être comptabilisés par ce qui reste de cet État-civil palestinien. Ce n’est pas en regardant un thermomètre brisé en morceaux qu’on peut estimer une température.

Lire aussi : Gaza, le bilan « difficile mais essentiel » d’un carnage

L’ordre de grandeur des décès liés au bombardements israéliens se situe autour de 100,000 morts dont plus de la moitié sont sous les décombres, un trou noir. Avec trois fois et demi plus de blessés, cela représente plus de 400,000 victimes, soit 20% de la population gazaouie et 13 fois plus que les estimations israéliennes du nombre de miliciens dont disposerait le Hamas (30,000). Un carnage dans la population et une dévastation de cette étroite bande de terrain (360 km2) dont il ne reste presque plus rien.

« Le monde entier est émerveillé par les coups que vous infligez à nos ennemis »

En menaçant le Liban de telles destructions, Netanyahou reconnaît en premier lieu qu’il a ravagé la bande de Gaza. Comment le nier quand même les images satellites ressortent désormais plus de scènes de désolation que d’un camp de réfugiés surpeuplé ?


Netanyahou a même ajouté, à l’adresse de son armée : « Le monde entier est émerveillé par les coups que vous infligez à nos ennemis »

Peut-on « s’émerveiller » d’une opération de guerre, en particulier quand elle a consisté non pas à détruire le Hamas, mais à ravager la bande de Gaza pour la rendre inhabitable aux Palestiniens ? Pouvons-nous accepter que Netanyahou soit fier des destructions qu’il a décidées au mépris de toutes les règles qui tentent de régir nos sociétés, et qu’un Premier ministre en exercice puisse promouvoir ainsi que certaines situations justifient le pire ?

Cette banalisation d’une violence démesurée conduit à la « normalisation » des pires brutalités

Tsahal a poursuivi, sur ordre de Benyamin Netanyahou qui seul est habilité à prendre de telles décisions, une suite ininterrompue de bombardements « indiscriminés et disproportionnés » sur Gaza, qui relèvent du crime de guerre répété et assumé. Peut-on le justifier du fait d’avoir subi une attaque terroriste ou d’être menacé ? Ce que fait Israël aujourd’hui au Proche-Orient n’est pas une guerre défensive mais la destruction de tout ce le gouvernement Netanyahou considère être une menace, y compris si cela conduit à tirer sur des forces de l’ONU, bien inutiles par ailleurs.

Lire aussi : Comme le souhaitait le Hamas, Netanyahou instaure un état de guerre permanent au Proche-Orient : qui pourra l’arrêter ?

Certes, la responsabilité de ces guerres revient en premier lieu aux belligérants, mais en les considérant comme banales voire justifiées, ne sommes-nous pas complices de ce déchaînement de violences ? Quand allons-nous enfin donner un coup d’arrêt à cette spirale de violences dans laquelle Netanyahou fait sombrer le Proche-Orient et bien plus encore ?


Aurions-nous accepté de continuer à soutenir l’Ukraine du président Zelensky si celui-ci s’était permis le dixième de ce qu’a fait Netanyahou au Proche-Orient, sans compter les otages israéliens qu’il a sacrifiés à son engouement pour une guerre sans limites ?

Lire aussi : Netanyahou ivre de guerres ?


Si les Etats-Unis sont incapables de stopper cette descente aux enfers, n’est-ce pas aux Européens de réagir enfin ?

Les Etats-Unis essayent (bien mollement jusqu’ici) d’empêcher une escalade qu’une riposte israélienne du même acabit contre l’Iran pourrait provoquer. Netanyahou semble même un peu freiné par le fait que, plus que jamais, il est dépendant du soutien américain pour conduire des guerres que ceux-ci réprouvent sans prendre les moyens de les stopper. Ce sont en effet les Etats-Unis qui financent, fournissent les armements, la protection réelle d’Israël et les renseignements indispensables dans une telle situation.

Mais nous – Européens – sommes-nous à ce point dépendants des Etats-Unis pour ne même pas tenter d’arrêter le gouvernement d’extrême-droite d’un pays dont nous sommes le premier partenaire commercial ?

Lire aussi : Sanctionner Netanyahou, comme Poutine pour sa guerre contre l’Ukraine ?

Il faut continuer à s’intéresser à ce conflit, empêcher sa banalisation malgré la lassitude et l’impression d’impuissance. Cela consiste aussi à débattre avec énergie malgré la violence des réactions binaires que toute analyse sur le sujet suscite aussitôt, à l’image de cette guerre monstrueuse dans laquelle la réflexion a laissé la place à la haine de l’autre, l’autre n’étant que notre miroir.

Ce qui se passe aujourd’hui au Proche-Orient est un gouffre dans lequel Netanyahou nous précipite et dont seul Vladimir Poutine et Donald Trump peuvent se réjouir.





Pour approfondir,

Le Livre Noir de Gaza, sous la direction d’Agnès Levallois aux éditions du Seuil



Loin de chez moi, par la reporter de guerre Maryse Burgot aux Éditions Fayard


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29 commentaires sur “Netanyahou menace le Liban de destructions « comme à Gaza »

  1. J’ai une amie du nord Liban qui a trouvé (elle et son mari) du travail en France, à Strasbourg. Elle est très inquiète pour sa mère et sa soeur restées là bas

    J’aime

  2. Bien que nous pouvions en douter au départ, en octobre et novembre 2023, il est maintenant clair pour moi que nous sommes devant un autre génocide et que les dirigeants mondiaux ont, une fois de plus, failli devant leurs responsabilités. Je suis de ceux qui croient que le droit international est mort ou, à tout le moins, moribond, et que l’ONU et son conseil de sécurité n’ont plus aucune pertinence en l’état.

    Je reproduis ici, les propos du professeur Didier Fassin, tels que rapportés par France 24 :

    « Un abîme s’est creusé entre le monde occidental et une grande partie du reste du monde. Il est clair que le premier n’aura plus de leçon de droits humains à donner à la seconde. Sa crédibilité en la matière était déjà fortement contestée. Elle sera durablement affectée par son implication dans la destruction des Palestiniens de Gaza. C’est donc une perte du point de vue de cette autorité morale que revendiquent les pays occidentaux. Mais il leur reste la force, qu’ils parviennent à imposer en de nombreux endroits de la planète tant sur le plan militaire que sur le plan économique. »

    (https://www.france24.com/fr/moyen-orient/20241013-destruction-de-gaza-le-monde-occidental-n-aura-plus-de-le%C3%A7on-de-droits-humains-%C3%A0-donner?utm_medium=push_notification&utm_campaign=editorial&utm_source=editorial)

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  3. Mon cher Guillaume bonjour,
    Mon avis personnel
    La guerre menée contre le Hamas par Israël, « démarre » par un massacre de civils israéliens perpétré par des assassins tout droit venu de la bande de gaza le 7 octobre 2023.
    La réponse militaire israélienne aboutit ensuite à une catastrophe humanitaire qui phagocyte la réponse initiale ; celle qui de fait, se transforme par la suite dans tous les esprits des observateurs internationaux en une sorte de droit humanitaire des Gazaouites, mélangeant ainsi, civils, terroristes et assassins etc…
    Que le Hamas ait souhaité attaqué Israël et mener un pogrom ne m’appartient pas. Que le droit de réponse soit démesuré ou non à l’attaque ne m’appartient pas non plus. Qu’attendait d’ailleurs le Hamas après son attaque du 07 octobre 2023 si ce n’est à une réponse forte ?
    Les évènements (historiques) demeures factuels et les conséquences humanitaires malheureusement tristes pour tous les protagonistes interviennent dans un contexte de rage et de vengeance terrible, surtout pour les populations. Que ce soit d’un côté comme de l’autre !
    C’est une aubaine pour les marchands d’armes du monde entier.
    Et quoi que l’on en dise, cette attaque fut certainement, aussi, une aubaine politique (de courte durée certes) pour Benyamin N.
    La droitisation extrême emmenée par lui et quelques membres de son gouvernement ont permis de hisser des valeurs nationales dans le sang des victimes civils Israéliens d’abord et des Gazaouites ensuite.
    Une idéologie d’ extrême droite encensée par une autre extrême droite française et internationale dont les républicains américains se font fort de le montrer.
    Ce que j’ai remarqué d’insolites dans cette histoire est qu’une extrême droite ait pu s’installer en Israël et devenir une force politique ensuite grâce surtout à l’idéal religieux qui régit cet ensemble. De la même manière que les groupes terroristes se veulent islamistes avant tout et surtout d’être rationnels et politiques, dans le sens grec de la Cité et de la défense de ses valeurs.
    La haine de l’un est égal à la haine de l’autre.
    On se mesure désormais dans l’opprobre et la honte, poussés aux paroxysmes des armes bricolées ou de dernières technologies montrées ici et là comme les derniers « jouets ».
    La réponse israélienne idéalement renforcée par la force de l’extrême entache une idée de droit et de justice jusque-là attachée à ce pays. Une conséquence en France qui développe l’antisémitisme auprès des groupes de gauches et une sorte de valeur sûre pour l’extrême droite. Un effroyable paradoxe.
    L’autre conséquence que je vois est que la réponse Israélienne disproportionnée à l’attaque du 7 octobre a donnée naissance à une idée de résistance face à « l’occupant » que sont devenus les armées de Tsahal.
    A l’Ouest puis maintenant au Nord, les armées de vengeance au nom de Dieu (dixit Banyamin N. lui-même) engendrent une incompréhension majeure qui desservira à terme non plus Benyamin N. et son gouvernement mais envers tous les Israéliens et les juifs du monde entier. Selon moi, compter sur le seul soutient des extrémistes de tout bord est à mon sens une grossière erreur.
    L’idée de vengeance risque de se répandre comme une traine de poudre non pas en faveur mais à l’inverse de ce qui aurait pu se produire si la réponse incroyable de férocité envers les populations avaient été différentes.
    Le retour en arrière risque désormais de devenir impossible. Une paix durable vient d’être remplacée par la guerre durable servie à volonté par les « fous de Dieu » de tous bords et les nationalistes de tous poils rêvant de grandeurs et de nations débarrassés de ceux que l’on ne veut pas.
    Cette guerre entamée par un gouvernement israélien formé d’extrémistes n’est pas heureusement le reflet de la population. Il en est de même chez les palestiniens et les Libanais.
    Cette guerre que seule souhaitait les mêmes qui font pleurer les autres démontre l’incapacité de décision et de jugement de la part de l’Europe et des Nations soient disant unies.
    La tristesse remplace la fraternité et la honte cache l’humanité. Un drame classique déjà vécu de nombreuses fois à commencer par les ancêtres de ceux-là même qui sont venus chercher refuge dans le pays de Canaan.
    Pourquoi ne retenons nous pas les leçons de l’histoire ?

    Bien à toi cher Guillaume pour tous ces billets d’abord et pour ce blog que j’aime décidément bien et qui s’intitule exactement comme je le pense « Ne pas subir »

    Merci Guillaume pour la Liberté de parole que tu nous apportes et que tu nous donnes.

    RG

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    1. « Ce que j’ai remarqué d’insolites dans cette histoire est qu’une extrême droite ait pu s’installer en Israël et devenir une force politique ensuite grâce surtout à l’idéal religieux qui régit cet ensemble. »

      Est-ce vraiment insolite au regard des évolutions de la société israélienne ?

      Il y a peu encore, on supposait que le partage de la société israélienne en quatre groupes – laïques ; nationalistes religieux ; orthodoxes et arabes –  démographiquement équilibrés mais séparés, sans grands liens entre eux, était la preuve d’une société grandement fracturée.

      Face au danger, les liens se sont resserrés et l’augmentation du nombre des actes antisémites dans le monde y contribue, avec de plus en plus de demandes d’alyah.  

      L’idéal sioniste était socialiste et laïc, les religieux venus d’Europe étant supposés s’émanciper et s’assimiler, mais c’est un phénomène inverse qui s’est produit au fil du temps.

      L’appartenance à un peuple, le « être juif » – concept qui dépasse la seule religion –, a été préservé de tout temps et en tous lieux par l’observation des commandements et la pratique religieuse (même les sionistes connaissent les commandements et tout Israélien étudie la Torah à l’école primaire). On le remarque dans la minuscule communauté des Chinois juifs, qui subsiste depuis des siècles y compris face aux vagues d’oppression, maoïstes d’abord, de la politique de XI Jinping ensuite avec la destruction de lieux de culte, l’interdiction de se rassembler et la confiscation des symboles.  

      Chaque attaque contre Israël a renforcé son identité religieuse et de fait sa droitisation.

      En 1967, la victoire a permis de remettre la main sur des sites historiques, religieux donc. Les lourdes pertes de la guerre du Kippour ont rapproché la population éprouvée de la pratique religieuse. Dans le même temps, la gauche a perdu du terrain, montrée du doigt pour avoir favorisé la livraison d’armes à l’autorité palestinienne, armes qui ont tué des centaines d’Israéliens lors de la seconde intifada.

      Dès que l’Etat hébreu est en péril, il se droitise et la religion s’en trouve renforcée puisque c’est le fait même d’être juifs qui met les Israéliens en danger.

      Dans le numéro d’octobre du Monde diplomatique, il y a des articles qui montrent comment la société israélienne renforce son identité – et ce faisant son territoire – y compris dans le domaine de la gastronomie (ils sont bien loin, les concours du meilleur houmous qui voyaient s’affronter dans un même esprit pacifiste Libanais et Israéliens).

      Ce qui m’étonne, c’est que nous admirons les Ukrainiens de s’être renforcés en tant que Nation, y compris dans les domaines culturel, linguistique… et religieux… face à l’agression russe, mais que nous ne comprenons pas que le conflit israélo-arabo-palestinien produise de semblables effets en Israël.    

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      1. Ne pas négliger le volet démographie, d’une part les orthodoxes font beaucoup plus d’enfants, d’autre part l’alya concerne des sionistes, plus à droite que l’ensemble de la diaspora.

        Aspect qui d’ailleurs creuse toujours plus un fossé entre les dirigeants israéliens et la majorité de la diaspora.

        Fabrice

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      2. Bonjour Joëlle

        On « admire » l’Ukraine pour sa lutte contre l’occupant. On regarde l’Ukraine par ses effets de résistance ; l’héroïsme de son peuple face à l’agresseur.
        Comme autrefois on admirait Israël pour sa lutte contre les états arabes qui lui avaient déclaré la guerre ; les différentes coalitions de 1967 et 1973, et la formidable opération de vengeance après les attentats de Munich.
        Une résistance ; La Résistance !
        Une lutte pour la survie de ce jeune état, baignant dans le souvenir des pogroms de la deuxième guerre mondiale. Qui pouvait logiquement être contre ??
        L’héroïsme d’un peuple, d’une jeune nation prête à s’inscrire dans la grande histoire des peuples pour sa survie, par la lutte héroïque. Une position véritablement admirable s’il en est !

        Mais aujourd’hui ?
        Des nationalistes au pouvoir, dont la seule beauté du geste est d’écraser les populations à coups d’obus, d’investir le Liban, état « souverain » (enfin presque), au prétexte de lutter contre le terrorisme, libérer les territoires de Cisjordanie pour peut-être (et je ne l’espère pas d’ailleurs) installer les colons israéliens ?
        C’est un paradoxe. L’état juif, seul état démocratique de la région, se trouve aujourd’hui dans une position d’oppresseur.
        Comment voulez-vous que l’on puisse « admirer » ?

        Les juifs. Peuple admirable, sensible, intelligent, coupable par sa seule humanité d’être harcelée en permanence par des incultes nationalistes qui ne regarde l’histoire que par le prisme de la force déployée et la soumission des autres.
        Et le gouvernement actuel de Benyamin N. n’a pas honte de ses effets ? Physiques, psychiques, politiques, culturels, économiques sur les peuples et les autres Nations, dont le français que je suis, regarde, effaré la soi-disante riposte qui aboutit à la destruction d’une partie de cette humanité ?
        De la part d’une Nation que j’admire toujours et qui se dit civilisé ? Comment voulez que l’avenir puisse être serein dans de telles conditions ? Comment voulez-vous que la résistance ne puisse pas s’organiser chez ceux-là même qui n’étaient que des assassins après l’attentat du 7 octobre et qui aujourd’hui deviennent des héros pour leur lutte contre l’oppresseur. C’est l’inverse qui se produit.
        Et de cette production inversée va logiquement générer les idées antisémites. On ne lutte plus désormais pour Israël mais pour la Palestine ; pour les Palestiniens ; et de fait exclure définitivement l’état d’Israël du jeu politique moyen-oriental. C’est le risque incroyable mis en œuvre par le gouvernement israélien actuel !
        C’est ce que je comprends !
        Ceci dit, je décris ce que je comprends, mais je n’ai jamais écrit que ce que je décrivais était juste.
        Cependant mon petit doigt me dit !

        Bien à vous Joëlle
        RG

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    2. les républicains américains se font fort de le montrer

      Sur le plan électoral américain, se rappeler qu’une bonne part des évangélistes croient que le retour de Dieu sur Terre ne se fera qu’après que Israël soit rétabli sur l’ensemble de la Palestine mandataire. Les faisant ainsi soutenir le Grand Israël, préalable à une supposée conversion générale des juifs aux christianisme.

      Les évangélistes constituent aux États-Unis une clientèle électorale beaucoup plus nombreuse que la diaspora, et ils votent essentiellement pour le Parti Républicain. D’où son alignement au gouvernement Netanyahou.

      Fabrice

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    3. N’avons-nous pas idéalisé Israël ?  Une société remarquable par son dynamisme, sa technologie, sa médecine, ses arts inventifs, sa littérature, son cinéma, ses séries qui nous ont vendu les différents aspects de la société sous des jours tous plus sympathiques les uns que les autres (même l’orthodoxie avec Les Shtisel, c’est dire…) Mais avons-nous toujours cherché à mettre cette image de Soft-Power en relation avec la réalité ?

      J’essaie de me méfier de nos admirations et engouements collectifs, de regarder en dehors du cadre.

      J’ai appris l’hébreu biblique pendant deux ans avec un enseignant de gauche, l’hébreu israélien avec un survivant de la Shoah vétéran de la création de l’Etat d’Israël, l’hébreu moderne dans un oulpan et à l’université française avec divers professeurs. Autant d’approches différentes, avec des étudiants aux profils divers, qui m’ont sensibilisée quant à notre propension à projeter sur Israël l’image qui nous convient parce que familière, ressemblante. Rien d’étonnant d’ailleurs à ce que les Français soient ceux qui apprennent le plus difficilement l’hébreu, s’adaptent le moins et refont souvent le voyage en sens inverse, déçus…

      C’est un beau pays, j’y ai rencontré des gens formidables, mais les entorses à la démocratie, il y a longtemps qu’Israël en fait, et peut-être cette idéalisation nous a-t-elle aveuglés ? A moins que le fait que ce soit des Arabes (y compris des Arabes israéliens) qui en étaient victimes nous ait incité à regarder ailleurs ?

      La droitisation d’une partie de la diaspora, elle ne date pas non plus des dernières législatives, elle s’entend dans les conversations depuis une bonne dizaine d’années, je l’ai constaté avec tristesse.

      « ceux-là même qui n’étaient que des assassins après l’attentat du 7 octobre et qui aujourd’hui deviennent des héros pour leur lutte contre l’oppresseur. »   Je ne suis pas d’accord avec cette affirmation, car ces terroristes ont été applaudis – y compris en France –, dès le 7 octobre 2023. Le négationnisme de la réalité des viols des Israéliennes a été flagrant dès le 7 octobre, y compris de la part d’associations féministes françaises.

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  4. Œil pour œil, dent pour dent : le Hezbollah répond de manière foudroyante aux éliminations israéliennes de la direction du Hezbollah. Il semble, une fois encore, que le dôme de fer ne soit plus une protection efficace. néanmoins, un des deux drones visant la réunion a été intercepté.

    Trois militaires sont décédés, dont Herzi Halevi, le chef de Tsahal peut-être ?

    40 autres blessés, 50 ambulances ayant été dépêchées sur site.

    Selon des informations, les États-Unis seraient en train d’installer un autre système (THAAD) pour protéger le ciel israélien.

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  5. Merci Guillaume de non seulement éclairer les décombres, mais aussi de rappeler à notre vue ces quelques individus à l’éblouissant manque de pertinence pour des décisionnaires.

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  6. Le monde regarde les soldats israéliens détruire tout ce qui bouge à leurs frontière et c’est plus de l’écoeurement que de l’émerveillement.

    Mr Netanyahou ayant décrété l’ONU moribonde, il se permet de faire tirer sur les soldats de la FINUL. HONTE A LUI ! ! !

    S. Cazeneuve

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  7.  » Netanyahou a même ajouté, à l’adresse de son armée : « Le monde entier est émerveillé par les coups que vous infligez à nos ennemis » »

    L’emploi du verbe « émerveiller » est très choquant, mais je n’ai pas connaissance que Netanyahou s’exprime en français quand il s’adresse à ses troupes. C’est donc une traduction, à partir d’une langue dont la grammaire est particulièrement ardue.

    La phrase complète apparaît en français dans la brève de l’AFP citée dans la VF de L’Orient le jour mais elle n’est pas reprise du tout dans l’article en anglais de ce même journal. Il y a bien les phrases précédentes et la phrase suivante, mais pas celle-là.

    Est-on certain de la traduction ? Du mot choisi en hébreu ? (Je ne suis pas sur les RS ni lectrice assidue des journaux, mais j’imagine que ce vocabulaire a fait bondir et que la question s’est posée ?)

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  8. bonsoir guillaume

    je lis tes éditoriaux depuis plus d un an et j avoue etre perplexe quant à la naïveté dont tu fais preuve face au danger constant représenté par l Iran le Hezbollah et le hamas.

    ils ne veulent pas l’AMD un cessez le feu ni n’ envisage de libérer les otages tout simplement. Qui peut croire une telle fable.

    ils vénèrent la mort la haine des juifs tiennent leur propre peuple en otage, assassinent, torturent et pourrissent le proche orient

    Israël fait le sale boulot

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  9. qui va pouvoir arrêter m ce monstre et la france qui laisse mourir des civils aussi aucune riposte, aucune sanction mais dans quel monde nous vivons plus d’humanité, plus de respect et cette politique menee par un tueur égocentrique

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    1. J’ai bien compris que ce monstre s’appelle Sinwar, le chef sanguinaire de la milice théocratique terroriste, oppressant son propre peuple, appelée le hamas. Qui sème le vent récolte la tempête …

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  10. Mon cher Guillaume bonjour,

    Mon avis personnel

    La guerre menée contre le Hamas par Israël, « démarre » par un massacre de civils israéliens perpétré par des assassins tout droit venu de la bande de gaza le 7 octobre 2023.

    La réponse militaire israélienne aboutit ensuite à une catastrophe humanitaire qui phagocyte la réponse initiale ; celle qui de fait, se transforme par la suite dans tous les esprits des observateurs internationaux en une sorte de droit humanitaire des Gazaouites, mélangeant ainsi, civils, terroristes et assassins etc…

    Que le Hamas ait souhaité attaqué Israël et mener un pogrom ne m’appartient pas. Que le droit de réponse soit démesuré ou non à l’attaque ne m’appartient pas non plus. Qu’attendait d’ailleurs le Hamas après son attaque du 07 octobre 2023 si ce n’est à une réponse forte ?

    Les évènements (historiques) demeures factuels et les conséquences humanitaires malheureusement tristes pour tous les protagonistes interviennent dans un contexte de rage et de vengeance terrible, surtout pour les populations. Que ce soit d’un côté comme de l’autre !

    C’est une aubaine pour les marchands d’armes du monde entier.

    Et quoi que l’on en dise, cette attaque fut certainement, aussi, une aubaine politique (de courte durée certes) pour Benyamin N.

    La droitisation extrême emmenée par lui et quelques membres de son gouvernement ont permis de hisser des valeurs nationales dans le sang des victimes civils Israéliens d’abord et des Gazaouites ensuite.

    Une idéologie d’ extrême droite encensée par une autre extrême droite française et internationale dont les républicains américains se font fort de le montrer.

    Ce que j’ai remarqué d’insolites dans cette histoire est qu’une extrême droite ait pu s’installer en Israël et devenir une force politique ensuite grâce surtout à l’idéal religieux qui régit cet ensemble. De la même manière que les groupes terroristes se veulent islamistes avant tout et surtout d’être rationnels et politiques, dans le sens grec de la Cité et de la défense de ses valeurs.

    La haine de l’un est égal à la haine de l’autre.

    On se mesure désormais dans l’opprobre et la honte, poussés aux paroxysmes des armes bricolées ou de dernières technologies montrées ici et là comme les derniers « jouets ».

    La réponse israélienne idéalement renforcée par la force de l’extrême entache une idée de droit et de justice jusque-là attachée à ce pays. Une conséquence en France qui développe l’antisémitisme auprès des groupes de gauches et une sorte de valeur sûre pour l’extrême droite. Un effroyable paradoxe.

    L’autre conséquence que je vois est que la réponse Israélienne disproportionnée à l’attaque du 7 octobre a donnée naissance à une idée de résistance face à « l’occupant » que sont devenus les armées de Tsahal.

    A l’Ouest puis maintenant au Nord, les armées de vengeance au nom de Dieu (dixit Banyamin N. lui-même) engendrent une incompréhension majeure qui desservira à terme non plus Benyamin N. et son gouvernement mais envers tous les Israéliens et les juifs du monde entier. Selon moi, compter sur le seul soutient des extrémistes de tout bord est à mon sens une grossière erreur.

    L’idée de vengeance risque de se répandre comme une traine de poudre non pas en faveur mais à l’inverse de ce qui aurait pu se produire si la réponse incroyable de férocité envers les populations avaient été différentes.

    Le retour en arrière risque désormais de devenir impossible. Une paix durable vient d’être remplacée par la guerre durable servie à volonté par les « fous de Dieu » de tous bords et les nationalistes de tous poils rêvant de grandeurs et de nations débarrassés de ceux que l’on ne veut pas.

    Cette guerre entamée par un gouvernement israélien formé d’extrémistes n’est pas heureusement le reflet de la population. Il en est de même chez les palestiniens et les Libanais.

    Cette guerre que seule souhaitait les mêmes qui font pleurer les autres démontre l’incapacité de décision et de jugement de la part de l’Europe et des Nations soient disant unies.

    La tristesse remplace la fraternité et la honte cache l’humanité. Un drame classique déjà vécu de nombreuses fois à commencer par les ancêtres de ceux-là même qui sont venus chercher refuge dans le pays de Canaan.

    Pourquoi ne retenons nous pas les leçons de l’histoire ?

    Bien à toi cher Guillaume pour tous ces billets d’abord et pour ce blog que l’aime décidément bien et qui s’intitule exactement comme je le pense « Ne pas subir »

    Merci Guillaume pour la Liberté de parole que tu nous apportes et que tu nous donnes.

    RG

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  11. Ce que j’aimerais connaître, c’est la réponse à la question que bien des gens se posent : pourquoi les États-Unis continuent-ils à livrer des armes à Israël? Oui, il y a eu l’accord conclu par Obama en 2016. Mais la situation n’est plus du tout la même aujourd’hui. Et dans son dernier livre, intitulé War, qui sortira le 15 octobre, le célèbre journaliste américain Bob Woodward nous révèle les tensions qui existent entre Joe Biden et Benjamin Netanyahu. Même si Biden semble officiellement appuyer Israël, la réalité est qu’il n’est pas d’accord avec la façon dont Netanyahu mène la guerre au Moyen-Orient, « sans aucune stratégie ». Il a notamment traité le Premier ministre israélien de « son of a bitch » (fils de pute) lors d’une conversation privée qu’il a eue avec l’un de ses associés au printemps dernier. Plus d’armes, plus de guerre. Alors, pourquoi?

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      1. J’ai trouvé la réponse à cette question dans un podcast très intéressant, intitulé L’oppression Palestinienne expliquée par Rachad Antonius. Rachad Antonius est aussi l’auteur de La conquête de la Palestine De Balfour à Gaza, une guerre de cent ans. Lien vers le podcast : https://www.youtube.com/watch?v=Xi-MRGuD-FA. Je l’ai écouté d’un seul trait.

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    1. Est-il possible de continuer la livraison d’armes à des pays arabes sans en fournir à Israël ? Des accords et des contrats, ça ne se rompt pas comme ça.

      Désarmer Israël uniquement a-t-il un sens ? Sauf à vouloir que ce pays disparaisse comme le souhaitent ses ennemis ?

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    2. « Pourquoi les États-Unis continuent-ils à livrer des armes à Israël? », demandez-vous.

      Je ne suis pas un expert et je ne peux que vous donner une réponse probablement incomplète, mais ça tient principalement, selon moi, aux raisons suivantes :

      1. Biden abhorre Netanyahou, mais ce dernier N’est PAS Israël, et Biden a toujours soutenu Israël;
      2. il y a, aux États-Unis, une population juive importante, que le Pew Research Center estimait, en 2020, à 7,5 millions de personnes (https://www.pewresearch.org/religion/2021/05/11/jewish-americans-in-2020/), et qui exerce une grande influence sur la classe politique américaine;
      3. beaucoup de gens parmi les « élites » croient, comme le prétend Netanyahou, qu’ Israël est le dernier rempart de la civilisation occidentale dans la région;
      4. enfin, il m’apparaît qu’une grande partie des occidentaux, au moins la majorité, ne considère pas la vie et les droits des Palestiniens, des autres Arabes et des Perses comme ayant la même valeur que ceux des populations dites « civilisées ».

      Comparez, par exemple, le traitement accordé aux réfugiés syriens, par rapport à celui dont ont bénéficié les réfugiés ukrainiens, plus « proches » de nous.

      En fait, j’ai la conviction que le racisme est toujours bien ancré en Occident et que tout ce qui n’est pas caucasien est moins important. Le système du « Nous » contre « Eux » se perpétue, malgré les horreurs du passé.

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      1. « il y a, aux États-Unis, une population juive importante, que le Pew Research Center estimait, en 2020, à 7,5 millions de personnes (https://www.pewresearch.org/religion/2021/05/11/jewish-americans-in-2020/), et qui exerce une grande influence sur la classe politique américaine; »

        Concernant les chiffres, Le Pew Research Center n’est pas vraiment fiable, comme en témoignent ses sondages – présentés comme des études – sur le rapport des Européens à la religion, sondages qui montrent de très grandes différences avec toutes les autres sources, le Pew Research Center affichant toujours des chiffres largement – voire très largement – supérieurs à ces autres sources.

        Concernant l’idée que ces « 7, 5 millions de juifs exercent une grande influence sur la classe politique américaine », on n’est pas très loin de l’argument nauséabond du « lobby juif », comme si tous les Américains juifs étaient proches du pouvoir (et riches aussi, tant que vous y êtes ?).

        Pour ce qui est de l’accueil fait aux réfugiés, je vis dans un des deux arrondissements les plus populaires de la capitale, avec nombre de foyers pour migrants, mineurs isolés, familles, résidences pour réfugiés… Dès qu’un autre arrondissement refuse une installation, celle-ci se fait chez nous et malgré la très forte densité du quartier, on se serre et on fait de la place aux nouveaux arrivants, quels qu’ils soient, d’où qu’ils viennent. Et tout se passe bien.

        La grande majorité des racistes vit dans des endroits où il n’y a pas d’étrangers, ou peu, et leur racisme est alimenté par l’ignorance et la peur, et surtout par des clichés véhiculés de génération en génération (comme celui des juifs riches, influents et victimaires). Sans parler de l’influence des medias et des réseaux sociaux, avec leur effet grossissant.

        Je note que vous évoquez les « droits des Palestiniens, des autres Arabes et des Perses  » mais n’avez pas un mot pour les droits de toutes les autres populations qui dans le monde sont victimes de crimes de guerre depuis des années. Loin des JT, de l’engouement et de la compassion à géométrie variable dont sont saisis nombre de Français. Il n’y a pas que le racisme qui soit toujours bien ancré en France, il y a l’antisémitisme aussi, plus florissant que jamais depuis un an.

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  12. Bonjour Mr Ancel,

    que pourrions nous faire, à part nous maintenir éveiller en « piochant » les infos au bon endroit (ce qui, vu la propagande pro-israelienne, n’est pas facile), et en faisant fi des odieuses insultes d’antisémitisme en cas de critique de la politique d’Israel ?

    Meme notre president, Mr Macron, pour avoir « osé » encourager à ne plus livrer d’armes à Israel (alors que la France n’en livre pas), s’est retrouvé sous le feu verbal de l’abject Nettanyahou. A present, il n’est plus seul, puisque Pedro Sanchez, le 1er ministre espagnol, a également appelé la C.I. à ne plus livrer d’armes.

    Le president Biden, de son coté, ne cache plus ce qu’il pense de Nettanyhou, le qualifiant de « fils de p*te » et de « sale type » en s’adressant à un de ses conseillers.

    Nettanyahou a conduit Israel au ban de la communauté internationale, les deux tiers de la planete ne soutiennent plus Israel, et Nettanyahou dit à ses soldats que « le monde entier est émerveillé par les coups (infligés aux ennemis) ».

    Entre une propagande négationniste et déshumanisante pour les palestiniens et les libanais, des mensonges valorisants pour les troupes et effrayants pour la population israélienne, il m’est difficile de ne pas faire un parallèle avec une manipulation de masse identique, réalisée à une époque où le monde en ignorait les conséquences, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

    Pour conclure et alimenter l’appel de Mr Ancel, je citerai Einstein :  » Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. »

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  13. Face à ce génocide meurtrier ne serait-il pas souhaitable que l’Arabie saoudite doté d’un défense importante se porte à la défense du peuple libanais. Bien évidemment, la présence de l’Iran, son ennemi religieux légendaire, enlève tout espoir à cette intervention. Que dire à ce jour de l’absence de sanctions contre Israël par crainte de se faire traiter d’antisémites. De jour en jour, par sa démesure et son aveuglement, Israël a perdu toute autorité morale. Également scandaleuse, la réception enthousiaste reçue des républicains à la Chambre des représentants ou au Sénat par le criminel de guerre qui fera durer toutes ces souffrances jusqu’à l’élection souhaitée de Trump. Oublier, l’annihilation du Hamas et du Hezbollah. La relève sera composée des proches des visites innocentes qui n’auront comme seul objectif de se venger.

    Que dire du discours du chef de guerre à l’ONU qui bafoue ses résolutions en plus de considérer son pays au-dessus des lois. Avec le retour du balancier, un jour viendra que son dirigeant et que son pays devra payer la note.

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